Gabon : Production et chiffre d’affaires en hausse pour Maurel & Prom au 1er trimestre

Au terme des trois premiers mois de l’année 2025, l’opérateur pétro-gazier français revendique une hausse de 6% de sa production d’huile et +3% sur son chiffre d’affaires au Gabon où un léger mieux est espéré au deuxième trimestre.

Maurel & Prom a plutôt bien commencé l’année 2025 au Gabon. © Freepik

Maurel & Prom a plutôt bien commencé l’année 2025 au Gabon. L’opérateur pétro-gazier français a vu sa production d’huile en part M&P (80%) sur le permis Ezanga s’élever à 15 684 b/j, en augmentation de 6% par rapport au 4e trimestre 2024. S’agissant de la production totale du Groupe en part M&P, celle-ci s’élève à 38 534 bep/j pour la période, atteignant ainsi son plus haut niveau historique et en augmentation de 6% par rapport au T4 2024.

Au terme des trois premiers mois de l’année, Maurel & Prom revendique 98 millions de dollars de chiffre d’affaires, au Gabon, soit une hausse de 3% par rapport au 4e trimestre de 2024. Le Groupe fait néanmoins état d’un chiffre d’affaires consolidé de 64 millions de dollars après intégration de 4 M$ de revenus relatifs aux activités de services. Il enregistre donc un net retrait qu’il explique par les décalages d’enlèvements (impact négatif de 76 M$, avec un cargo seulement vendu sur la période, en Angola) et par l’absence de trading d’huile.

Le Groupe ne se décourage pas pour autant. Il garde même bon espoir pour le reste de l’année. Olivier de Langavant, son directeur général, a d’ailleurs déclaré : «Grâce à nos liquidités importantes de 377 M$ et un point mort particulièrement bas (aux environs de 30 $/b au niveau du Groupe pour le cash flow opérationnel), nous sommes idéalement positionnés pour continuer à nous développer durablement, y compris dans l’éventualité d’une baisse prolongée des prix du brut. Nous sommes aussi en mesure de mener à bien nos projets de croissance déjà engagés, tout en restant actifs dans la recherche de nouvelles opportunités qui émergent dans un contexte propice aux opérations de M&A. Dans cette perspective, s’être positionnés en début d’année sur un actif gazier important et déconnecté du prix du brut est un élément supplémentaire de robustesse pour notre base d’actifs déjà résiliente. Par ailleurs, nous suivons avec la plus grande attention l’évolution de la situation au Venezuela, où nous poursuivons actuellement nos activités dans le cadre de la licence de transition qui nous a été accordée jusqu’au 27 mai.»