Discours à la nation du président de la République : L’heure des doutes
Prononcé le 16 août, à la veille de la Fête nationale, le dernier discours à la nation du président de la République a laissé bien de personnes sur leur faim. A deux ans de la prochaine présidentielle, le successeur d’Omar Bongo gagnerait à regarder les réalités gabonaises en face et à se départir d’une dialectique, avec l’opposition, qui ne joue pas en sa faveur.
Ali Bongo s’est-il définitivement installé dans le rôle de secrétaire général du PDG ou tout au moins de chef de la majorité ? Il est encore permis d’en débattre. En convoquant Léon Mba et Omar Bongo, il laisse croire qu’il a encore conscience d’être avant tout au service de la République et de la nation. Seulement, pour garder la hauteur nécessaire, pour répondre aux exigences de sa fonction et pour se conformer à la solennité qu’exige la célébration de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, il doit aller au-delà. En esquissant une sorte de bilan de son action à la tête du pays à l’occasion de la Fête nationale, Ali Bongo s’est définitivement posé en chef de parti ou plus largement de la majorité, alors que le moment lui commandait d’aller au-delà des questions partisanes et d’intendance. Quant à son refus de «dévier de (sa) trajectoire», elle pourrait lui valoir, au mieux, l’accusation d’être un héritier du «despotisme éclairé» en vigueur dans une certaine Europe du XVIIIème siècle et, au pire, celle d’autisme.
Plus que jamais, l’incompréhension réside dans le sens des priorités et l’interprétation de la réalité ou du vécu des populations. Arc-bouté contre le «Plan stratégique Gabon Emergent», Ali Bongo ne décrypte la réalité qu’à son aune alors que, sur le terrain, la qualité de vie des populations s’altère chaque jour davantage. La question de l’accès à l’eau potable demeure une préoccupation majeure. La plupart des hôpitaux du pays tourne au ralenti. Pis, au moment où il s’adressait à la nation, ils étaient tous fermés en raison d’un mouvement de grève liée à la revendication de la Prime d’incitation à la performance (PIP). Quelques jours avant, on apprenait que 600 élèves étaient finalement déclarés admis au Baccalauréat à la suite d’une grève de la faim, elle-même consécutive à la mise en œuvre d’une réforme bâclée ou plutôt aux renoncements du gouvernement et à l’incapacité du ministre en charge de l’Education nationale de s’en expliquer clairement. Comment se réjouir des résultats engrangés quand aucun des responsables politiques ou cadres administratifs en charge de la mise en œuvre des politiques publiques ne peut scolariser sa progéniture dans les établissements publics, tous niveaux confondus ? Comment croire au progrès quand on n’est plus capable de scolariser sa progéniture là où on a soi-même été formé ? N’est-ce pas le signe d’une régression manifeste ?
Refus de la conférence nationale
Dans son allocution, Ali Bongo a affirmé qu’ «aucun Gabonais ne doit rester sur le bord de la route». Antiphrase ? Déni de réalité ? De nombreux militants de l’opposition, singulièrement ceux de l’Union Nationale ou les «membres du gouvernement alternatif d’André Mba Obame du 11 janvier 2011» apprécieront. Systématiquement écartés de toute promotion, parfois d’emplois, souvent empêchés de quitter le territoire national, quelquefois privés de passeports et autres documents administratifs mais toujours mis au ban de la société, ils subissent souvent les pires tracasseries du fait de leurs opinions. A deux ans de la fin du mandat en cours, ils estiment avoir tout enduré. Dans quel état d’esprit sont-ils aujourd’hui ? Comment entendent-ils aborder la suite des événements ? Quel pourrait être leur rôle à la prochaine présidentielle ?
Ali Bongo qui affirme s’élever contre les «discours de haine, de division et de xénophobie» qu’il dit entendre aurait pu s’interroger sur le sens, la portée et les conséquences du traitement réservé à certains compatriotes depuis son accession à la magistrature suprême. Faute d’ouverture et de tolérance, il a laissé s’insinuer l’idée qu’il existe deux Gabon, celui des «émergents» et celui des autres. Réfractaire à la conciliation, il a fait le choix de réduire la contestation au lieu de l’apprivoiser voire la domestiquer. C’est ainsi que, bien que saluée ou approuvée, à des degrés divers, par certains ténors de la majorité tels que Paul Biyoghé Mba, Raymond Ndong Sima ou René Ndemezo’Obiang, l’idée de Conférence nationale souveraine, qui aurait pu asseoir les bases d’une gouvernance consensuelle et d’une compréhension partagée des objectifs voire d’un toilettage concerté de nos institutions, a été combattue par lui-même puis étouffée dans l’œuf. Certes, les promoteurs de cette idée laissaient croire qu’elle ouvrirait la voie à une transition. Mais, n’appartenait-il pas aux tenants du pouvoir de la récupérer et lui donner un sens et un contenu conforme aux aspirations du plus grand nombre ? Pourquoi ce refus de discuter avec d’autres compatriotes ? Etait-ce de la peur ? Et pourquoi croire que toute discussion avec la frange de la population la plus hostile au «Plan stratégique Gabon Emergent» est une marque de faiblesse ou ne peut se solder que par une victoire de ces derniers ?
A ces interrogations, il convient de rajouter celles liées à l’interprétation que l’on peut faire de l’alinéa 3 de l’article 10 de la Constitution. La mention à la 4ème génération est pain bénit pour tous les extrêmes autant qu’elle ouvre la porte à la logique de «race pure». Pourquoi ne pas avoir amendé ces dispositions à la faveur de la révision constitutionnelle du 12 janvier 2011 ? La Conférence nationale souveraine n’aurait-elle pas pu être l’occasion d’expurger notre Loi fondamentale de ce type de dispositions ? Si les dispositions des articles 11, 12, 13 et 14 de la loi n° 37/98 portant Code de la nationalité constituent une issue de sortie, elles n’en demeurent pas moins une porte étroite. Leur interprétation peut laisser croire que notre corpus juridique ne promeut pas cette «théorie de la race ou de l’ethnie pas assez pure pour être gabonais» dénoncée par Ali Bongo. Mais les dispositions constitutionnelles et la hiérarchie des normes juridiques laissent penser que tout est rendu possible par les textes en vigueur. Si nous n’en sommes plus au temps des certitudes, des arrangements politiciens et des constitutions modifiées en opportunité, nous sommes bien à l’heure des doutes.
Remise en cause personnelle
Le soutien inconditionnel des institutions, de l’armée et de l’administration, qui sont un atout pour le président de la République ne saurait tout régler ou pallier indéfiniment une gouvernance qui exclut la majorité sociologique, exactement 58,27 % de la population si on s’en tient aux résultats officiels de la présidentielle d’août 2009. Avec retard, le scénario républicain du rassemblement et de l’unité nationale peut encore se réaliser. Mais pour cela, il ne suffit plus de dénoncer les «mots hideux» ou les supposés «appels à l’insurrection». Surtout qu’à l’évidence, il existe une méfiance ab incunabulis entre Ali Bongo et l’opinion. Peu ou mal connu des Gabonais jusqu’en 2009, fils aîné de son prédécesseur qui a régné sans partage pendant 42 ans, enclin au strass et aux paillettes, souvent expéditif voire sec dans ses décisions, il intrigue ses compatriotes. Sa tendance à s’entourer de personnes dont les états de service ne sont pas toujours éloquents quand ils ne sont pas carrément inconnus du grand public inspire autant l’inquiétude que le sentiment d’être méprisé. Là où Omar Bongo s’ouvrait et négociait avec n’importe quel quidam, Ali Bongo se ferme à tout le monde, y compris aux élites, à ceux qui ont contribué à structurer le pays depuis l’ouverture démocratique de 1990.
Ali Bongo ne peut plus faire l’économie d’une introspection, d’une remise en cause personnelle. Il ne peut plus non plus faire l’impasse d’une plus grande écoute, d’une meilleure attention vis-à-vis des différentes forces sociales, quelques soient leurs idées ou bords politiques. Quel lien entre le «Plan stratégique Gabon Emergent» et les priorités des Gabonais ? Qu’est-ce que l’intégration à la gabonaise ? Quel sens politique donne-t-il à notre histoire commune, au vécu des gens ? Que reste-t-il de l’héritage d’Omar Bongo ? Y a-t-il chez Omar Bongo des choses dont il peut s’inspirer ? Lesquelles ? Doit-il systématiquement tout remettre en cause, au risque d’inventer l’eau chaude ? Il s’agit ici de déterminer des principes d’action sans lesquels rien n’est possible. Ali Bongo étant en responsabilité, il lui appartient de dire au peuple gabonais comment il entend «préserver la Paix, l’Unité nationale et notre Vivre ensemble». Il lui revient de dire aux Gabonais par quels moyens il compte réaffirmer que la «forme républicaine de l’Etat ainsi que le caractère pluraliste de notre démocratie sont intangibles». Etant en responsabilité, le devenir politique, économique, social, culturel, sportif du pays lui incombe. Quelle que soit la suite des événements, il en sera le premier comptable, le premier responsable devant l’Histoire…
0 Commentaires
Ah Ali mon cher President, si tu avais compris que l’humilite’ precede la gloire, ou que l’intelligence n’est rien sans sagesse et que l’orgueil precede la chute. T’aurais orne’ ton regne au sommet de l’etat d’une aureole de gloire et de distinctions. Ensuite, si tu avais compris que savoir ecouter, observer, analyser, strategiser, realiser et achever etc sont autant des qualites de leader ou encore prendre patience vaut mieux de rush sur des decisions les plus impulsives. Pourtant, on a pas besoin de loupe pour voir que ce pays a des besoins urgents: se construire, se developper, reussir et de rester digne d’envie. Donc Il vous appartient Monsieur le President de faire du Gabon, ce qui est indispensable de faire et non son contraire. Que Dieu benisse le Gabon et qu’il reste digne d’envie. Bonne fete de l’independance.
@Mon très cher Markanthony
Mon frère , apporte ton savoir , ton expérience , ta lumière a tout tes
Frères et sœurs qui groupissent dans la misère au Gabon .
Tu es une lumière ? Viens éclairer nos sillons, nous sommes dans
L’obscurité ……!!!!
Si omar bongo aimait ce pays, il ne nous aurait jamais flanqué son rejeton.Quand j’ai vu hier à la télé le béninois assis aux premières loges et cet imposteur d’ali recevoir les honneurs de la république gabonaise, par des gabonais, je n’ai pas pu m’empêcher d’arrêter ma télé. à ce moment-là j’ai compris que nous avons touché le fond.
Si l’homme gabonais était digne, ce duo, par quelque moyen que ce soit, aurait déjà été balayé.
Distingué Camarade .
Le rôle d’un chef d’état n’a rien avoir avec celui
D’un cadre de parti politique .
Un chef d’état prend de ´la hauteuŕ
En s’adressant aux populations à qui il est censé apporter
Des solutions à leurs difficultés quotidienne .
Il reste au dessus de la mêlée !
Le cadre d’un parti politique lui, est dans la mêlée .
Il propose des solutions , et reste souvent très « vague » dans l’applicabilité
Des suggestions , cherchant plus à duper son auditoire
Qu’à agir .
J’ai eu l’impression , en vous écoutant , que le PDG , après BILLIE , MINTSA , ONA , BOUKOUBI …était tjrs
Dans le » non événement » !
Pathétique !
J’ai été convaincu.
Désormais je serai un soutien.
Il y a bcp des choses reprochables, mais le chemin est bien là, il ne faut pas devier.
Il est plaisant de constater qu’il reste des journalistes professionnels et objectifs au Gabon. Merci pour cette analyse.
Très bel article. Merci à ce journaliste. Ali est décidément loin de la réalité. Il aurait pu faire une visite à Sainte-Marie… Ne fût-ce que pour l’amour de Dieu.
En résumé si j’ai bien compris, le Train de l’Emergence via le Plan Stratégique Gabon Emergent, n’a toujours pas quitté la gare de départ !?
Très bel article !
C’est l’Oppresseur qui détermine la forme du Combat !
Que du mepris simplement
Très, très bonne analyse.
Ali Bongo est décidément le président des pédé-gistes. Y a rien à faire. 5 ans après le passage en force le gars n’a toujours pas compris quelles étaient ses prérogatives. C’est grave. Et il faut laisser ça nous « diriger » jusqu’à quand? Merdum!
Cette analyse devrait inspirer les journaliste du l’union, Gabon Matin: Roxane Bouenguidi félicitation, j’ai rarement lu un article aussi limpide, j’attends lire les commentaire de Manonzo, Markanthony, et le autres
IL n’a toujours pas pris la posture d’un chef d’état, il doit prendre de la hauteur, qu’il laisse les lieutenants faire leur travail. Et attention au lapsus révélateur sur la cigale………..
Il est mieux pour lui de permettre des élections libres et transparentes pour lui permettre de restaurer l’état de droit mais aussi la confiance du peuple aux dirigeants, pour un soutien massif pour les reformes et que les projets soit fait en concertation avec le peuple. Vivement qu’il comprenne l’intérêt de réconcilier les gabonais avec eux même. Vive la démocratie pour que vive le Gabon !
Très bel article…Clair, incisif et ouvert. Ni parti pris ni condescendance. Felicitation.
Je m’associe aux autres pour souligner la qualité de l’article et la pertinence de l’analyse. Je félicite également l’équipe de Gabonreview pour son professionnalisme. La ligne éditoriale est impartiale, elle ne fait l’apologie ni d’un camp ni de l’autre. La presse écrite de notre pays est malheureusement tombée dans un manichéisme inquiétant, chaque media ayant ses « bons » d’un côté et ses « méchants » de l’autre. J’espère que le Président de la République présent sur les réseaux sociaux et ses collaborateurs prendront connaissance de ce propos.
Bon ben Ali, s’il a des oreilles, qu’il écoute,mieux: qu’il entende. Mais notre cher président semble trop borné, trop dans l’illusion des maquettes. Je me demande s’il sait que des milliers de gabonais vivent sans eau potable, sans électricité, sans salaires? On dirait qu’Ali vit au pays des bizounours où au pays de Cocagne. Mais c’est un peu normal. Notre cher président macère dans le vaudou de l’autre. Il est marabouté au quotidien. Plus rien d’objectif, de réaliste ne peut plus sortir de sa vision émergente du pays. Ali en est à penser que celles et ceux qui pointent du doigt sur ce qui ne va pas n’aiment pas le pays ou ne voudraient pas que le pays avance réellement. Or, ce que nous voulons justement c’est que le Gabon, notre cher Gabon à tous, AVANCE mais en réalité et sur le terrain! Qu’au lieu de battre déjà maladroitement campagne pour 2016, vous vous mettiez enfin sérieusement au boulot; Que la Justice soit indépendante; Que le clientélisme, le tribalisme exacerbé par votre directeur de communication Ogandanga,le népostisme, la xénophobie voilée de beaucoup d’émergents; Que tout ça cessent.
Je ne m’explique toujours pas comment on peut oser taxer celles et ceux qui disent stop à la braderie du pays par la légion étrangère au sommet de xénophobes? Citez-moi un seul pays où les grandes décisions sont prises par un étranger ou quelqu’un qu’ont vient à peine de donner la nationalité et qui épouse de surcroît une étrangère?
Même si l’on note une recrudescence incontrôlée du nombre d’immigrés au Gabon qui favorise le phénomène de défiance vis-à-vis de certains qui n’ont même pas de papiers et qui participent aux crimes rituels commandités par nos politiciens, le gabonais a toujours vécu en paix avec Mamadou et Binéta (ou Bintou,Sissoko,Awa, Moktar du Liban et consorts). Depuis kala kala le gabonais respecte celle ou celui venu de si loin, qui a fui la misère ou la guerre, et qui gagne honnêtement son pain à la sueur de son front comme on dit. Il faut comprendre que cette tolérance s’étiole avec les temps qui sont de plus en plus difficiles. Comment bien accueillir Aliwou qui a fui la guerre au Mali (et on peut comprendre car en plus tous les maliens du monde ont des parents au Gabon)lorsque je ne mange pas moi-même à ma faim; Lorsque l’eau manque ou que le chômage frappe? Et surtout en plus qu’Aliwou ne fait même pas l’effort de construire une vraie baraque (toujours à vendre ses boîtes de sardines dans ses 4 planches pourries, avec tout l’argent qu’il gagne)? Ou encore les libanais qui font le strict miminum au Gabon et transfèrent des milliards chaque année chez eux au Liban pour financer leur éternelle guerre? Et quand on sait que 99% prennent la nationalité gabonaise pour des raisons d’avantages fiscaux. Non, soyons objectifs et francs, il faut comprendre la défiance (et non la xénophobie) des gabonais. On n’aime pas un pays uniquement pour l’argent qu’il vous apporte. Et on ne nargue pas un pays ou un peuple qui vous tolère, à défaut de vous accepter. Faux voir comment certains taximen et commerçants traitent les gabonais! Dans quel pays au monde on peut accepter ça? Aucun respect.
J’ai pris l’autrefois un taxi où le chauffeur Burkinabé disait qu’il baisaient et enceintait les petites collégiennes là « mal, mal! », pour reprendre ses termes.Il n’en était tout fier avant que je ne calme ses ardeurs par quelques remontrances. N’est-ce pas le fruit véreux conjugué du mépris à l’égard de la population qui vous accueille et de la misère de toutes ces familles gabonaises dont les jeunes filles sont obligées de se prostituer pour un trajet de 500 Cfa? Mais évidemment, je parle dans le vide car au sommet là haut, ils sont tellement éloignés de ces réalités. Tout roule dans leur monde feutré. Ali et ses amis sont dans une bulle qui risque de leur éclater en plein visage, et sans qu’ils ne voient quoi que ce soit venir.
Message à monsieur le scientifique Markantony: n’ayez crainte, personne ne brutalisera votre femme étrangère au Gabon. Nous sommes habitués aux étrangers. Ce qui nous énerve c’est le désordre qu’il y a au sommet là. Ce foutage de gueules qui doit prendre fin. Apportez-nous votre science infuse au lieu de vous morfondre dans le froid, et vite, on vous attend. Par conte pour votre « vote qui compte », honnêtement, au Gabon la transparence n’est pas de mise. Et j’ai bien peur que le pays soit bloqué en 2016. Donc je ne m’avancerai pas.Bien fraternellement. Ton compatriote.
Mes chers frères permettez de comprendre. je viens de lire l’interview que Jean PING a accordé au journal ECHOS DU NORD de ce jour. franchement, comment de ce monsieur peut-il affirmer qu’il n’est pas responsable de l’état de pauvreté actuel des gabonais quand on sait qu’il a été ministre du plan pendant quatre ans. quels plans de développement a-t-il proposés? zéro, je vous dis bien zéro pointé. peut-il dire, s’il était sincère, que le gabonais est pauvre seulement depuis quatre ans, c’est à dire depuis l’arrivée d’Ali à la présidence de la république? Je dis non, au contraire il y a eu des embellis dans le quotient des gabonais ne serait ce que par le biais des multiples prestations de la CNAMGS : prise en charge médicale atteignant parfois les 100% POUR CERTAINS TYPES D’AFFECTIONS (CANCER ET INSUFFISANCE RENALE par ex), allocations familiales qui étaient de 1000 FCFA par mois et par enfant avant 2009 et qui sont passées à 5000 FCFA par enfant et par mois, cette année: soit une augmentation de 500%… Que pensez vous des déclarations de PING?
Bravo Monsieur le Président, les gabonais sauront vous renouveler leur confiance en 2016 et tant pis pour les jaloux
Qu’attend Ali Bongo pour se faire soigner son autisme? Son aveuglement le perdra.
David Ella Mintsa sera t-il prêt à accepter le droit de réponse sollicité par jean Ping sur la Chaîne de Télévision gabonaise.
Rien à dire cet article est clair encore félicitation à son auteur.
Espérons que le ROI y jettera ses yeux longtemps fermés par son autisme.
Heureusement qu’il nous reste encore gabonreview pour nous donner envie de lire un journaliste gabonais. Les émergents pourront dire que cette analyse soutien l’opposition car pour eux tout journaliste qui ne chante pas les louanges du Raïs et de son émergences dans ses écrits est nécessairement un opposant. On leur concède que cette analyse est de l’opposition mais la beauté et l’objectivité de ce texte sont évidents.
Ali et sa clique nous prennent pour des cons. Ils vivent à l’antipode de la misère. Ils investissent à l’étranger où ils achètent des hôtels particuliers payés par le contribuable. Ils n’en ont cure de savoir si certains gabonais n’ont pas de salaires ou si d’autres n’ont pas d’eau potable. Un discours de roitelet aux antipodes de ce qu’on peut attendre d’un président digne de ce nom. On dirait qu’il ne s’adresse qu’à une frange de la population. Un discours à la hauteur de ses mensonges et de ses maquettes.