Mis en place au Gabon en 2022 par la direction générale de l’environnement et du développement durable, avec l’appui du programme des Nations unions (PNUD) et le soutien financier du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le projet GEF-7 (Fonds pour FEM -septième reconstitution des ressources) a un objectif principal : soutenir la biodiversité et la durabilité environnementale. Au Gabon, le bilan 2024 de ce projet axé sur la transformation de la gouvernance des paysages forestiers du corridor forestier du Bas-Ogooué à la Basse Nyanga a été présenté, le 14 février, au ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mays Mouissi.

Les officiels posant au terme du Comité de pilotage du Projet GEF-7 à Libreville. © D.R.

 

Le Comité de pilotage du projet GEF-7, présidé par le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mays Mouissi, en présence du ministre des Eaux et Forêts, Maurice Ntossui Allogo, pour la validation du projet de transformation de la gouvernance des paysages forestiers dans le corridor forestier du Bas-Ogooué et de la Basse-Nyanga, s’est tenu le 14 février dernier à Libreville. Il s’agissait, lors de ce rendez-vous, de présenter à ces membres du gouvernement et au partenaire financier le «bilan d’implémentation 2024, le plan de travail et le budget annuel 2025».

Porté par la direction générale de l’environnement et du développement durable, avec l’appui financier du PNUD, ce projet vise à soutenir les efforts des pays du bassin du Congo à gérer durablement les paysages forestiers. Au Gabon, il s’agit, pour ce projet «de conserver les paysages forestiers de hautes valeurs avec de meilleurs moyens de subsistance pour les communautés locales grâce à une gouvernance améliorée (plus inclusive) conforme aux objectifs de préservation et de valorisation de la biodiversité, avec une planification intégrée de l’utilisation des terres, et un engagement du secteur privé».

Quelques clichés des travaux et du matériel devant servir au projet. © D.R.

Lors de ce Comité de pilotage, il a été donc question de présenter les avancées réalisées en 2024. Sur cette année, le projet couvre, selon les données du PNUD, «une zone de 91779 km², bénéficiant directement à 30 000 personnes et indirectement à 336219 personnes». Plusieurs actions ont donc été faites au courant de cette année. Elles reposent sur la réalisation de la gouvernance des ressources naturelles, la conservation des paysages forestiers et la surveillance environnementale, le développement des moyens de subsistance et des chaines de valeur communautaires.

Au terme de la réunion du Comité de pilotage, à laquelle assistait le Représentant résident ai du PNUD, Luc Gnonlonfoun, du matériel, ainsi que des véhicules achetés ont été donnés pour renforcer l’impact de ce projet. Ils serviront au renforcement de la gestion des parcs nationaux de Waka et Birougou.

 
GR
 

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