Gabon : 5 jours pour réviser la liste des médicaments remboursables par la CNAMGS

La directrice générale de la CNAMGS, Nadia Christelle Koye, a ouvert lundi à Libreville les travaux de révision de la liste nationale des médicaments remboursables par la structure dont elle a la charge. Ces travaux, qui se tiennent après une énième crise avec les pharmacies, dureront cinq jours pour un meilleur service au bénéfice des assurés.

La directrice générale de la CNAMGS, Nadia Christelle Koye, ouvrant les travaux, le 27 janvier 2025. © D.R.

Ce lundi 27 janvier, s’est ouvert à Libreville l’atelier de révision de la liste nationale des médicaments remboursables par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Les travaux ont été ouverts par la patronne de la structure, Nadia Christelle Koye. Réunissant les différents acteurs et experts du secteur, ces échanges dureront cinq jours, soit jusqu’au vendredi 31 janvier prochain. L’objectif, selon les participants, est d’identifier les meilleurs produits permettant de couvrir les principales pathologies présentes au Gabon, tout en garantissant un meilleur service aux assurés.

«Cet atelier confirme la volonté du gouvernement gabonais et celle de la direction générale de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale de cadrer avec les nouvelles directives et protocoles thérapeutiques mises en œuvre par les professionnels de santé, au regard des avancées thérapeutiques afin d’améliorer l’offre de soins auprès de nos assurés. Il s’agira pour nous de rechercher des politiques efficientes qui assurent la couverture globale de nos populations», a expliqué la patronne de la CNAMGS.

Moment des travaux. © D.R.

Pour leur part, les professionnels du secteur assurent que cette révision est bien plus nécessaire qu’elle n’y paraît et va au-delà des considérations pécuniaires liées à la capacité ou non de la Caisse à rembourser ou non les médicaments qui seront retenus. «Nous fonctionnons avec une liste de médicaments. Celle-ci fait partie des normes que nous appliquons pour la sécurité sociale et elle se révise en fonction des critères, c’est-à-dire qu’il faut que le médicament ait déjà une autorisation de mise sur le marché au Gabon et qu’il soit un médicament qui ne soit pas toxique», a rappelé Dr Lucie Mekameza m’Obiang, médecin consultant à la CNAMGS.

À la CNAMGS, on indique que cet atelier est une des réponses aux récentes directives du président de la transition, en vue de l’amélioration de la couverture sanitaire universelle dans le pays.