Makaya, 32 ans, présumé tueur de sa mère avec une barre de fer
Un Gabonais de 32 ans serait l’assassin de sa mère dans la nuit du 17 au 18 mars dernier à Bizango-rail, un quartier périphérique de Libreville.
Terrifiante histoire que celle d’un trentenaire gabonais qu’un faisceau de présomptions indique être l’assassin, à coups de barre de fer, de sa propre mère. Avant d’en arriver là, le présumé matricide, chômeur au demeurant, se complaisait dans l’oisiveté, poussant ainsi sa mère, selon le quotidien L’union qui relate les faits, à lui demander, tout récemment, de quitter la maison dans laquelle ils vivaient. Vraisemblablement, sieur Alain Makaya a mal accueilli cette injonction, ainsi que corroboré par un témoin qui a indiqué que «Jeannette était venue se confier à moi deux jours plutôt. Elle m’avait dit que si elle venait à être assassinée, son fils ne serait pas étranger à sa mort.»
S’appuyant sur des éléments de l’enquête menée par la police judiciaire (PJ), le quotidien gabonais révèle que le « jeune homme se serait servi d’une barre de fer pour commettre son forfait». Il aurait certainement surpris sa mère dans son sommeil avant de le prolonger définitivement. Il aurait ensuite tenté de dissimuler les traces de son acte en trainant le corps de sa maman hors de la maison familiale, et derrière une maison inachevée. Après quoi, il a versé de l’eau bouillante sur la dépouille mortelle en vue de brouiller les pistes et pouvoir se disculper.
Poussant le vice, sieur Makaya est allé lui-même à la gendarmerie de Melen et à la Police judiciaire informer de l’assassinat de sa mère par des bandits. Son attitude finira par le trahir. Il s’est tout d’abord interposé à la perquisition des enquêteurs dans la chambre de sa défunte mère. Après quoi, il a subtilisé les draps maculés de sang et les a remplacé par des draps propres. Enfin, il a fini par barricader ladite chambre à coucher. Et, cerise sur le gâteau, il n’était pas cohérent dans ses déclarations.
Le quotidien L’union indique également la divergence des versions entre la femme du présumé coupable et lui-même. La femme indique qu’«il a plusieurs fois fait des tours dehors la nuit (…) il a dit qu’il avait un écoulement de ventre et qu’il allait au WC, situé derrière la maison». Durant cette même nuit, les voisins assurent avoir entendu des aboiements insistant de chiens.
Une chose reste certaine : même si A. Makaya se défend, il est actuellement le suspect numéro un dans le meurtre de sa mère. Il subit actuellement des interrogatoires poussés visant à dénouer le nœud de l’histoire.
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