Des tournées politiques dans l’hinterland financées par Ali Bongo
Pour leur permettre d’aller expliquer aux populations les réalisations de son septennat et d’occuper ainsi le devant de la scène politique, le chef de l’Etat a lui-même apporté les financements de ces «mini-campagnes» au Premier ministre Daniel Ona Ondo et aux ministres.
Depuis trois à quatre semaines, le Gabon vit une certaine effervescence avec les visites à très forte connotation politique des membres du gouvernement dans leurs fiefs politiques. «Face aux descentes sur le terrain, quartier par quartier, localité par localité, de Jean Ping, le président Ali Bongo a demandé que le gouvernement soit plus présent sur le terrain», affirme un ministre originaire de l’Ogooué-Maritime.
C’est ainsi que l’on a vu le Premier ministre, Daniel Ona Ondo, faire une tournée dite républicaine dans sa province d’origine, le Woleu-Ntem. Accompagné de l’ensemble des ministres originaires du septentrion, et notamment de Fidèle Mengué m’Engouang, qu’on n’avait pas souvent vu à pareille «fête», et d’un grand nombre de hauts fonctionnaires et de cadres d’entreprises publiques et privées, le chef du gouvernement qui ne sait parler qu’aux Woleuntémois, a visité les cinq départements de cette province : l’Okano (Mitzic), le Haut-Como (Medouneu), le Haut-Ntem (Minvoul), le Ntem (Bitam) et le Woleu (Oyem et le district d’Akam-Essatouk). Daniel Ona Ondo a lancé un appel à se rassembler derrière le chef de l’Etat «parce qu’il a nommé deux fils de la province au poste de Premier ministre en deux ans», c’est-à-dire en 2012 pour Raymond Ndong Sima, et en 2014 pour lui-même. Un peu court comme message, mais le Professeur d’économie dit avoir beaucoup aimé cette tournée.
Un peu avant le chef du gouvernement, ce sont les trois ministres originaires de la Nyanga (Séraphin Moundounga, Etienne Dieudonné Ngoubou) s’étaient rendus dans les cinq départements de leur province d’origine, à savoir Mougoutsi (Tchibanga), la Douigny (Moabi), la Haute et la Basse Banio (Mayumba et Ndindi), la Doutsila (Mabanda) et Mongo (Moulengui-Mbinza). Objet de cette visite qui coïncidait avec l’inauguration du pont de Mayumba (520 mètres) : «rassembler les filles et les fils de la province derrière Ali Bongo», selon les propos du ministre de la Justice.
L’Estuaire n’a pas été en reste. Le Komo-Mondah, dont le chef-lieu, Ntoum, a connu récemment un redécoupage administratif avec l’érection de trois arrondissements dans la ville qui s’étend dorénavant de Ntoum-Centre (devenu le premier arrondissement) à Bizango-Bibere et Bikélé (troisième arrondissement), a reçu pendant cinq jours le ministre de l’Economie et de la Prospective, Christophe Akagha Mba. Pour cette première tournée en qualité de membre du gouvernement, Christophe Akagha Mba a fait parler son cœur. Passant par tous les quartiers de Ntoum, et dans les villages et hameaux du département, le neveu de Casimir Oyé Mba s’est élevé contre les divisions, et, vantant les «bienfaits» de l’Emergence, il a prôné «l’unité et la cohésion des filles et fils du département du Komo-Mondah, et au-delà».
Quant au ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Désiré Guédon, il a fait une tournée de quatre jours à Gamba et dans le département de Ndougou. Remise de dons en tout genre, visite d’exploitations agricoles, de structures scolaires et sanitaires – tel a été le contenu de sa visite dans son fief. Originaire de Gamba, Désiré Guédon a démontré sa maîtrise des structures sociales de sa ville natale par le discours qu’il a tenu à chaque étape, par les questions qu’il a posées, et par les propositions qu’il a faites. Mais l’objet de la visite était, ici aussi, de présenter aux populations les réalisations du président de la République depuis son arrivée au pouvoir en 2009.
Toutes ces visites, ainsi que d’autres à venir, ont reçu leurs financements du chef de l’Etat, selon des sources dignes de foi. Ce qui paraît, a priori, normal. Quelque chose s’est grippé depuis quelques mois, et il le sait. Avec son habileté consommée, il veut donc que ses ministres aient ou gardent un lien charnel avec leurs localités à vingt-trois mois de la prochaine élection présidentielle. Alors, au Premier ministre et aux membres du gouvernement de montrer que «le coeur y est», au lieu de faire «le service minimum» !
La seule crainte exprimée, dans l’opinion, est celle de voir les principaux dossiers de l’Etat délaissés au profit de ces tournées politiques et de leur côté festif. «La fête, oui, il en faut de temps à autre, mais parons au plus urgent, les dossiers administratifs», s’indigne un membre de la société civile.
0 Commentaires
Mes compatriotes du nord vont manger ta nourriture ,danser ta music , prendre ton pognon mais quand meme te montrer la porte le matin venu. Tu n’auras rien ALI !
Ils ne vont rien manger ni prendre un quelque pognon Ona ondo a tout mis dans sa poche comme chez ses beau parents les bamilékés
vraiment Gabonreview dans quel pays dans le monde vous n’avez vu des membres du gouvernement aller expliquer la politique de leur parti voir a transmettre leur ideaux economique ? citez moi lesquel parfois faut pas jouer l’aveugle chez les autres selon vous et a vous ecouter tout ce que fait le gouvernement ets mauvais et tout ce que dit l’oposition est bonne aprendre tout en sachant que tout ces leaders de l’oposition etaient au mangeoires y a de cela quelques annees. Donc si je vous suit tout ce qu’ils faisaient quand ils etaient au mangeoire ne souffrait d’aucunes critiques comme quoi l’Africain a la memoire tres courte.
Et votre créole donne quoi en français?
Il faut dire la vérité. Gabonreview est né d’incompréhensions. Ils étaient auparavant à Gaboneco ; et du vivant d’Omar Bongo, Gaboneco était tout aussi critique avec les tenants du pouvoir, mais toujours dans l’éthique et dans la déontologie journalistique.
monsieur eclesias!dites nous,ce pays!nous sommes ignorant la dessus!si ce n’est pas une republique tropicale comme la notre!dites quel pays serieux ce trouvant dans l’état dans lequel nous sommes voit ceux qui sont chargés de resoudre leurs problèmes faire la fete!nous voulons vraiment savoir dites nous!merci
ALi Bongo « l’impunité » sera fini au Gabon lorsque toi et ta LEGION FAMILLIALE vous serrez arreté et partirez du pouvoir. tu n’est pas crédible ALI, ont te connait depuis, ont connais ton Histoire,ton parcours, et l’Histoire de l’Heritage volé au gabonais pendant 47ans que ton « pere » ta laissé. Tant que toi et ta famille serez au trone,l’impunité continuera. Tes propos incantatoires bernent les imbeciles, rassurent tes soutiens et renforcent la determination de ceux qui veulent vous chasser du trone toi et ta LEGION POLITICO-FAMILLIALE.
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ONT te connais « petit bongo », tu n’est un Mystere pour personne.tu peu te payer toute les interview possible, meme le Pape pourrait intervenir en ta faveur que rien n’y fera. Tu es un Criminel, tu aime l’homosexualité, le bling bling, les voitures, les organes humains, les feu d’artifices, les voyages, les delires tel un Gros bébé, tu a detourné les fons du ministere de la defense pendant 10ans, depuis 2009 toi et ta légion etrangère vous siphoné les caisses de l’Etat, tu a emi un emprunt obligataire au nom de l’Etat gabonais mais toi et ton coquin ami le POPO vous avez mis les 435 Milliards dans vos poches.Tout ca ne peu pas disparaitre de nos esprit a cause d’une simple interview.
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« Rassemblez vous autour d’ Ali parce qu’il a nommé au poste de premier ministre, deux fils de la province » a-t’il avancé. Argument de pacotille et de bas étage qui donne le regrettable sentiment qu’on a rien de sérieux à exprimer à la populace, ou qu’on s’adresse à un auditoire d incultes ! Monsieur le Premier Ministre s’il vous plait,on était en droit d’ attendre de vous que vous décliniez les apports des gouvernements successifs de l’ émergence dans la province du Woleu-Ntem . Vous ne séduirez personne avec de tels propos.
Omar Bongo avait fait pipi dans sa culotte en 1990. Sans l’intervention des parachutistes français, il aurait fui le Gabon pour toujours. Ali lui fera caca dans son froc en 2016. Et cette fois la nébuleuse françafrique ne sera pas de son côté. Surtout que les centaines de milliards détournés depuis 2009 lui font tourner la tête et le rend arrogant et méprisant à l’égard même et de cette nébuleuse et de celles et ceux qui, au Gabon, l’ont aidé à faire son passage en force en 2009.Vous rajoutez à cela le contexte socio-économique et politique exécrable qui sévit au Gabon et vous comprendrez que les conditions d’un départ forcé d’Ali Bongo sont réunies. Sachant qu’il ( Ali Bongo) voudra gesticuler comme d’habitude dans zéro avec sa milice et ses bérets qui ne valent rien face à une autre force Armée, une force d’interposition internationale sera positionnée au Gabon en 2016. Que celles et ceux qui pensent que 2016 sera un 2009 bis se réveillent !!!
Le Premier Ministre du Woleu Ntem,ah quelle Republique!
c’est vraiment un gouvernement d’ambition,dixit ABO.Pauvre Gabon.
Les aigris? On vous connaît! Laissez nous avancer!
@ Manondzo
On te connaît aussi !!!!!