Les travaux de la première réunion annuelle du Groupe focal Afrique centrale de l’Association des fonds d’entretien routier africains (GFAC-Afera) pour 2025 se sont achevés le 21 février à Libreville. La rencontre a permis d’examiner les meilleures pratiques de gouvernance des fonds d’entretien routier dans la sous-région et d’identifier des solutions pour améliorer l’entretien et l’aménagement des réseaux routiers. Quatre recommandations et cinq résolutions ont été adoptées.

Photo de famille des principaux dirigeants à l’issue des travaux. © D.R.

 

Placée sous le thème «Vers un financement durable des fonds routiers pour un meilleur entretien du réseau routier en Afrique centrale», la rencontre de Libreville a réuni des spécialistes du secteur afin de débattre des enjeux de financement et de gouvernance. «L’intégration régionale et sous-régionale passe par le développement des infrastructures routières», a déclaré Régis Emane, le directeur général du Fonds autonome national d’entretien et d’investissement routier du Gabon (FANEIR). Selon lui, cette rencontre a permis d’identifier les meilleures pratiques pour optimiser la gestion des fonds d’entretien routier.

Des objectifs clairs et ambitieux 

Instantanés de la journée du 21 févier 2025. © D.R.

Au terme des travaux, les participants se sont accordés sur plusieurs mesures pour améliorer le financement et la gestion des infrastructures routières. «Nous sommes satisfaits du déroulement de ces travaux et comptons sur l’appui de nos autorités, que nous remercions sincèrement», a affirmé Régis Emane à l’issue de la rencontre dont l’enjeu était tout aussi d’identifier les défis communs, proposer des solutions adaptées, et redynamiser le GFAC. «Ces ambitions ont été pleinement atteintes», a souligné le ministre d’État Camélia Ntoutoume Leclercq, qui a clos la rencontre au nom de son collègue des Travaux publics.

Après trois jours de travaux, la rencontre de Libreville a, pour ainsi-dire, débouché sur quatre recommandations dont la mise en place, dans chaque pays membre, d’une commission interministérielle chargée du suivi et du contrôle du recouvrement des ressources affectées à l’entretien routier à l’instar du cas du Gabon ; l’identification, la mobilisation et l’accroissement des ressources alternatives de financement. Il a été recommandé de proposer aux gouvernements des pays membres du GFAC conformément aux textes régissant leurs structures respectives, la centralisation des ressources liées aux travaux de réhabilitation et/ou d’entretien routier au profit des fonds routiers.

Cinq résolutions adoptées

Mais aussi, de proposer après affiliation à l’Union africaine (UA), l’adoption d’une directive à l’endroit des gouvernements pour la pérennisation des fonds routiers. Cinq résolutions ont été émises. Notamment, ouvrir un compte bancaire au Tchad dans une banque commerciale représentée dans la majorité des pays membres du GFAC avec le président du GFAC et le secrétaire permanent comme cosignataires de ce compte bancaire ; réaliser un état des lieux détaillé du réseau routier de chaque pays membre et évaluer les besoins d’entretien ; contribuer à la mise en place ou à l’actualisation de la banque de données routières informatisées (BDRI) dans chaque pays membre du GFAC à l’instar du cas du Gabon. Ainsi qu’identifier les besoins et les thématiques pour le renforcement des capacités des membres du GFAC afin d’améliorer l’efficacité des actions engagées.

«La première réunion du GFAC-Afera qui vient de se tenir en terre gabonaise, célèbre le grand retour du Gabon au sein de notre association», a commenté Régis Emane pour qui, cette rencontre marque une étape importante dans la volonté des pays d’Afrique centrale de garantir un entretien efficace et pérenne de leurs réseaux routiers, essentiel au développement économique et à l’intégration régionale.

 
GR
 

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