Arrêtée une première fois par la gendarmerie l’an dernier avant d’être relâchée, Marie Paule Perrière née Maythe Fatou a finalement été jugée coupable des faits de faux et usage de faux qui pesaient contre elle, en lien avec une acquisition de biens immobiliers à Bangui. L’épouse du consul du Gabon en Centrafrique, Lawrence Perrière, a écopé de 12 mois fermes.

Image à titre illustratif. © GabonReview

 

C’est l’épilogue d’une affaire ayant quelque peu agité la capitale Bangui, en raison de l’identité des protagonistes. Après plusieurs mois d’enquête et sa première arrestation en novembre 2024 avant d’être relâchée au terme de son audition à la gendarmerie, Marie Paule Perrière née Maythe Fatou a été condamnée le 6 mars dernier à 12 mois d’emprisonnement ferme. Une peine qu’elle purgera à la prison des femmes de Bimbo, selon les précisions du mandat de dépôt délivré à son encontre par Alamine Okacha, 3e vice-président du tribunal de grande instance de Bangui.

L’épouse du Consul du Gabon en République centrafricaine a été reconnue coupable dans une affaire qui l’opposait à Mahamat Salet et Maxime Ngamana. Le premier est un entrepreneur, propriétaire du célèbre prêt-à-porter Style Italia, et le second un colonel des douanes, par ailleurs frère d’un des vice-présidents de l’Assemblée nationale. Les deux hommes, de nationalité centrafricaine, disent avoir été abusés par l’épouse de Lawrence Perrière dans le cadre d’une acquisition de biens immobiliers. D’où leur plainte pour faux et usage de faux.

Seulement, des témoignages recueillis par le site d’information Centrafrica.com, laissent entendre que Marie Paule Perrière née Maythe Fatou n’est pas à l’origine de cette transaction qui a mal tourné. «L’initiateur de cette affaire serait le consul du Gabon en RCA, Monsieur Lawrence Perrière, qui aurait utilisé sa femme comme couverture», croient savoir nos confrères qui citent «une source judiciaire proche du dossier».

 
GR
 

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