Ntoum-Cocobeach : 83 km de route pour désenclaver le littoral touristique

Le président de la Transition s’est rendu sur le chantier de la route Ntoum-Cocobeach le 14 février 2025. Long de 83 km, ce projet de réaménagement structurant vise à améliorer l’accessibilité à cette ville au fort potentiel touristique. Avec la construction de 13 ponts et d’un poste de péage, cette infrastructure devrait dynamiser l’économie locale et favoriser la création d’emplois.

Le général Brice Clotaire Oligui Nguema inspectant les travaux du tronçon Ntoum-Cocobeach, le 14 février 2025. © Communication présidentielle

Le 14 février 2025, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a visité les travaux d’aménagement de la route Ntoum-Cocobeach. Fruit d’un partenariat entre l’État gabonais et la société Ebomaf, ce chantier de réhabilitation concerne un axe routier de 83 km incluant la construction de 13 ponts, d’un poste de péage et d’un pont bascule.

Une des étapes du chantier. © Communication présidentielle

Par cette visite, le chef de l’État a tenu à constater par lui-même l’avancement des travaux et à réaffirmer son ambition de moderniser cette route afin de dynamiser la région. La ville côtière de Cocobeach, avec son potentiel touristique, est appelée à devenir une station balnéaire prisée. Or, jusqu’ici, la difficulté d’accès freinait son développement. D’où l’urgence d’améliorer cette infrastructure.

On notera que sur le terrain, les travaux se déroulent progressivement depuis Ntoum. Le chantier mobilise une dizaine de techniciens supérieurs qui veillent au respect des consignes, l’objectif étant de livrer cette route dans un délai de 42 mois. Outre l’amélioration de la mobilité, ce projet représente un levier économique important pour les localités environnantes, favorisant la création d’emplois et le développement des activités commerciales.

Lors de son échange avec la population, le général Oligui Nguema a souligné l’impact économique positif de cette route sur les habitants. «Tous ceux qui passeront par ici, quand ils vont à la Cocobeach, quand ils s’arrêtent, ils achètent le manioc, ils achètent la banane, ça fait tourner l’économie. Voilà pourquoi il faut la route. Donc je commence d’abord par la route, le reste va suivre», a-t-il déclaré.

Cette déclaration met en lumière une vision globale du développement, où les infrastructures constituent la première étape d’un essor économique durable. En facilitant l’accès à Cocobeach, l’État ambitionne de renforcer le tourisme et le commerce local. La présence du président sur le chantier illustre sa détermination à mener ce projet à son terme dans les délais impartis.