Le président du Parti social-démocrate est convaincu que le duel annoncé Front de l’opposition pour l’alternance/Majorité républicaine et sociale pour l’émergence peut encore être perturbé. Plus que jamais, il en croit en ses chances. Mais, en faisant feu de tout bois, ne risque-t-il pas de donner une autre image de lui ?

Pierre-Claver Maganga Moussavou. © D.R.
Pierre-Claver Maganga Moussavou. © D.R.

 
Plus de 20 ans et 3 tentatives plus tard, il continue de croire en sa bonne étoile. Il continue de chercher à dépasser cette position. Officiellement arrivé, à la surprise générale, 4ème lors de la présidentielle de 1993 avec 3,60% des voix, Pierre-Claver Maganga-Moussavou croit toujours que, tôt ou tard, la victoire lui sourira. Pris en tenaille entre le Front de l’opposition pour l’alternance et la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, il essaie de trouver sa voie. Quand il lance un tonitruant : «Ali et Myboto sont des voleurs», il essaie de renvoyer dos-à-dos, les 2 principaux camps du champ politique national. Quand il assure que «le chef de l’Etat est complice des crimes rituels », il veut marquer sa distance d’avec Ali Bongo tout en se rapprochant du petit peuple, victime de cette pratique barbare. Quand il révèle qu’un «éminent membre de l’Union Nationale (lui) avait demandé comment faire pour barrer la route à Mba Obame», il cherche à semer la discorde au sein de cette formation qui, quoi qu’officiellement dissoute, demeure le fer de lance de l’opposition.
Le président du Parti social-démocrate est convaincu qu’il existe encore un espace à occuper. Il croit qu’avec le temps, les querelles de personnes et autres conflits d’ego vont finir par fragiliser le Front de l’opposition pour l’alternance. Il observe avec curiosité et intérêt la frénésie autour de Jean Ping et en déduit que tout est possible à celui qui s’oppose de façon frontale à Ali Bongo. Se livrant, au fond de lui, à une arithmétique ethno-provinciale, il croit pouvoir fédérer, en son nom, le Sud du pays. Evidemment, pour y croire si fort, il mise sur une chute totale d’Ali Bongo. C’est pourquoi, il n’a de cesse de l’associer à Maixent Accrombessi, convaincu que le directeur de cabinet ne peut qu’entraîner le président de la République dans l’abîme de la désaffection populaire. Les diatribes d’Alain-Claude Billié-by-Nzé à son endroit ne sont pas pour lui déplaire puisqu’elles en font une victime des outrances et de l’arrogance supposée de l’actuelle majorité.
Quelque peu en réserve depuis 2009, Maganga-Moussavou est, plus que jamais, à la reconquête au plan national. Aujourd’hui plus qu’hier, il jauge ses contemporains à qui il se mesure. Et, personne ne l’impressionne vraiment. A ses yeux, Ali Bongo est trop éloigné des Gabonais et du petit peuple qui ne lui pardonneront jamais de s’être entouré de cette fameuse «légion étrangère». Pour lui, Jean Ping est «hors sol». Il est intimement convaincu que jamais l’ancien président de la commission de l’Union africaine ne pourra capter l’électorat d’André Mba Obame dont il a tant besoin. Pendant ce temps, il se pose en M. Propre et en profite pour vendre sa théorie de la «provincialisation» qui, croit-il, peut respecter les particularités et flatter les particularismes tout en songeant à la nation. Ce faisant, il anticipe une réponse à la rengaine de la majorité sur l’absence supposée de projet dont l’opposition serait coupable.
Vengeance ou revanche
Comme toujours, le maire de Mouila se croit plus intelligent, plus rusé et plus en phase avec les populations que ses concurrents potentiels. On le présente comme un ancien ministre de la Planification ? Il en profite pour rappeler qu’il fut gouverneur Banque mondiale et FMI pour le Gabon, se donnant ainsi la dimension technocratique que pas grand monde ne reconnaît à Ali Bongo tout en indiquant qu’il a des entrées à l’international comme Jean Ping. On le décrit comme un produit du «système Omar Bongo», il s’ingénie à se dépeindre sous les traits d’un paysan, d’un bouvier, bien installé sur ses terres entre Mouila et Moutassou. Bien sûr, il ne manque pas de souligner qu’il est instruit et que son épouse aussi l’est. Au-delà, il saisit toutes les opportunités pour laisser s’insinuer que son épouse est une authentique gabonaise, qu’elle est «bien de chez nous», comme l’affirmait son affiche de campagne à la présidentielle de 1993. Il ne rate pas une occasion de rappeler qu’il connait bien l’ensemble de la classe politique. De ses va-et-vient entre la majorité et l’opposition, il veut faire une force, un atout. Pour la première fois, peut-être, il semble assumer et revendiquer l’ensemble de son parcours.
Maganga-Moussavou a souvent confondu assurance et arrogance. En se montrant toujours sûr de lui, il n’a pas toujours mesuré la portée de ses actes et choix politiques. Il veut désormais laisser croire qu’il a mûri, tiré les leçons du passé et gagné en sagesse. Mais, ses attaques au mortier sur tout ce qui bouge laissent songeur. On ne peut pas encore dire s’il agit par revanche ou par vengeance. Or, si la revanche repose d’abord sur soi-même, sur ses propres manquements et erreurs, la vengeance vise à faire payer aux autres des fautes. Elle se nourrit des reproches qu’on leur fait. Et des reproches, Maganga-Moussavou en a fait récemment à tout le monde….
 

 
GR
 

35 Commentaires

  1. Constance dit :

    A Roxanne , »Vengeance ou Revanche , Assurance ou Arrogance ……. » je découvre ta plume et suis ,chaque ligne un peu plus,seduit par tes rédactions !
    Difficile de donner son point de vue apres une telle lecture !
    Je me suis toujours posé les memes questions sur PCMM !
    Arrogant? oui je le crois.Sur de lui ? évidemment ! il fallait en avoir devant le pére BONGO !
    Sa stratégie actuelle le perdra,d’autres viendront certainement devant ALI et le « ringardiser » de facto !

  2. PIP dit :

    C’est bien beau de rever…C’est gratuit. Mais la réalité c’est que le Gabon ne se limite pas à Mouila…

  3. le puant dit :

    PCMM , est un compatriote courageux ! Ne l’avait-il pas démontré du vivant de BONGO !?
    Aujourd’hui quand on cerne de prèt le comportement de certains hommes politique , ils ont peur de se démarquer vis-à vis du système ! Ils parlent dans les couloirs et jamais ouvertement comme l’ont fait PCMM et JABO sous OBO !
    Et aujourd’hui , c’est ADIA , PING , AMO ! C’est ça le courage que certains ( soit disant ) pédégiste n’ont pas .
    PCMM , JABO , AMO , ADIA , PING ; vous etes des vrai GABONAIS et vous assumés vos actes . SOUTIEN TOTAL .

  4. theodoro dit :

    ce personnage plein de suffisance et d’arrogance me laisse pantois il a un culot monstre voila quelqu’un qui depuis plus de 30 ans est fonctionnaire et milliardaire cherher l’erreur ce n’est que possible au Gabon a lui seul c’est quelqu’un qui reunit toute les tares et l’archetype de ce qui est interdit de faire dans un pays normal, mais j oubliais on n’est au Gabon. Il est venu nous expliquer que il y a quelques annees au Dossier de la RTG avec un toupet qui le caracterise que sa richesse il la doit a tout les credits qu’il a recu quand il etait fonctionnaire bref pour conclure il est le parfait example de ce qu’il ne faut pas faire mais ce qui aime la facilite le suivront comme dit le leitmotiv politique les promesses n’engage que ceux….. que Dieu vienne en aide au Gabon,

  5. tara dit :

    Il a surement quelque chose derrière la tête c’est sure, car il n’y a pas une seule raison que PCCM puisse gagner une élection présidentielle au GABON. Pourquoi jouer les troubles fêtes???
    l’avenir nous dira

  6. Madouaka dit :

    Roxane Bouenguidi , Griffin Ondo Nzué gabonreview tient la deux amoureux des mots et des sujets de fonds.
    C’est une bonne analyse politique.
    Une idée que je souhaiterai que l’on retienne de Maganga Moussavou c’est son projet de «provincialisation» même si on peut noter que PMM y tenait aussi a sa manière avec la fameuse loi 15-96 . Pour moi depuis 1993 il tient là une grande idée si notre pays pouvait donner plus de poids collectivités locales nous ferons grand un pas vers le développement. Tout centraliser au niveau du gouvernement est une erreur monumentale. Regardons les vrais pays les USA avec ses états, l’Allemagne et ses landers, la France et ses région , la Belgique…

  7. le gros dada dit :

    Pour l’heure PCMM est dans son rôle si l’on considère que l’homme politique aspire à la conquête du pouvoir. Y’a pas de raison qu’il fasse le lit à BOA ou PING à plus de 21 mois de la présidentielle.
    Si d’ici là il n’arrive pas à se faire un électorat, la sagesse commade qu’il se range derrière le candidat mieux classé et idéologiquement proche de lui. C’est seulement à ce moment que les gabonais sauront véritablement les aspirations de ce monsieur.
    attendons!

  8. Le maréchalat du Roi Dieu dit :

    Arrogance le peuple n’en pas besoin , le people veut quelqu’un proche de lui ce qu’essait de faire Ping en allant de quartier en quartier .S’il faut mésurer la popularité des opposant Ping est le plus coté en ce moment meme si 2016 est encore loin .
    C’est juste mon point de vu .

  9. douckdouk dit :

    Que PCMM sache que le gabon ne se limite pas à sa ville de mouila,où il se dit roi- il ferait mieux de s’alligner avec les autres, l’orgueil ne paie pas. A défaut, comme il se dit ci et là, il attendrait la nomination de la Vice Présidence- ce qui conforte sa position du chat et la souris

  10. Pas posssible dit :

    Il faut des gents comme ça pour donner un peu de piment dans ce monde politique souvent trop répétitif…. PCMM je te soutiens, exprime tes convictions. C’est ça qui manque aux Gabonais…

  11. Nzalemutubu dit :

    Le PSD c’est maganga +Maganga+ Maganga ma Musabu ! Allez-y comprendre ! On est ou là?

  12. valet des Bongo dit :

    Manganga tu es un aigris, arrogant comme les émergents,peut etre que c²est toi le candidat que Ali a denicher pour diviser lopposition.Mais reveille toi et sort de ta bulle moulvinoise. Depuis 1993 tu est candidat a chaque election presidentielle et on ne te vote qu²a Mouila, tu na jamais eu plus de 2%. donc coninue ton jeu on sen fou de toi,avec ou sans toi le Front vaincra les Bongo, tu ne represente rien sur le plan nationale, tu na aucune carure internationale.Ton pedigrer ne vaut pas celui de Jean Ping et tu es jaloux de lui comme ton mentor ALI BONGO

  13. le kibaguiste dit :

    J’aime Ping parce qu’il est le seul opposant qui attaque frontalement Ali. Ben Moubamba est devenu est opposant convivial.Maganga essaie de se réveiller en attaquant le pouvoir.Ping prend de l’avance parce qu’il fait un gros travail de proximité. Si Amo ne se presente pas, je pourrai voter Ping mais j’attends connaitre son projet de société, les reformes indtitutionnelles qu’il compte engager.Quoi qu’on dise Ali avait un projet de société interressant sur le plan social même s’il n’arrive pas à le mettre en pratique

  14. Legabonais dit :

    VOILA CE QUE NOUS APPELONS LA DÉMOCRATIE DANS TOUTES CES FORMES
    Bravo à tout le monde ici!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  15. jean - jacques dit :

    Le taux du chômage au Gabon nos fameux opposants des postes sont la cette situation, ils sont bien au chômage.
    Vous avez été au gouvernement c’était juste pour renforcer vos boeufs, moutons et poulets, le changement doit commencer aussi chez vous dites à votre femme de laisse d’autres le poste de député.

  16. Gabson dit :

    Les Maganga, les ba Ndaot, Mayila et consorts pèsent quoi en terme de voix? Tous réunis c’est même pas 2%. Par conséquent, Maganga peut toujours courir.C’est d’ailleurs même une bonne chose qu’il se dévoile et ne fasse pas partie du Front. Le seul et unique candidat capable et de battre Ali dans les urnes (assez facilement vu le taux d’impopularité grandissant et viscéral à l’endroit d’Ali et des Bongo plus généralement ), et de faire échouer son énième plan machiavélique pour le passage en force de 2016 ne peut sortir que du Front Uni. Je ne focalise pas sur Ping à qui je reconnais pugnacité et courage. Quel que soit le candidat qui sera désigner (Femme,Homme, nordiste, sudiste, ouestiste,estiste,centriste…), il battra Ali.

    • l'alter ego dit :

      Vous êtes sérieux en considérant PING comme opposant! donc une alternative à ALI????? si oui, j’ai bien peur qu’ils ont bien raison ses hommes politique en faisant preuve d’un tel manque de respect car nous ne serons jamais un peuple considérable avec une telle amnésie collective…

  17. Maganga confond Mouila et le Gabon entier. Tu ne fais et ne fera jamais le poids seul retranché dans tes certitudes et tes gesticulations stériles. Et tu n’auras jamais la dimension d’un PMM ou d’un AMO pour pouvoir contrer Ali Bongo en 2016. PMM a battu Omar Bongo en 2005 et AMO a donné une fessée à Ali 9% en 2009. Toi tu ne pourras jamais rien. Ton seul jeu reste jeu reste de cautionner Ali dans sa bêtise en faisant fi de jouer aux opposants de pacotille.Si tu rejoins le Front et que tu es désigné, là on pourra voter pour toi et c’est ta seule chance. Sinon, zéro pointé. L’intérêt supérieur de la nation, sais-tu seulement ce que ça veut dire?

  18. IPANDY dit :

    Je trouve le dernier paragraphe de cet article très intéressant. Je suis d’avis avec l’auteur surtout quand il ou elle dit  » qu’il s’attaque à tout le monde sans savoir le but ». Par ailleurs j’aimerai rappeler à ROXANE sa fonction: journaliste. Dans les premiers paragraphe on aurai dit que c’est le guillaume soro gabonais qui critique, comme à son habitude, un opposant. Malheureusement on a l’impression que vous, en tant que journaliste, vous avez reçus un plis pour insulté monsieur MAGANGA. Excusez moi ROXANE, mais c’est l’impression que j’ai en lisant le début de votre article. Je pense que l’auteur a une posture qu’il ne devait pas avoir. MAGANGA comme tout gabonais peut croire en ses possibilités de devenir président. Je dis aussi qu’il ne peut y arrivée seul sans soutiens des autres, c’est pourquoi le fait de le voir s’attaquer à tout le monde m’intrigue un peu.

  19. Roberto dit :

    Maganga-Moussavou, l’homme du passé qui a aussi bien bouffé.

  20. Petit Yannick dit :

    Je suis pour une troisième voie.L’élection de 2016 ne doit pas se limiter à une bataille rangée entre entre le PDG et l’UN qui pour moi se ressemblent un peu trop. Entre ces deux là, le débat sera trop politisé; les idées et propositions de développement seront relégués au second plan.
    Le président du PSD peut-il incarné cette troisième voie, je ne pense pas…mais qui?

  21. Moutouki dit :

    L’ancien vice président de la république Divungui vient de rejoindre le front Republicain. AH ALI a chaud. La légion étrangère tremble, les gabonais s’unissent pour reconquérir leur pays.

  22. Essono pierre dit :

    Tout ce que mes compatriotes disent sur ce réseau est sidérant, parce que l’attention du public est obstinément amenée à se fixer sur quelques individus. La politique que les uns et les autres devrions attendre des tenanciers de ce site, est assurément une plume qui ne se limite pas à la peinture des personnalités de notre home politique. Nous avons besoin d’un vrai programme société. Au-delà de ce fameux programme de l’émergence économique dont on nous rabâche les oreilles depuis cinq ans et acheté à grands frais à un expatrié – et vendu à d’autres pays, et à ce sujet, beaucoup soutiennent que la France ne permettra jamais à si peu de frais à ses colonies d’Afrique d’atteindre l’émergence –, j’aimerais qu’on me dise que, quelque part ailleurs, il existerait un ou plusieurs autres projets, à partir desquels nous devrions commencer à réfléchir sur notre propre avenir et trouver notre futur président.

    • La cigale dit :

      @Essono Pierre. Le projet des Gabonais est connu : faire du Gabon une démocratie véritable qui respecte les droits des uns et des autres et où quand on est battu on s’en va, sortir le Gabon des mains d’une famille et le rendre à son peuple, rendre les revenus du pétrole, du bois, du manganèse aux Gabonais et non à une famille… Réfléchissez à ce que tout cela implique et vous verrez que c’est un vrai projet… Sinon, on n’a plus à se dire

  23. Mandela dit :

    @ Essono pierre ,
    Faudrait il sortir de Harvard pour avoir du bon sens ?
    Nous vivons au Gabon , pourquoi prendre des expertises extérieures pour  » solutions divines  » ?
    Je suis d’accord avec ton analyse mais il y a de nombreux compatriotes qui ont , bénévolement , proposés des solutions au président Ali pour améliorer le quotidien des gabonais …

  24. JOJO dit :

    Mon peuple a moi! si seulement on pouvais voir cette mère qui s’appelle Gabon… Croyez moi, Toutes douleurs ne demandent que soulagement de la par de celui qui souffre. tout emprisonnement ne demande que liberté de la part du prisonier. Ceci dit a l’heure actuelle, le Gabon ne demande qu’une chose : La liberté. Et cette liberté passe par la libération du fauteuil présidentiel. Il n’éxiste aucun pays ici bas qui connaisse le develepoment sans alternance du pouvoir. tant que le pouvoir est confisqué par une famille, une classe d’individu, une réligion,etc. Il n’y a point developement. si nous voulons un developement effiscient revoyons notre constitution. mandat de 5 et renouvelable une fois. Suffrage universelle obligatoire donc plus de 50% pour être élu. Regardez les pays dit developés. ce qui est le cas pour les pays africain appliquant cette politique.Stop au président élu avec 10% ou 20% de voix des électeurs et même pas de la population de leurs pays respectifs.

  25. Le POPO, vrai President du Gabon dit :

    nous n’avons pas besoin de vos voix pour rester au pouvoir. Nous on a l’armée, la CENAP,la CC et le ministère de l’interieur. Donc, comme ce fut le cas en 2009, on va tripatouiller et ceux qui vont bouder on va les abattre comme des chiens, comme ce fut le cas a Pog. Vous nous appelez ‘légion étrangère ». Et bien OUIIII nous sommes ertangers et c’est nous qui vous gouvernons que vous le vouliez ou pas…….Autant que nous sommes nous avons des passeport francais pour certains et americains pour d’autre. Donc vous ne pouvez rien nous faire, si ce n’est la fermer et nous regarder silencieusement depecer votre pays pour allez construire chez nous….Bande de cancre gabonais!!!

    • Bil Ngana dit :

      @M. « Le Popo, vrai président du Gabon ». Bonjour, cher frère ! Je réagis à ton mot avec un réel sentiment de déception. C’est pour cela qu’il me vient à l’idée de te rappeler cette pensée d’Einstein, afin de te remettre, si possible, sur le droit chemin. Ce célèbre scientifique, mondialement connu, disait en effet : « Quand on pense comme un marteau, les choses prennent l’allure d’un clou… » Ceci pour te faire comprendre que les Gabonais auraient pu se réjouir de te savoir dans le poste que tu occupes actuellement si, en y déployant tout ton savoir-faire, tu usais aussi de tout ce qui est en ton pouvoir pour que les leviers auxquels tu as accès (et à ce poste, tu as accès à presque tous) parviennent à faire fonctionner correctement la cité. Mais, sans devoir te faire aucune démonstration, il apparait clairement que tout est sens dessus-dessous dans ce Gabon-là : des revendications multisectorielles, lot de nos lectures quotidiennes dans la presse ; des espoirs déçus dans de nombreux domaines (le logement est l’un d’entre eux) ; aucune amélioration du panier de la ménagère depuis cinq ans (les Gabonais prétendent qu’ils vivaient mieux il y a cinq ans, même si l’on peut gloser là-dessus) ; des caisses de l’Etat totalement vides (et incapables, d’une année à l’autre, d’apporter la moindre solution aux problèmes mineurs des administrations) ; de nombreuses résolutions présidentielles sans lendemains (tel ce fameux plan stratégique Gabon émergent, totalement inapplicable puisqu’il s’agit d’un simple copié-collé). La liste n’est pas exhaustive, au regard de ce que savent, voient et entendent les Gabonais ! Tu veux nous faire croire que ce beau désordre n’est devenu possible, sans doute, qu’à cause des décisions mal réfléchies par des personnes qui, comme toi, titulaires de passeports étrangers, s’imaginent qu’ils iront vite se cacher dans le tréfonds d’un pays inconnu ? Tu me rappelles certains Nazis… M. « Le Popo, vrai président… », au lieu de faire profil bas après avoir donné autant de si mauvais conseils à ton employeur, après avoir mal fait le boulot pour lequel l’Etat gabonais te paie si grassement, au lieu de t’approprier les préoccupations véritables de ton protecteur qui cherche désespérément à se faire réélire, au lieu de te soucier du bien-être de ce pays qui t’a si gentiment, si généreusement accueilli, au lieu de tout cela, tu prends de grands airs de suffisance et tu t’abaisses jusqu’à l’insulte ??! Pourquoi ? Et puis, c’est quoi cet appendice de « …vrai président du Gabon » ? Voudrais-tu nous signaler de façon péremptoire, au cas où nous ne le saurions pas, l’existence bien réelle d’un faux président du Gabon ? Ou alors, nous donnes-tu à comprendre que notre pays va si mal parce que nous disposons en ce moment d’un « VRAI PRESIDENT DU GABON » PAR PROCURATION, irresponsable et très léger par nature puisque non comptable de ses actes à la fois devant les électeurs gabonais, donc devant notre Justice, et devant l’Histoire, y compris celle de son pays d’origine ? Ce ne sont là, en toute amitié, que de petites interrogations capables, je crois, de t’aider à retrouver sereinement ton chemin.

  26. Alexandre dit :

    il veut prendre de l’importance pour plus tard ralier un des deux camps car lui même sais qu’il ne peut pas gagner

  27. kango dit :

    @ le Popo tout ce que tu racontes n’est qu’idiotie

  28. Mandela dit :

    « Le Popo  » motive les troupes autrement !

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