À Lambaréné, une tragédie secoue cette contrée traversée par les eaux du fleuve Ogooué. Dimanche 20 avril, en après-midi, Evan Chris Lilian Dinguin, 13 ans, parti pour une baignade dans ces eaux calmes, mais dangereuses, n’en est plus jamais revenu. Il a perdu la vie par noyade, a rapporté l’Agence gabonaise de presse (AGP). Le drame agite encore cette ville, tandis que la famille endeuillée ne s’en remet pas, d’autant qu’aux dernières nouvelles,  la dépouille n’a toujours pas été remontée.

Evan Chris Lilian Dinguino serait décédé par noyade dans le fleuve Ogooué à Lambaréné. © AGP

 

Capitale provinciale du Moyen-Ogooué, Lambaréné se compte parmi les localités du pays traversées par le fleuve Ogooué. Dans cette ville comme partout où s’écoulent ces eaux, les populations sont souvent enclines à des villégiatures assorties de baignades. Ce qui fut le cas le dimanche 20 avril dernier lorsque le jeune Evan Chris Lilian Dinguino, 13 ans, élève au lycée public Aubin Georges Modjeckou, s’est rendu dans ce fleuve, du côté du quartier Issac, pour une partir de baignade. Sauf qu’il n’en reviendra pas.

Selon notre source, le jeune enfant a perdu la vie par noyade dans le fleuve Ogooué. Elle cite les témoins et fait savoir que «l’accident s’est produit aux alentours de 15 heures au débarcadère d’Isaac, en face de la société Olam Palm, alors que le jeune garçon participait à une baignade».

Alors que ce mardi 22 avril était jour de rentrée scolaire sur l’ensemble du territoire national après la pause de trois semaines, le jeune enfant ne sera pas, lui, de la partie. Ce qui devait être pour lui une partie de plaisir s’est malheureusement transformé en drame fatal. Il ne reverra jamais les siens qu’il abandonne à la fleur de l’âge. Sa disparition a suscité de vives émotions autant dans sa famille, son quartier, son établissement scolaire où il était inscrit en 6e, que dans la ville entière. Pis, après le drame, les recherches pour retrouver sa dépouille ont été infructueuses. Elles se sont poursuivies le lendemain, sans succès.

En attendant d’extirper ses restes des eaux, ce drame a plongé la cité dans le désarroi. Ceci d’autant plus qu’il rappelle d’autres événements malheureux de ce type ayant endeuillé la localité. Notre confrère rappelle en effet que ce drame évoque le corps sans vie de Claude Murphy Diboty, surnommé Chamak, découvert, il y a quelques mois, à Ngomo, dans le fleuve Ogooué. Ce dernier était tombé d’une embarcation et il y avait laissé des plumes.

Avec cette catastrophe, la question de la sécurisation des plages et des zones de baignage grand-public est de nouveau soulevée. Car, un peu partout dans les villes et villages du pays, ce type de drames survient souvent à l’inattendu.

 
GR
 

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