Ce vendredi 7 mars, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Gabon, en collaboration avec le gouvernement et les partenaires techniques et financiers (PTF), a tenu une réunion de coordination sur l’appui au processus électoral dans le pays. L’objectif était de faire le point sur l’avancement du processus en cours. La rencontre a également permis de partager les conclusions et recommandations issues de la mission d’évaluation des besoins électoraux menée par les Nations Unies, à la demande du gouvernement gabonais.

Une vue des officiels le 7 mars 2025. © GabonReview

 

Selon Abdou Abbary, le représentant spécial et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca), la réunion de coordination sur l’appui au processus électoral au Gabon vise à nourrir une réflexion collective sur les moyens de garantir le succès du processus électoral. Les événements du 30 août 2023 avaient conduit le Gabon à adopter un nouveau chronogramme électoral et, au dernier trimestre de 2024, a indiqué le chef de l’Unoca, le pays a adressé officiellement du secrétaire général des Nations unies, une requête d’assistance au processus électoral.

En réponse à cette demande, une mission d’évaluation des besoins a été dépêchée à Libreville du 10 au 12 décembre 2024. Travaillant en concertation avec les parties prenantes, elle a permis d’établir la nature et l’étendue du soutien que les Nations unies peuvent apporter. Le rapport issu de cette mission, remis au gouvernement gabonais, comprend plusieurs recommandations stratégiques. «L’organisation et la gestion des élections ont toujours constitué un défi majeur dans nos États», a déclaré le représentant du PNUD. Il a souligné que, dans le cadre de l’assistance des Nations unies, un Projet d’appui au cycle électoral au Gabon (PACEG) a été mis en place.

Des recommandations stratégiques pour renforcer le système électoral

Le représentant du PNUD et instantané de la rencontre. © GabonReview

Ce, pour renforcer le système démocratique du pays, en s’appuyant sur des institutions solides et une meilleure implication citoyenne. Les recommandations formulées s’articulent autour de trois axes majeurs. Les recommandations sont de trois ordres. Notamment, assurer un soutien politique à travers les missions de bons offices des Nations unies par le Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) avec l’appui du bureau du coordonnateur résident ; assurer un soutien technique ciblé et limité sous la direction du PNUD en coordination avec le bureau du coordonnateur résident et les autres entités pertinentes du Système des Nations unies dans le pays.

Le système des Nations Unies devrait également créer un panier commun dans le cadre d’un projet intégré géré par le Pnud dans le cadre de l’approche «Unis dans l’action des Nations unies» ; mettre e place un Guichet de la facilité des réponses immédiates pour financer les activités visant à améliorer l’environnement électoral général. Au niveau technique, la mise en place d’une expertise électorale pour renforcer et soutenir les organes de gestion des élections ; la promotion de l’éducation civique électorale. Il est prévu des actions post-mission et avec l’appui de la Facilité africaine de soutien aux transitions inclusives (AFSIT), le PNUD a entamé une série d’actions en vue de préparer la présidentielle du 12 avril.

Un engagement clair du Gabon pour une élection présidentielle réussie

Sur le plan technique, il est prévu de renforcer l’expertise électorale afin de soutenir les organes en charge de l’organisation des élections et de promouvoir une éducation civique électorale plus efficace. Par ailleurs, avec l’appui de la Facilité africaine de soutien aux transitions inclusives (AFSIT), le PNUD a déjà engagé plusieurs actions pour préparer l’élection présidentielle du 12 avril. «Le Gabon reste ouvert à tout accompagnement extérieur durant ce processus électoral», a affirmé le ministre de l’Environnement et du Climat, qui représentait son collègue des Affaires étrangères.

De son côté, le ministre de l’Intérieur a estimé que la mission des Nations unies a permis de dresser un bilan précis des besoins et attentes du pays. «La demande formulée et la mission qui a séjourné au Gabon ont permis de dresser l’état des besoins et les attentes qui sont les nôtres», a-t-il commenté. «Le Gabon a fait le choix en entrant dans la 5e République, d’ouvrir un nouveau chapitre de son histoire», a ajouté Hermann Immongault ajoutant que la nouvelle loi fondamentale est «l’acte original d’entrée du Gabon dans la 5e République».

 
GR
 

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