Et voici la brigade mobile de surveillance routière !
Le ministère de la Promotion des investissements vient d’annoncer la création d’unités mobiles chargées de la surveillance et de la protection du patrimoine routier.
«Trop c’est trop !», serait-on tenté de dire face à la dégradation perpétuelle de certaines artères de la capitale. Face à la destruction du patrimoine routier national par des tiers et autres opérateurs économiques, il a été créé par arrêté n°001087 du 15 septembre 2014 du ministère de la Promotions des investissements, des brigades mobiles chargées de la surveillance et de la protection dudit patrimoine. Selon un communiqué rendu public à cet effet, «ces brigades présentes sur toute l’étendue du territoire et dont les activités débutent le 29 septembre, sont notamment chargées de : la surveillance du routier ; la constatation de tout acte de nature à porter atteinte à l’intégrité du patrimoine routier national et la verbalisation des contrevenants ; la prise de toutes les mesures conservatoires pour la cessation des atteintes au patrimoine routier national».
Aussi, poursuit le communiqué, «est-il demandé à toute personne physique ou morale participant de quelque nature que ce soit à la dégradation du patrimoine routier national de prendre toutes les mesures correctives avant le passage de nos équipes, sous peine des sanctions et amendes prévues par la réglementation en vigueur». Les routes menant à certains quartiers de Libreville sont effectivement dans un état de dégradation avancé. Que ce soit le long des principales artères ou sur les routes secondaires, le constat est alarmant. Ce qui provoque très souvent des embouteillages le long de ces voies. Ces brigades permettront-elles freiner la destruction du patrimoine routier national par des tiers et autres opérateurs économiques ? Par ailleurs, cette décision s’étendra-t-elle à l’intérieur du pays ? Le ministère de la Promotion des investissements ne devrait-il pas plutôt porter un regard plus avisé sur la construction des routes, dont la qualité laisse également à désirer ?
5 Commentaires
Très bonne initiative. Mais faut juste pas que ces agents se lancent dans l arnaque. Qu’ils se servent au lieu de Servir l Etat. Comme certain policiers, gendarmes, agents de la Mairie et agents du Ministère des transports, etc. Qui escroquent les automobilistes dans la ville.
Finalement quelle sera le role des TP dans chaque provinces ?
Le Gabon est-il devenu une Grande agence à la tete de celle-ci se trouve ALI Bongo comme directeur general de l’agence ?
La création d’une telle agence laisse supposer que nos routes sont dans cette état à cause de vandales qui les détruirait. C’est une farce ou notre cher gouvernement considère sérieusement que nos pluies diluviennes sont des vandales qu’il mettront en prison?
Il devrait plutôt commencer par faire des routes de bonne qualité, un système de canalisations assez important pour drainer notre importante quantité d’eau de pluie, etc…
Je me demande ce qu’ils ont à rejeter tout sur les autres! Au lieu de développer le pays, de trouver des idées intelligentes pour nous sortir de l’indigne misère dans laquelle cette oligarchie plongent les Gabonais en s’accaparant 90% de nos richesses pour assurer leur train de vie, ils cherchent les poux sur la tête des chauves, ils morcellent l’etat et dépouille l’administration centrale de sa raison d’etre la réduisant à n’etre qu’un gratte-papier (sans budget de fonctionnement précisons le), ils font des procès kafkaeins,etc…
Il est dommage que quoi qu’ils inventent encore pour justifier le pillage du pays, ces boulimiques oublient que les foyers de tension qu’ils s’amusent à créer tout autour d’eux finiront par les brûler eux-meme lorsqu’ils auront consumer toute leur pudeur et le respect pour leurs responsables plongés dans la brume opaque de leurs illusions illusoires.
Que Dieu aie pitié du Gabon!
Le problème risque de se poser au niveau de la gestion de cette antite car ces derniers risquent de virer au raquettage des usagers si les salaires ne sont pas conséquent
Mon dieu où va-t-on avec ce pays? Donc se sont les riverains qui détruisent les routes au Gabon? Là c’est fort, et le gouvernement et ceux applaudissent ce genre de décision, vou vous moquez des gabonais. Le poste de Elle est profond et la vérité est là.
La route au Gabon souffre de son insuffisance et d’un manque criant d’entretien. Que de créer des agences, peut on comprendre ce que sont devenus le FER 1, FER 2 et les TP? Vive la cacophonie dans notre pays émergent!