Le 17 janvier 2025, plusieurs nominations ont été actées au sein du ministère des Comptes publics et de la Dette lors d’un Conseil des ministres. Mais contre toute attente, ces décisions n’ont pas été appliquées, suscitant interrogations et spéculations sur les raisons de ce blocage. Alors que certains y voient une tentative de sabotage ou une opposition entre le président de la Transition et son ministre des Comptes publics, d’autres évoquent une irrégularité administrative qui aurait motivé la suspension de ces nominations. Cette situation met en lumière des dysfonctionnements potentiels dans la chaîne de décision gouvernementale et interroge sur les véritables intentions des acteurs impliqués.

Le 17 janvier 2025, des nominations ont été annoncées en Conseil des ministres au sein du ministère des Comptes publics et de la Dette. Pourtant, plusieurs semaines plus tard, ces décisions ne sont toujours pas appliquées, soulevant des interrogations sur les raisons de ce blocage. © D.R.

 

Le 17 janvier 2025, des nominations ont été annoncées en Conseil des ministres au sein du ministère des Comptes publics et de la Dette. Pourtant, plusieurs semaines plus tard, ces décisions ne sont toujours pas appliquées, soulevant des interrogations sur les raisons de ce blocage. Le ministre des Comptes publics et ses directeurs semblent pris dans une controverse qui les dépasse. Si certains dénoncent un refus d’exécuter les décisions du Conseil des ministres, d’autres rappellent que ces décisions elles-mêmes pourraient ne pas avoir respecté les procédures en vigueur.

Les nominations ministérielles suivent généralement un circuit bien défini : elles sont proposées par les responsables concernés, validées par les instances compétentes, puis entérinées en Conseil des ministres. Or, dans ce cas précis, des changements auraient été imposés sans consultation préalable du ministre des Comptes publics ni de ses principaux directeurs, notamment ceux du Budget et du Trésor.

Un tel scénario soulève plusieurs interrogations. Était-ce une erreur administrative, une omission involontaire ou une stratégie délibérée visant à imposer certains profils à des postes stratégiques ? Le fait que ces nominations aient été bloquées après leur annonce indique que des réserves ont été émises en haut lieu, peut-être au sein de la présidence ou du secrétariat général du gouvernement.

Au-delà des querelles d’interprétation, ce blocage met en lumière un problème plus profond : la stabilité de l’administration publique. Changer les responsables du Budget et du Trésor sans concertation ni transition adaptée pourrait entraîner des perturbations dans la gestion des finances publiques. Ces entités jouent un rôle clé dans la mise en œuvre des politiques budgétaires et monétaires du pays ; toute instabilité à leur tête peut avoir des répercussions sur la gestion des dépenses publiques, la solvabilité de l’État et la confiance des partenaires économiques.

La question de ces nominations bloquées soulève donc un enjeu majeur pour le fonctionnement de l’État : comment garantir que les décisions prises au sommet de l’exécutif soient appliquées de manière efficace et conforme aux règles établies ? Dans un contexte de transition politique, assurer la stabilité et la crédibilité de l’administration est essentiel pour éviter toute crise de confiance.

La situation actuelle souligne l’importance d’un cadre décisionnel bien défini, afin d’éviter toute ambiguïté sur l’autorité et les responsabilités des différents acteurs de l’administration publique.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    La vérité le Gabon est au sol,le Prof ONDO,celui qui pourrait sortir le Gabon du chaos.Si le peuple commet l’eurre de voter les vendeurs d’illsion. Vous allez voir même les coca cola vont fermer la porte.

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