Recalés du Bac 2014 : l’histoire bégaie
Pas convaincu par les explications du ministre en charge de l’Education nationale, le collectif des candidats admis au BAC 1 et recalés au BAC 2 session 2014 poursuit sa grève de la faim.
Au lendemain de leur rencontre avec le ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et alors que l’on croyait l’heure de la décrispation venue, les recalés du Baccalauréat 2014 ont repris leur mouvement d’humeur, plus déterminés que jamais à obtenir «réparation».
Au regard des lectures aussi divergentes que contradictoires de la situation, l’on se demande sur quoi débouchera ce bras de fer. Surtout qu’entre incompréhension, mauvaise interprétation des textes, maladresses dans la communication, les ingrédients d’un raidissement des positions semblent réunis. «Si nous sommes encore ici c’est pour protester contre les dires du ministre et de l’application de deux décrets en une année. Nous sommes également-là du simple fait que le ministre nous a trompés, nous et nos parents», a déclaré le porte-parole du collectif, précisant : «Lors de notre précèdent entretien avec les agents du ministère, il nous a été stipulé que le calcul de nos moyennes devait tenir compte du Bac 1 chose qui n’a pas été faite lors du récent entretien. Vu que les résultats du Bac 1 ne sont pas pris en compte dans le calcul de notre moyen du baccalauréat, nous ne voyons pas pourquoi la formule selon laquelle BAC 1+ BAC 2 doit être appliquée».
Un point de vue quelque peu corroboré par le délégué administratif de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed). Pour Marcel Libama, le ministre en charge de l’Education nationale a piégé les élèves. «Pendant que ces enfants préparaient le BAC comme tout le monde dans sa totalité, la sorcellerie de la direction générale des examens et concours soutenue par le ministre de l’Éducation nationale a surgi le 30 avril pour faire une déclaration en disant que ceux qui avaient déjà eu le BAC1 ne feront que la deuxième partie», martèle-t-il, poursuivant : «Je suis surpris (de constater) que (les) réformes querellées ( qui avaient été abrogées suite au mouvement d’humeur des lycéens) aient été utilisées pour l’organisation de cet examen», avant de renchérir : «On ne devait plus parler du BAC 1 ou deuxième partie après la suspension des réformes sur lesquelles reposaient leur existence. On se retrouve avec des relevés du baccalauréat avec quatre disciplines au lieu de 7. Ce qui nous donne un groupe des candidats au Bac avec 7 à 8 notes et d’autres 4 notes. Après la première partie on devait retrouver les notes dans leur entièreté sur le relevé du BAC car il peut servir demain aux élèves pour des inscriptions dans des grandes écoles et universités».
11 Commentaires
vers la fin, il faut arrêter de se foutre de sa gueule se pense. nos jeunes petits frères et petites sœurs ont la fâcheuse habitude de toujours prendre la vie uniquement du bon coté( facilement) et aujourd’hui ça les rattrape. on dit BAC1 pour éliminer les matières accessoires en année de première et BAC2 pour non seulement faciliter la tâche à l’élève mais également pour de plus en plus spécialiser le diplôme de ce dernier. ou est la zone d’ombre ou la fameuse vengeance? on a été habitué un certain laxisme qui nous rattrape. ça fait bientôt 2ans qu’on prépare ces élèves à cette mesure. que rajouter de plus? le véritable problème ce ne sont pas les mesures mes les différents acteurs du secteurs éducation dans notre pays.
C’est comment?
Salut,
Je pense que s’il avait été demandé aux différents candidats touchés par cette mesure de bien préparer leur examen en prenant en compte toutes les matières (celles du BAC 1 comprises), nous n’en serons pas là aujourd’hui. SVP, ne venez pas faire la morale aux enfants ici comme si vous êtes plus moralisateur que la morale elle-même.
De toute façon, ça n’a jamais été votre faute (émergence)mais surtout celle des enfants.
juste une question, trouvez vous normale de retrouver dans un meme examen des candidats avec 8 notes et d’autres avec 4 ou 3?
La norme et les textes prevoient dans le relevé l’ensemble des matieres. Merci…
post 1 liam vous n’etes pas a mesure de comprendre la cacophonie dans laquelle se trouve l’education nationale. je comprend que vous defendez l’emergence,tant mieux. Mais rendez vous compte que pour un meme examen les candidats ont des releves de notes differents. A qui la faute? Vous direz c’est la faute aux eleves bravo!
Nos petits frères et soeurs demandent simplement que les notes du Bac 1 sois prises en compte puisqu’au deuxieme Bac ils n’ont fais que les matières d’options c à d 4. Il faut defendre l’émergence dans le bon sens
Mr LIAM,
Trouvez-vous concevable que pour le meme exmamen, deux élèves assis sur le meme table banc (le 1er ayant raté le bac 1 et le second l’ayant eu) soient évalué de maniere différente ?
Pire encore, que celui qui a eu le bac 1 ne puisse pas beneficier de la reserve de point qu’il a accumulé alors que celui qui a raté le bac 1 puisse gagner le bac 2 sans necessairement avoir de bonne notes aux matieres fondamentales ?
Si vous etes responable d’un établissement supérieure à l’étranger et que vous recevez 2 dossier d’incription de candidats gabaonais de la meme serie,l’un ayant 4 notes pour le bac et l’autre 7 notes.lequel vous ecartez en premier s’il vous reste 1 place ?
Des expemples comme ça sont légion…
Bref l’année derniere, le ministre a dit qu’il abrogeait les textes de son prédecesseur donc qu’il revenait à l’ancien système,que ceux qui ont eu le bac 1 ne repasserai pas les matières mais qu’il conserverait le benefice de leur note . Au debut de l’année on leur a confirmé qu’il ne repasserai pas les matieres du bac 1 et là on leur sort un article du texte abrogé pour les éconduir.
dans un pays ou l’on se plaint du fort taux d’echec aux examens, on se plaint de ne pas disposer de ressources suffisantes pour executer les projets de developpement du pays, pouvons nous nous priver de futures ressources pour des consideration d’ordre … ?
Je suis convaincu que ce pays est malade et ce desordre a l’educqtion nationale est le reflet de ce qui se passé a la presidence. on ne comprend absolument rien la maniere avec laquelle les choses sont gerees. figurez vous que le soit disant minister de l’education fait deplacer les centaines d’eleves de l’interieur du pays pour enfin de compte leur dire qu’ils sont definitivement echoues. vous trouvez cela serieux?
Vous dites Ministère de l’Éducation ? Oui ? Si c’est cela, alors préparons-nous à une cacophonie future encore plus effrayante, plus insidieuse. Si Eduquer = Enseigner, alors qu’apprendront ces élites de demain face à cette cacophonie ambiante, érigée en système ? Il y a un maitre qui tire les ficelles quelque part : l’université, le Baccalauréat, peut-être aussi tout le reste du système éducatif ? De Léon Mba à nos jours, malgré les évolutions, les Gabonais n’ont pas su garder leurs « lapins » ?
La mesure elle est simple, puisqu’on ne plus recale’ les precedents admis, il faut juste reconsider les acquis des admis du bac 1, et les additionner aux acquis du bac 2. Meme si cela n’assure ps forcement le succes de tous. En plus ces eleves snt dans leur droit de reclamer des investigations pour clarifier cette mascarade du baccalaureat 2014. Franchement le gabonais est foncierement mauvais cme disais mn oncle.
A LIRE certains commentaires, je me rends malheuresement compte qu’on vi avec des « sorciers »… Comme disait l’autre plus haut, pourquoi avons nous ete jugé de manieres differentes? ceux passant le bac 2 et ceux du bac integral? C comme si on avait mm volé. Moi je comprends rien!!!, et je pense que si je continu a vouloir comprendre Ça, je risquerai de devenir « sans façon », comme ceux la qui veulent des explications ou mm qui ne comprennent RIEN. pensez vous normal qu’un eleve brillant, ayant eu 11,84 annuel, 11 au merdier bac1 et 7,85 au bac 2 sois declaré echoué d’office?????? NoN mais allo, je vis ou?? Mieux avoir mm un bac beninois!!!!!. Le Gabon c’est la MERDE!