Gabon : 19 ans après la fermeture, les ex-agents du Novotel Rapontchombo réclament leurs droits
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Jadis parmi les fleurons de l’hôtellerie au Gabon, l’hôtel Novotel Rapontchombo a été fermé, il y a plus de 19 ans. Pendant ce temps, ses ex-employés, regroupés au sein d’un collectif n’ont pas perdu espoir et attendent le paiement de leurs droits. Ils l’ont fait savoir, le 6 février, lors d’une déclaration visant à interpeller les autorités au pays.
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Le porte-parole des anciens agents du Novotel Rapontchombo, Wilfrierd Bekongo Evoung, et ses collègues, le 6 février 2025. © GabonReview/Capture d’écran
78 salariés. Tel est le nombre des ex-salariés du Novotel Rapontchombo indiquant n’avoir reçu aucune indemnisation, à la fermeture de cette structure hôtelière, en 2006, pour des raisons de travaux de réfection. Près de 20 ans après l’arrêt des activités, alors qu’il était question de réhabilitation, les travaux ne sont pas allés jusqu’à leur terme et les ex-agents qui espèrent leurs droits, réclament une attention face à la situation.
Surfant certainement sur le vent de changement qui a cours dans le pays, les ex-employés du Novotel Rapontchombo ont lancé des cris d’alarme et d’interpellation en vue de leur indemnisation. À la manœuvre, leur porte-parole, Wilfrierd Bekongo Evoung, s’est adressé au président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, dénonçant la liquidation de cet hôtel par des moyens détournés, sans tenir compte des droits des ex-salariés.
Dans cette déclaration, le collectif exige la reconnaissance de leurs droits et la réparation des préjudices subis. L’appel est lancé non seulement aux autorités nationales, mais aussi à la communauté internationale, pour qu’une solution conforme aux principes de justice sociale et au droit du travail soit trouvée.
Alors que les travaux de réfection devaient s’étendre sur 10 mois environ, les employés étaient supposés reprendre du service à l’issue de ces travaux. «Notre surprise a été grande au mois de novembre dernier, quand un communiqué a été publié dans un journal de la place, faisant été de la vente de l’hôtel Novotel Rapontchombo», a indiqué le porte-parole. Il fait savoir qu’étant les anciens salariés, ils se sont rapprochés du liquidateur désigné par le tribunal pour réclamer leurs droits.
Faisant état d’une injustice flagrante, soulignant qu’il s’agit d’une forme de licenciement déguisé, avec des droits impayés depuis presque deux décennies, le collectif, bien que frustré par la situation, interpelle davantage le chef de l’État. Ils souhaitent que justice soit rendue en vue de la restauration de leur dignité.
Depuis son arrivée à la tête du pays, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) s’attelle à remettre de l’ordre dans tous les secteurs. Et ce à travers de nombreux chantiers lancés sur toute l’étendue du territoire. Ainsi, au regard du nettoyage sur le site où est érigée la structure hôtelière qu’est l’hôtel Rapontchombo de Libreville, l’opinion se demande si les plus hautes autorités songeaient à une restauration ?
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1 Commentaire
Les autorités n’y sont pour rien.
C’est un particulier qui a repris ce terrain au grand dam des Libanais !!