Le 15 février à Bitam, le président intérimaire de Réagir s’est entretenu avec les populations locales avant de présenter les orientations de sa formation politique. Michel Ongoundou Loundah a mis l’accent sur la promotion du pluralisme politique, l’inclusion sociale, le renforcement des valeurs démocratiques et la réappropriation du Gabon par ses citoyens.

Michel Ongoundou Loundha s’exprimant à Bitam. © D.R.

 

Dans le cadre de sa tournée nationale d’implantation et d’échanges, Michel Ongoundou Loundah a rencontré les habitants de Bitam pour discuter de diverses questions liées à la politique, au social et à l’éducation. Il en a profité pour exposer la vision du parti dont il assure actuellement la présidence intérimaire. Comme lors de ses précédentes étapes, il a rappelé les missions et objectifs de Réagir (Réappropriation du Gabon, de son Indépendance, pour sa Reconstruction). «À Réagir, nous parlons de réappropriation. C’est pour que chacun puisse se sentir véritablement Gabonais», a-t-il déclaré.

Concernant la récente visite d’Alain-Claude Bilie-By-Nze, l’ancien Premier ministre du régime déchu, il a dénoncé les incidents ayant entaché l’image de Bitam, une ville connue pour son hospitalité. «Le Woleu-Ntem risque de rejoindre la province du Haut-Ogooué sur la liste des zones interdites au pluralisme politique, où l’on ne peut pas s’exprimer librement si l’on est en désaccord avec les autres», a-t-il prévenu disant qu’il aurait été ravi de rencontrer le chef de file de la plate-forme Ensemble pour le Gabon lors de son passage. «Il a un message à transmettre, et c’est aux Gabonais d’en apprécier la pertinence», a-t-il ajouté.

Après les étapes de Port-Gentil, Ndjolé et Medouneu, la rencontre à Bitam s’inscrit dans la campagne nationale de redynamisation du parti. Elle vise à encourager une réappropriation de la vie politique, sociale et économique par les Gabonais pour les Gabonais. Afin de donner un nouveau souffle à Réagir, la délégation prévoit de poursuivre sa tournée dans d’autres localités pour échanger davantage avec les populations et renforcer la visibilité du parti dans l’opposition. En clôture de la rencontre, les femmes de Bitam ont été conviées par le comité féminin de Réagir à sortir de la passivité politique et à s’engager davantage pour faire entendre leur voix sur la scène nationale.

 
GR
 

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