Seuls les élèves gabonais orientés par l’administration sont concernés. Le secrétaire permanent du Sosup, Jérémie Mikombo, a échangé avec les promoteurs des établissements scolaires à Libreville afin de clarifier les modalités de remboursement des frais d’écolage pris en charge en partie par l’État.

Instantané de la séance de travail avec les promoteurs d’établissements scolaires, le 17 avril 2025. © GabonReview (Capture d’écran)

 

A Libreville, le secrétaire permanent du Secrétariat d’orientation scolaire, universitaire et professionnelle (Sosup), Jérémie Mikombo, a rencontré le 18 avril 2025 les promoteurs d’établissements scolaires du Gabon pour discuter du remboursement des frais d’écolage des apprenants au titre de l’année scolaire 2023-2024.

Cette séance de travail visait à clarifier le contenu du communiqué émis par le ministère de tutelle concernant la prise en charge à hauteur de 70% des frais d’écolage par l’État. «Premièrement sur les modalités de remboursement, qu’est-ce qu’on doit rembourser ? A qui on doit rembourser ? Donc, ensemble avec les promoteurs des établissements, nous allons définir ces modalités mais surtout cerner aussi ce que l’on entend par frais d’écolage parce que chez les parents, ils ne comprennent pas trop bien», a d’emblée recadré Jérémie Mikombo.

Et de rappeler que ces frais comprennent à la fois l’inscription et les coûts liés au suivi pédagogique de l’élève. «Les frais d’écolage intègrent l’inscription et les frais inhérents au suivi pédagogique de l’apprenant, à savoir les frais de scolarité». Par ailleurs, seuls certains apprenants sont concernés par ce remboursement. «Les élèves bénéficiaires ce sont les élèves orientés par l’État. Ça c’est la première chose qu’il faut savoir. Deuxième chose, les élèves gabonais. On peut avoir été orientés par l’État mais si on n’est pas gabonais, on ne peut pas bénéficier d’une prise en charge de l’État», a-t-il souligné.

Les établissements confessionnels, laïcs, reconnus d’utilité publique en sont les concernés, ainsi que ceux en statut de partenariat public-privé.

La rencontre a permis de lever les zones d’ombre pour les chefs d’établissements privés. «Nous avons donné au secrétaire permanent les différentes difficultés que nous rencontrions par rapport à la note qui avait été faite circuler et aujourd’hui, avec cette réunion, on a pu clarifier que ce soit de son côté ou du côté des établissements privés la marche à suivre pour que les parents d’élèves puissent rentrer dans le remboursement de leurs frais le plus rapidement possible», a résumé Aldo Aperano, représentant des promoteurs.

Les parents sont donc invités à se rapprocher de leurs établissements respectifs pour s’informer sur les modalités pratiques de remboursement.

 
GR
 

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