Opération Mouele : Le Gabon mobilise plus de 1 400 milliards de FCFA pour sécuriser sa dette publique et renforcer sa stabilité financière

Confronté à d’importantes échéances de remboursement concentrées entre 2025 et 2027, le Gabon a mené avec succès l’Opération Mouele, une initiative d’envergure destinée à améliorer la structure de sa dette publique. Avec le concours d’une dizaine de partenaires financiers régionaux et internationaux, cette opération a permis de mobiliser plus de 1 400 milliards de FCFA, de renforcer la liquidité bancaire, d’étendre la maturité de sa dette à six ans et de consolider la confiance des investisseurs. Un jalon important dans la transformation économique amorcée depuis août 2023.

Au total, l’Opération Mouele a dégagé plus de 680 milliards de FCFA de gains financiers, incluant 494 milliards de FCFA de marges budgétaires libérées et 189 milliards de FCFA d’économies sur le coût du financement par rapport aux standards habituellement observés sur le marché régional. © Freepick
Dans le cadre de sa stratégie de gestion proactive de la dette publique et d’optimisation de la trésorerie de l’État, la République gabonaise a annoncé, le 28 avril 2025, la réussite de l’Opération Mouele. Cette initiative structurante a permis de mobiliser plus de 1 400 milliards de FCFA, à travers trois principaux volets : le reprofilage de 592 milliards de FCFA de dette émise sur le marché des titres publics de la Cemac, la titrisation de 473 milliards de FCFA de créances bancaires hors marché, et la mobilisation de 338 milliards de FCFA de ressources nouvelles.
En février 2025, l’encours de la dette intérieure du Gabon atteignait 2 196 milliards de FCFA, dont une part significative, soit 1 741 milliards de FCFA, était constituée de titres présentant une maturité moyenne courte de seulement 2,3 ans. Les échéances de remboursement, fortement concentrées sur la période 2025-2027, s’élevaient à 1 977 milliards de FCFA, représentant 78 % de la dette intérieure à cette échéance. Cette situation exposait le pays à un risque élevé de refinancement et à de fortes pressions budgétaires.
Face à ces défis, le Gabon a engagé l’Opération Mouele afin d’améliorer de manière significative le profil de sa dette publique, d’étaler les maturités sur une durée moyenne désormais portée à six ans, et de renforcer ses marges de manœuvre budgétaires à moyen terme. Le reprofilage des titres existants sur des maturités de cinq à neuf ans a permis de lisser les remboursements futurs, évitant ainsi un pic de refinancement risqué.
Parallèlement, la titrisation d’un portefeuille de créances bancaires en Obligations du Trésor Assimilables à neuf ans, avec deux années de grâce, a permis d’améliorer la liquidité des groupes bancaires partenaires. Cette approche innovante a non seulement renforcé la capacité de financement des établissements financiers, mais a également contribué à moderniser les outils de gestion de la dette publique gabonaise.
Une opération structurante pour restaurer la confiance et soutenir l’investissement public
La mobilisation de 338 milliards de FCFA de nouvelles ressources témoigne de la confiance retrouvée des investisseurs dans la signature gabonaise. Le financement a notamment été réalisé sous forme de Bons du Trésor Assimilables, confirmant l’attractivité de la République gabonaise sur le marché CEMAC.
Au total, l’Opération Mouele a dégagé plus de 680 milliards de FCFA de gains financiers, incluant 494 milliards de FCFA de marges budgétaires libérées et 189 milliards de FCFA d’économies sur le coût du financement par rapport aux standards habituellement observés sur le marché régional. Le communiqué officiel précise que «la mise en place par l’État de sûretés spécifiques additionnelles de remboursement a contenu les risques d’exécution et réduit les surcoûts liés aux décotes systématiques et aux bonifications de taux d’intérêt élevés».
La réussite de cette opération renforce également la régularité des relations financières du Gabon avec ses partenaires techniques et financiers tels que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, la Banque africaine de développement ou encore l’Agence française de développement. Selon les autorités gabonaises, cette opération «contribue au financement des investissements publics et à la continuité de l’action de l’État».
Le ministère des Comptes publics et de la Dette ainsi que le ministère de l’Économie et des Participations ont réaffirmé leur engagement à poursuivre une gestion rigoureuse, transparente et soutenable des finances publiques, en droite ligne avec la dynamique de transformation économique impulsée depuis août 2023.

2 Commentaires
Seulement mensonge après mensonge où va cet argent?Pas au peuple, mais dans les comptes des mêmes criminels corrompus, voleurs du pays REGARDEZ le chômage même avec le doctorat au Gabon la est au chômage, seulement d’ans les Républiques bannières où les diplômes ne valent plus. Si quelqu’un qui le doctorat est au chômage comme sont les enfants des pauvres, oligui et sa bande des corrompus affamés disent il faut devenir les taximans, vendeurs des bonbons, par ce que le Gabon est l’entreprise d’un petit groupe des criminels corrompus. L’ARGENT DU Gabon seulement pour eux.
Jean Jacques tu commentes autant mais tes commentaires levent souvent que tu ne fais pas un effort pour t’informer out t’instruire davantage. Va aux USA ou Canada tu verras que les doctorats sont parmi les diplômes les plus exposés au chômage. Notre pays qui très loin de ce niveau de développement et forme un niveau excessif de personnes dans le domaines des lettres à comparer aux domaines des sciences fondamentales et du géni ne peux que se retrouver dans cette situation.
Aux États-Unis et au Canada, les doctorats qui sont statistiquement les plus exposés au chômage ou à des emplois précaires sont ceux dans les domaines suivants :
1. Sciences humaines
Exemples : littérature, philosophie, histoire, arts, études culturelles.
Raison : Le marché de l’emploi universitaire (professeurs, chercheurs) est très saturé pour ces disciplines, tandis que les débouchés en entreprise sont très limités.
Chômage élevé et souvent emploi précaire (postdoc prolongé, enseignement à contrat sans sécurité d’emploi).
2. Sciences sociales pures
Exemples : sociologie, anthropologie, science politique (hors sous-spécialités appliquées comme les relations internationales stratégiques).
Raison : Beaucoup de diplômés, peu de postes académiques, marché privé restreint sauf en marketing ou consulting spécifique.
3. Beaux-arts et arts appliqués
Exemples : doctorats en arts plastiques, musique, danse.
Raison : Faible demande pour des postes nécessitant un PhD dans ce secteur ; les artistes professionnels réussissent souvent sans doctorat.
Cas particulier :
Biologie (surtout biologie fondamentale)
Le doctorat en biologie non appliquée (ex. recherche fondamentale sans lien industriel) expose aussi à un « postdoc permanent » : le chômage n’est pas très élevé, mais beaucoup de docteurs restent coincés dans des contrats temporaires mal payés.
Comparaison : Domaines à faible risque de chômage
À l’inverse, les doctorats en informatique, ingénierie, biostatistique, sciences des données, finance quantitative, ou santé publique appliquée offrent de très bonnes perspectives d’emploi hors université.
Quelques statistiques récentes pour appuyer (approximation) :
Sciences Humaines PhDs (USA) : taux de placement académique stable autour de 50%, souvent sous-emploi ; taux de chômage autour de 3–5 % (mais sous-emploi > 20 %).
Géni PhDs (ingénierie, informatique) : taux de chômage très bas (< 2 %), temps de recherche d’emploi beaucoup plus court.
En résumé :
– Sciences humaines, sciences sociales théoriques, arts = plus de risques de chômage ou d'instabilité,
– Sciences appliquées, technologies, ingénierie = bien meilleurs débouchés.
Jean-Jacques, tu incarnes parfaitement le genre de discours sans fondement qui ne fait que casser les oreilles, tant il repose sur du vide. Comment empêcher que des personnes mal informées et peu instruites prennent autant la parole et entraînent d'autres esprits paresseux dans l'erreur ?