De retour à Libreville ce samedi 15 février après 9 ans d’exil en France, Alfred Nguia Banda a exhorté le président de la transition à se porter candidat à l’élection présidentielle d’avril prochain. Il lui promet d’ores et déjà son soutien lors de la campagne électorale.

Alfred Nguia Banda (téléphone en mains) à son arrivée à l’aéroport de Libreville, le 15 février 2025. © GabonReview

 

Après 9 ans d’exil en France, Alfred Nguia Banda est de retour au Gabon. Samedi, il a été accueilli à l’aéroport international de Libreville par des centaines de personnes parmi lesquelles de nombreux anciens collaborateurs des administrations par lesquelles il est passé. À son arrivée, l’ancien haut cadre, qui n’a pas manqué de remercier les autorités françaises pour leur soutien, y compris au profit de sa famille, durant tout son séjour forcé, a exprimé sa gratitude à l’endroit des militaires au pouvoir qui, a-t-il déclaré, «ont extirpé notre pays du despotisme, du totalitarisme et de l’absolutisme incarnés par l’ancien pouvoir d’Ali Bongo, ses thuriféraires et ses sbires».

Aussi, estime-t-il logiquement que le CTRI, et particulièrement son chef de file, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, doit poursuivre sa mission visant la construction d’un nouveau Gabon : «Je demande, avec tout le respect possible, que le président de la transition porte de sa candidature à la présidence de la République».

Un soutien déclaré à la campagne électorale

Si Alfred Nguia Banda dit avoir pris plus de temps à rentrer au pays, contrairement à d’autres Gabonais établis à l’étranger et en France notamment, c’est en raison des exigences administratives auxquelles il était soumis avant d’abandonner son statut de réfugié politique à Paris. Mais maintenant qu’il est de retour à Libreville, il entend s’investir aux côtés des nouvelles autorités, et davantage si le président de la transition répondait favorablement à son appel.

«Je souhaite vivement que le chef de l’État porte sa candidature à l’élection présidentielle du 12 avril. Je m’engagerai personnellement à me lancer dans sa campagne électorale avec un programme clair et dont la quintessence ne pourrait souffrir d’aucune contestation», a déclaré le Docteur en Droit, diplômé d’histoire des Idées politiques et de Sociologie politique qui ne demande qu’à mettre à contribution son savoir-faire.

«Je suis quelqu’un, je crois, qui aime prendre ses responsabilités. Je m’engage résolument et entièrement aux côtés du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, et sur ça, il n’y a pas de souci à se faire», a-t-il conclu face à la presse et aux centaines de personnes venues l’accueillir.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Maganga Octave dit :

    Encore lui ! C’est ce tribaliste qui, en 2009, avait crié partout que Mba Obame, un Fang, ne devait pas allée dans le Haut Ogooue. Il appelle à la candidature de son parent pas pure tribalisme…

    • La Rédaction dit :

      Il n’a jamais dit Mba Obame « un fang ». Il parlait d’un « opposant ». C’est pas sur GabonReview que vous allez exacerber le tribalisme. La prochaine fois, votre commentaire sera purement et simplement supprimé. Ceci tient lieu d’avertissement pour tous.

      • messowomekewo dit :

        Je confirme que ce monsieur, du temps des bongo a souvent brillé par une attitude de rejet à l’égard des compatriotes d’autres provinces. En effet en poste dans le G2 en 2009,je l’ai vu organiser des manœuvres dans le but d’empêcher d’autres gabonais, d’aller battre campagne dans la HO.Il faut dénoncer ce genre de comportements pour que ceux qui s’y sont illustrés comprennent que nous les avons tous observés, ils sont pardonnés cependant nous surveillons leurs faits et gestes. M. ANB est quelqu’un de très zélé qui plus est; il est exactement originaire d’OMOYE, non loin de Ngouoni, cette proximité peut raviver ses élans tribalistes compte tenu des nouvelles forces en présence. Vous pouvez censurer le post, mais les faits sont tëtus…

    • Le patriote dit :

      C’est triste de constaté que vous ne faites pas preuve d’intelligence dans vos propos, je suppose que cela dérive d’un problème psychologique de votre part.

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