Présidentielle 2025 : Avec «ACBBN Gabon Tour», Bilie-By-Nze à l’écoute et à la conquête de l’intérieur du pays
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S’il n’a pas encore annoncé sa candidature à l’élection présidentielle du 12 avril prochain, l’ancien Premier ministre et président de la plateforme Ensemble pour le Gabon (EPG) a entamé, le 10 février, une tournée à l’intérieur du pays. Intitulé «ACBBN Gabon Tour», ce circuit dans les villes de l’hinterland lui permet d’être à l’écoute des populations et de leur présenter sa vision du Gabon et le projet que son groupe et lui portent comme alternative politique pour le Gabon.
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Alain-Claude Bilie-By-Nze devisant avec les populations dans l’Ogooué-Ivindo. © D.R.
Comme récemment annoncé, l’ex-chef du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze, par ailleurs président de la plateforme Ensemble Pour le Gabon (EPG), potentiel candidat à la prochaine présidentielle au Gabon, a entamé, le 10 février, une tournée nationale dénommée «ACBBN Gabon Tour». Ce séjour à l’intérieur du pays lui permet d’aller à la rencontre des populations, d’«instaurer un dialogue sincère avec les Gabonais et de construire, avec eux, une véritable alternative politique». Il souhaite donc proposer une nouvelle dynamique basée sur une gouvernance plus participative et transparente. Ce qui leur donne l’opportunité de débattre des enjeux actuels de la gouvernance et de l’avenir du pays.
«Les promesses de changement n’ont pas été tenues»
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Quelques moments du «ACBBN Gabon Tour» dans l’Ogooué-Ivindo. © D.R.
Sa province natale, l’Ogooué-Ivindo, a constitué la première étape de ce déplacement qui l’a déjà conduit dans les localités de Mekambo, de Makébé, Bakouaka, de Makokou avant que s’en suivent notamment, les villes d’Ovan et de Booué. Dans cette province, le groupe conduit par Bilie-By-Nze a eu des rencontres avec les populations d’Ibéa, de la commune de Mekambo et dans le villaged’Ikéya Boca-Boca. Une initiative donnant l’opportunité d’établir un dialogue direct avec les populations locales, d’écouter leurs préoccupations et de leur exposer la vision et les orientations d’Ensemble pour le Gabon.
Il est donc question de «tout se dire» avec les populations, tout en déroulant son programme et insistant sur la nécessité d’une alternance démocratique et d’un retour à l’ordre constitutionnel dans le pays. «Il faut en finir avec un système qui ne fonctionne pas. Si une voiture ne marche pas, le moteur est en panne. Vous pouvez changer 3, 4, 5 chauffeurs, la voiture ne va pas démarrer, parce que le problème, ce n’est pas le chauffeur. Le problème, c’est la machine», a-t-il martelé.
Dans ce contexte, Alain-Claude Bilie-By-Nze a expliqué les raisons l’ayant amené à prendre ses distances avec le Parti démocratique gabonais (PDG), son ancienne famille politique. L’occasion de présenter la nécessité d’un changement profond du système politique gabonais. «Je ne suis pas venu parler de ma personne, mais du Gabon. Nous avons géré le pays pendant 56 ans et nous devons analyser objectivement les raisons qui ont mené le coup d’État du 30 août 2023. Aujourd’hui, nous constatons que les promesses de changement n’ont pas été tenues», a-t-il déclaré.
«Nous devons arrêter de répéter les mêmes erreurs»
L’ex-chef du gouvernement souligne que «les mêmes figures politiques continuent d’occuper les postes-clés, sans transformation significative». Pour lui, «il est temps de refonder notre gouvernance sur des bases saines et inclusives».
Il a donc insisté sur la nécessité d’une refonte totale du système de gouvernance du pays, affirmant que les simples changements de dirigeants ne sauraient suffire à résoudre les problèmes structurels du pays. «Nous devons arrêter de répéter les mêmes erreurs et enfin bâtir un modèle politique qui fonctionne pour tous. C’est sur le terrain, en écoutant les Gabonais, que nous pourrons apporter des solutions concrètes et durables», a fait savoir l’ex-patron de l’administration gabonaise.
Après la province de l’Ogooué-Ivindo, Alain-Claude Bilie-By-Nze et les membres de la plateforme qu’il dirige se rendront dans d’autres localités du pays. Son engagement en entament cette démarche est «mettre la population au cœur du débat et tracer avec elle les contours d’un Gabon renouvelé». Ce, en attendant une éventuelle annonce de sa candidature à la présidentielle du 12 avril 2025.
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1 Commentaire
Lorsqu’on vous accusera des maux d’Ali Bongo, posez simplememt une question: Depuis quand un Premier Ministre Gabonais a eu le pouvoir de décider quoi que ce soit? Pas besoin de remonter à Léon Mébiame
Ndong Sima et ses vaches qui rient en est le parfait exemple de plus