Dans une déclaration à la suite de l’élection présidentielle, Nicaise Moulombi, président exécutif de l’ONG Croissance Saine Environnement, félicite Brice Clotaire Oligui Nguema pour sa victoire électorale et la réussite d’une transition démocratique «inédite» au Gabon. Il exprime son espoir de voir émerger un pays réconcilié, écologiquement exemplaire, économiquement inclusif, et plus influent sur la scène internationale. Il appelle à l’unité nationale et réaffirme son engagement à accompagner la mise en œuvre des réformes structurelles indispensables.

Nicaise Moulombi, président exécutif de l’ONG Croissance Saine Environnement, félicite Brice Clotaire Oligui Nguema pour sa victoire électorale et la réussite d’une transition démocratique «inédite» au Gabon. © GabonReview

 

C’est avec une satisfaction manifeste que Nicaise Moulombi, président exécutif de l’ONG Croissance Saine Environnement et acteur institutionnel engagé, a salué l’élection de Brice Clotaire Oligui Nguema à la tête de l’État gabonais. Pour lui, cette élection « transparente et apaisée », exempte de coupures d’Internet, de violences ou de fermeture des frontières constitue « l’aboutissement majestueux de la restauration de la démocratie dans notre pays ».

En reconnaissant « la brillante élection à la magistrature suprême » du nouveau président, Nicaise Moulombi inscrit cet événement comme un tournant historique, porteur d’espérance pour toute une nation en quête de stabilité, de justice et de progrès. « Désormais investi de la confiance de nos concitoyens, je sais que vous n’aurez de cesse que de répondre à nos attentes et de vous acquitter de la tâche historique qui vous a été confiée : celle de bâtir un Gabon nouveau, démocratique, apaisé, prospère et occupant toute la place qui lui revient sur les scènes régionale et internationale », déclare-t-il avec emphase.

Pour une gouvernance écologique et inclusive

Connu pour son engagement en faveur de la justice environnementale, Moulombi insiste sur la nécessité d’inclure toutes les communautés dans la redistribution équitable des bénéfices issus des initiatives vertes. Il propose notamment « l’établissement d’un registre national du crédit carbone » garantissant transparence et participation citoyenne. Il rappelle également l’urgence de « poursuivre l’évaluation des sites industriels et des services environnementaux pour renforcer la souveraineté écologique du pays », dans la droite ligne d’une gouvernance durable.

Le président de Croissance Saine Environnement ne manque pas de souligner l’enjeu crucial de la récupération des avoirs issus des biens mal acquis. « Nous vous invitons à engager l’ouverture des négociations avec la France sur le retour des biens saisis ainsi que le produit de leur vente », plaide-t-il, estimant que ces ressources doivent venir renforcer les deux Fonds sociaux créés par le Chef de l’État en faveur des populations économiquement vulnérables.

En parallèle, il appelle à « une mobilisation efficace des ressources domestiques et extérieures, à travers une coopération internationale renforcée et un climat d’investissement attractif », afin de répondre aux attentes urgentes des Gabonais en matière de conditions de vie.

Un pacte environnemental comme boussole du développement durable

Portant sa voix sur le terrain des politiques publiques, Moulombi défend l’adoption d’un nouveau pacte environnemental. Ce dernier, selon lui, doit permettre d’articuler protection de l’environnement, croissance verte et développement humain. « Ce pacte représente une feuille de route essentielle pour une économie sociale partagée, dont l’indicateur fort est votre score historique de 90,35 % », écrit-il, saluant ainsi la légitimité populaire du président élu.

Par cette sortie politique dense et engagée, Nicaise Moulombi pose les jalons d’un nouveau contrat social gabonais, fondé sur la transparence, la durabilité, l’inclusion et la paix retrouvée.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire