Après une vacance à la tête du parti qui a duré 10 mois, à la suite du décès de son président fondateur, le 19 avril 2024, l’Alliance pour la renaissance nationale (Arena), a élu le samedi 08 février 2025, Jessica Pessi, comme présidente de cette formation politique, au terme d’un congrès extraordinaire.

Jessica Pessy succède au défunt Richard Moulomba Mombo (portrait en arrière-plan). © Gabonactu

 

Peu connue du paysage politique national, Jessica Pessy prend les commandes de l’Alliance pour la renaissance nationale (Arena). Élue au terme du congrès extraordinaire de la formation politique tenu le 08 février, elle succède à son compagnon de vie, Richard Moulomba Mombo, le premier président et fondateur de l’Arena, décédé le 19 avril 2024.

Instantanés du congrès de l’Arena, le samedi 8 février 2025, à Libreville. © GabonReview

Jessica Pessy prend les commandes d’une formation politique encore plongée dans la tristesse suite à ce décès de son fondateur. «Si de nombreuses formations politiques ont pu envisager cette période post-Bongo, comme l’occasion de rêver, pour l’Arena, il s’est agi de la pire période de son histoire. La vacance à la tête du parti, la guerre des egos qui en résulte, jamais, notre parti n’a été confronté à une telle conjonction de défis », a fait savoir la nouvelle cheffe de file de l’Arena.

Avec Jessica Pessy a la tête du parti, l’Arena dit avoir fait le choix d’un projet clair et explicite d’avenir. «Un projet profondément républicain, un projet d’indépendance, dans un paysage politique profondément déstabilisé depuis le 30 août 2023. Le projet de progrès social, dans le plein respect de notre espace environnemental».

Si l’arrivée de Jessica Pessy à la tête du parti peut-être vu, par certains, comme un choix marital, la concernée indique : «les délégués n’ont pas prolongé le mandat qui s’est interrompu le 19 avril 2024.  Ces délégués ont confié à un président nouveau, un mandat nouveau». Désormais à la tête du parti, elle annonce son  ambition d’implanter l’Arena dans tout le Gabon.

Un soutien du CTRI, mais…

Bien que se mettant à la disposition de la transition actuelle, l’Arena s’offusque tout de même de l’exacerbation des disparités sociales, qui sont pour elle, «une violence inacceptable». «On ne peut pas changer de paradigme et reproduire les mêmes schémas (…) Il n’y a plus de majorité, n’y d’opposition, disait le président de la transition, mais il demeure des riches toujours plus riches et des pauvres toujours plus pauvres. Nous n’apporterons au CTRI ni armes, nous n’en n’avons pas, ni louanges, nous n’en faisons pas, ni fortune, nous n’en possédons pas ».

L’ambition des nouveaux responsables de l’Arena est d’inventer des rapports nouveaux, «loin des habitudes et des chorégraphies d’un autre temps». Selon cette formation politique, «c’est la seule condition pour bâtir un nouveau contrat productif social et écologique».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Maganga Octave dit :

    Finalement le problème du Gabon ce n’est pas les Bongo

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