Oye Mba : «La dissolution de l’UN était une manière de verrouiller le système pour la présidentielle de 2016»
De la situation administrative de son parti à l’avenir du pays, en passant par les 5 premières années du mandat d’Ali Bongo, l’ancien Premier ministre s’est prêté aux questions du bimensuel AZ. Morceaux choisis.
Ancien Premier ministre passé à l’opposition, Casimir Oyé Mba est l’un des vice-présidents de l’Union Nationale (UN, opposition). Se prononçant, dans une interview accordée au bimensuel AZ, sur la dissolution de ce parti, il affirme rejeter cette décision. Pour lui, le pouvoir en place s’est servi d’un prétexte pour disqualifier un adversaire redoutable et ouvrir un boulevard à l’actuel président de la République. «(C’est) une décision que nous n’acceptons pas. Pour nous, l’Union Nationale est toujours présente dans l’esprit de ses dirigeants et ses militants.», martèle-t-il tout de go, expliquant : «Prétextant d’un acte posé par André Mba Obame, même si cela s’est passé au siège de l’Union Nationale, le pouvoir a saisi cette occasion pour dissoudre notre parti en 2011 ( sur la base d’un) simple arrêté du ministère de l’Intérieur». Et d’ajouter : «Depuis lors nous nous battons pour essayer de faire réhabiliter notre parti car un pays qui se prétend démocratique ne dissout pas les partis politiques (…)», avant de trancher : «Quand on regarde bien, on comprend que c’était une manière pour Ali Bongo de verrouiller le système pour l’élection présidentielle de 2016».
Sur sa lancée, il dresse un bilan peu flatteur de l’état du pays et donne le sens de son engagement. «Nous dénonçons les travers. Nous dénonçons les turpitudes réelles que nous constatons dans la gouvernance de notre pays», dit-il, poursuivant : «Nos aspirations à nous sont les mêmes que celles de tous les autres Gabonais. Nous voulons que notre pays avance». «Je suis sûr qu’il y a aussi des gens au PDG qui voient les mêmes tares que nous dans l’opposition. A la seule différence que quand ils voient ces forfaitures, ils préfèrent se taire. Moi je les dénonce, parce que je veux qu’elles soient corrigées, qu’elles disparaissent», assène-t-il. Pour lui, «le Gabon a des atouts». Et bien qu’il soit convaincu que « le grand handicap du pays, c’est sa population», il estime que «tous les autres problèmes (…) peuvent être résolus». «Si les Gabonais font preuve de lucidité et de courage, on peut les résoudre en faisant des efforts sur nous-mêmes. Soyons simplement déterminés et résolus à le faire. Evitons d’être égoïstes pour ceux qui sont sur le haut de l’échelle (…) Moi je crois que c’est possible», lance-t-il.
Revenant sur l’état du pays et singulièrement sur le bilan d’Ali Bongo depuis son accession à magistrature suprême en 2009, il affirme que les problèmes de fond demeurent et que les causes profondes du mal gabonais n’ont jamais été éradiquées : «La problématique économique générale (…) demeure la même dans le fond depuis toujours. Que ce soit sous Omar Bongo Ondimba où sous l’ère Ali Bongo. Quelle est cette problématique ? Il s’agit pour le pays d’élever de manière significative et progressive, bien sûr, le bien-être social des Gabonais (…) J’attends de voir la traduction et d’apprécier la concrétisation en actes des bons principes du pouvoir. Je souhaite donc voir enfin notre pays mieux géré qu’il ne l’est aujourd’hui», dit-il.
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« Je souhaite donc voir enfin notre pays mieux géré qu’il ne l’est aujourd’hui » dixit Casimir OYE MBA lors de l’interview qu’il a accordé au journal AZ. C’est bien de le dire aujourd’hui parce qu’il n’est plus aux affaires. qu’a t-il fait pendant ses années de primature? N’est ce pas lui qui a répondu au syndicat des agents du Ministère du Plan qu’il n’est pas arrivé à la tête de ce département pour venir achever le bâtiment en construction dans ce département car n’étant pas sûr de l’intégrer? Il ne peut donner des leçons de gestion à personne.
Mon cher simon arrete’ un peu de nous fatiguer avec vos quand ils etaient aux affaires. Malgre’ tt il n’en demeure ps moins que tout homme soit juge’ par ses actions passes’, presentes, et futures. Allons y dans une logique constructive, c’est parcequ’il a ete’ aux affaires sous l’ere omar qu’il sait effectivement de quoi il parle. Je peux te renvoyer a plusieurs exemples de la vie courante. Par exemple, qui mieux q’un scribe peut critiquer et parler de la vie de scribe. Il l’a connait, il l’a vecu, et en a fait parti. Ceci dit casimir connait le system, l’a vecu et cmt ca fonctionne. Donc sur ce donnons lui un peu de credit a ce Monsieur quand il s’agit de parler et critiquer le system.
Mais cher Simon, c’est comme si vous faites semblant d’ignorer qu’au Gabon, un premier ministre n’a aucun pouvoir de décision. Que ce soit sous l’ère OBO ou en ce moment avec ABO, tout passe par lui. Aucune ne situation ne peut être décantée si et seulement si son approbation n’est de mise. Voici la question du Bac des élèves par exemple, Daniel Ona Ondo ne peut avoir aucune solution, et nous savons qu’il n’y a que le PR pour trouver une éventuelle solution. Donc beaucoup sont aux affaires comme vous le dites, et formulent d’ailleurs des bonnes propositions, mais le grand chef s’arroge des pleins pouvoirs et tout passe par lui. Et des âmes faibles trouveront que le PM ne fait rien.
Ce bougre ne se livre jamais. Toujours fuyard !
Il serait incapable de citer un fait concrêt pour ne pas amoindrir sa côte chez Ali.
Passer tout ce temps à pleurer l’UN est un aveu d’echec.
C’est des apprentis sorciers tous ceux la.
Il ne faut pas oublier que en 2016 vous avez tromper un grand nombre des citoyens,Vous etiez PM la situation sociale du Gabon est la même aujourd’hui, c’est pas à votre époque le faut decret de limite d’âge au superieur. Est ce que vous a pensé que cette decision pourrait bloquer un grand nombre des jeunes qui souhaiteraient de continuer leurs études superieures.
Si même cette decision n’a jamais été totalement mais le faite de signer ou accepter une telle proposition c’est une decision socialement elle un impacte sur la vie de chaque etudiant gaboanis qui n’a pas des moyens pour poursuivre ses études,donc Monsieur Casimir il faut vous tair pardon….
l ne faut pas oublier que en 2009 vous avez tromper un grand nombre des citoyens en vous retirant d’élection à la dernière minute,Vous etiez PM la situation sociale du Gabon est la même aujourd’hui, c’est pas à votre époque le faux décret de limite d’âge au supérieur. Est ce que vous a pensé que cette decision pourrait bloquer un grand nombre des jeunes qui souhaiteraient de continuer leurs études superieures.
Si même cette decision n’a jamais été totalement mais le faite de signer ou accepter une telle proposition c’est une decision socialement elle un impacte sur la vie de chaque etudiant gaboanis qui n’a pas des moyens pour poursuivre ses études,donc Monsieur Casimir il faut vous tair pardon….
La situation sociale vous dites bien n’est bonne quelles sont vos PROPOSITIONS?
Le problème au Gabon c’est l’egoisme, et le mauvais coeur. Comment comprendre depuis votre gestion au Gouvernement il yavait l’INJUSTICE TOTALE un traitement different entre les focntionaires qui travaillent dans les regies financières qui avainet les primes rien eux et les autres fonctionaires etaient les laissés pour contre…Quand le President actuel essait de dire cette prime est desormais pour tous les fonctionaires, il y a encore de l’injustice certains reçoivent plus que les autres.
le changement que vous voulons ou alors la democratie on a encore du chemin à parcourir. Je souterais que nos autorutés President, ministres, deputes, senateurs, DG,Hauts cadres de la Republique aillent apprendre le bon exemple avec le President de uruguay, qui n’a pas des voitures de luxes, habite dans le même quartier que les pauvres, sa maison est ouverte à population paye ses voyages avec son salaire on appelle le pdt le plus pauvre du monde par rapport à sa simplicité.le Gabon avec à peine 1500000 hbt nos autorités pouvaient faire ça en moins de 10 ans le pays va changer radicalement l’argent va rester pour construir le pays avoir des bons salaires,et réduir les inégalités.
Fonctionnaires récrutés avant 91 et ceux après 91 s’enj souvient-il? oooh Casimir tais-toi , oooh mouf !!! C’est par un décret du ministère de l’intérieur que l’UN a eu son existence et pourquoi pas sa dissolution ?
il se reveil enfin continuer a tromper la population comme en 2009.je pense qu’il serait bon pour vous de continuer a se contente de manger l’argent que vous avez amasser pendant l’air BONGO a votre place je prendrait la retraite avec ton parcking garni
tout comme ali oyé mba est responsable de la situation actuelle du pays n’empêche .Rappelons que le président bongo prend le pouvoir en 1967 et oyé mba est premier ministre en 1991 , la question est quelle était la situation du pays avant? pensez vous qu’on puisse faire changer de mode de gestion à un président qui avait déjà 24 de pouvoir derrière , lui et puis le président c’est le président les autres n’ont que les responsabilités qu’ils veut bien leur attribuer, ne voit t’on pas en ce moment l’ancien premier ministre de wade poursuivre à travers la justice de son pays karime wade pour des faits qui se serait passés lorsque lui même maki sall était tantôt premier ministre et tantôt ^président de l’assemblée nationale c’est bien la preuve que le président est seul maître à bord vous pouvez donner votre avis mais lui seul à le dernier mot je pense qu’Omar bongo est responsable de ses 42 ans de pouvoir et ali d’est 4ans voir dans un avenir prochain des 7 ans de puovoir qui sont les siens . Laissons les autres prendre la place ( à partie du moment où le peuple le veut et observons ) . mba obame en tant que fils spirituel et collaborateur n’a t’il pas surpris le monde politique gabonais pas sa campagne …………. la seule chose qu’on doit et peut leur reprocher s’est d’avoir continuer à servir le pouvoir d’Omar bongo , et à présent qu’il veulent montrer ce dont ils sont capable pourquoi les juger pou des fait antérieure , maki sall , mousstapha niasse ,seidou dallen diallo et autres sont bien la preuve que le pouvoir c’est une affaire d’accord à partir du moment où on ne se retrouve plus on doit ou on peut prendre ces distances et puis ali lui même n’est il pas comptable du pouvoir d’Omar bongo et pourtant l’un de ces slogan de campagne en 2009 c’était bien le changement dans la continuité……………………