D’où viennent le Sida et Ebola ?
Alors que les deux infections n’ont encore révélé aucun traitement ni vaccin officiel, des scientifiques, acteurs politiques et de la société civile africaine ont lancé une pétition à l’Union africaine (UA) pour une enquête sur l’origine des 2 pathologies.
Si depuis plusieurs décennies la communauté internationale dit œuvrer dans la recherche de soins appropriés pour la guérison du Sida et de la fièvre hémorragique due au virus Ebola, responsables de plusieurs millions de morts sur le continent, les deux infections n’ont, jusque-là, jamais révélé leur origine. Un constant sur lequel se sont récemment penchés des scientifiques ainsi que des acteurs politiques et de la société civile africaine, qui ont pointé un doigt accusateur vers le mutisme et l’immobilisme de l’Union africaine (UA) sur la question. Proposée par le Pr Pascal Adjamagbo, enseignant-chercheur à l’Université Paris VI (France), avec la collaboration des Drs Guy Alovor et Kanyana Mutombo, la pétition qui compte à ce jour 703 signataires repose sur 8 principaux points et milite pour la mise en place, par le Conseil de sécurité de l’ONU et l’UA, d’«une commission d’enquête internationale sur l’origine du Sida et de l’Ebola». Pour les auteurs de la requête, trop de zones d’ombre entourent cette affaire.
Aussi, critiquent-ils le silence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur «la question scientifique de l’origine réelle du virus et les manipulations à l’origine de sa diffusion pour le combattre efficacement». De même, ils relèvent «l’irrecevabilité scientifique des thèses sur la transmission en Afrique, des virus du Sida et de l’Ebola à l’homme en provenance de certains animaux qui en seraient des porteurs sains». Pour eux, si les 2 espèces ont cohabité pendant des millions d’années sans que de telles maladies n’aient été découvertes, leurs origines sont «indiscutablement» humaines. Plus précisément, soutient la pétition, l’apparition des 2 maladies est le contrecoup d’une initiative humaine : la mise au point «d’armes biologiques de destruction massive». Une déduction qui n’est pas sans rappeler le programme COAST développé par le régime sud-africain de l’Apartheid entre 1980 et 1994, consistant en la mise au point et les manipulations desdites «armes», «dirigées sélectivement contre les populations noires d’Afrique, et incarné par Dr Wouster Basson surnommé «Docteur la Mort», comme le rapporte le journaliste français Tristan Mendès France (…), dans son livre «Dr la Mort. Enquête sur le bioterrorisme d’Etat en Afrique du Sud», publié en 2002.
Une véritable enquête sur l’origine des 2 maladies, estiment-ils, permettrait «par nécessité morale» de lever le doute sur toutes les accusations portées contre l’Occident, et «par nécessité politique et stratégique», de «mettre fin le plus tôt possible au manque de réaction des autorités politiques africaines en vue d’agir efficacement et énergiquement en amont sur les causes premières des épidémies du Sida et de l’Ebola en Afrique». Faudrait-il, à terme, arriver à la création d’un «Tribunal spécial sur le Sida et l’Ebola» ? Les auteurs de la pétition répondent par l’affirmative. Rien n’est, pour autant, gagné dans cette affaire qui comporte de gros enjeux.
Pétition consultable ICI.
3 Commentaires
Le drame de l’Afrique c’est nos hommes politiques jaloux du maintien de leurs privilèges matériels, que de milliers de leurs frères meurent du fait de ces deux pandémies est le cadet de leur souci, les alertes et les tentatives de solutions viennent toujours d’ailleurs ( occident notamment)
A partir du moment ou la paternité de la recherche scientifique africaine sera confiée aux occidentaux ces problème ne vont jamais cessés!
Les occidentaux ne vont jamais accepter le développement du continent, jamais!
En France, la françafrique est désormais relayée par des intellectuels et tous ne veulent pas que l’Afrique leur échappe et ce sera toujours ainsi et rien ne changera. regarder le cas du cirmf à Franceville! ou vont toutes les publications de ce centre? regarde le problème du Pr MAVOUNGOU! Un ministre gabonais célèbre et qui venait d’être congédier déclarait lors de son passage au ministère de la santé que les noirs étaient plus propice au sida selon la Professeur MONTAGNIE. et lui en qualité de Professeur, il l’a aussi accepté comme du pain béni! que peut faire l’Afrique des personnes de ce genre!
On ne peut que se féliciter que le problème de l’apparition de ces deux virus,soit posé, cette fois-ci par des africains. Les origines données par des scientifiques occidentaux est contestable, ne serait ce que parce que des faits insolites accompagnent ces 2 virus: Au début de l’apparition du Sida, les USA avaient prétendu qu’il était porté par les Haïtiens. Or, l’ile d’Haïti n’a pas de singes. L’épicentre du Sida en Afrique était situé dans la zone de la RDC,or, on sait que Mobutu avait laissé ce pays aux américains, qui se livraient à des expériences occultes dans les forêts. On peut dire la même chose d’Ebola. Au Gabon, curieusement il est apparu dans la région où le Centre international des recherches de Franceville procède souvent à des expériences.
Ebola et le Sida sont certainement les fruits (les conséquences) de la guerre froide. A l’époque, les pays dits occidentaux étaient arrivés à la conclusion que l’Afrique étant condamnée à la pauvreté (par leur fait), à terme, tous les pays africains deviendront communistes, et de ce fait, il leur sera difficile de résister à toute invasion. Au mieux, même si tout le monde ne peut être converti au communisme, la démographie galopante dans la pauvreté de l’Afrique, ferrait que des hordes d’africains traverseraient la méditerranée pour aller chercher une bonne vie en Europe (ce à quoi, nous assistons actuellement). Enfin, pour protéger la tribu blanche installée au sud de l’Afrique, il fallait des gros moyens.
La solution trouvée fut de réduire scientifiquement la population noire. Cette politique cadrait par ailleurs avec l’idéologie des extrêmes droites occidentales, qui outre les nègres visait les homosexuels. Et c’est ici que, dans le cas du Sida, cette solution s’est retournée contre eux, puisque les homosexuels blancs n’avaient pas de scrupules à copuler avec ceux de leur congrégation de couleur noire. C’est pourquoi, les 1ers sidéens blancs furent essentiellement des homosexuels ( l’acteur Rock Hudson).
Je termine là.