Après l’annonce de la date de la prochaine élection présidentielle au Gabon, plusieurs enseignants et chefs d’établissements scolaires s’attendent à des modifications dans la conduite des activités pédagogiques. Ils sont impatients d’entendre la ministre de l’Éducation nationale sur la question. 

Des élèves du lycée Nelson Mandela à Libreville (photo d’illustration). © Com. présidentielle

 

Au Gabon, la prochaine élection présidentielle marquant la fin de la transition militaire née du coup d’État du 30 août 2023 et le retour à l’ordre constitutionnel est prévue le 12 avril 2025. La campagne électorale se tiendra deux semaines plus tôt, soit le 31 mars, conformément au Code électoral dont une nouvelle version a récemment été promulguée. À l’approche de ces dates, et alors même qu’ils ont amorcé le 2e trimestre, enseignants et chefs d’établissements craignent un chamboulement du calendrier scolaire au profit du calendrier électoral. Ce qui leur paraît déjà inévitable.

Si la campagne électorale s’ouvre à la fin du mois mars, il est évident que les 14 jours qu’elle nécessitera auront un impact sur les activités pédagogiques. Beaucoup appellent dès lors à effectuer des réajustements au plus vite. Une communication de la tutelle sur le sujet est donc attendue. Mais avant, contrairement, les responsables d’établissements espèrent bien être consultés pour faire leurs propositions en connaissance de cause. C’est, en tout cas, ce qu’estime logique l’un d’eux s’étant confié anonymement à nos confrères du quotidien L’union.

«Nous espérons des solutions réfléchies pour achever l’année dans de bonnes conditions. La consultation des acteurs de terrain est essentielle pour y parvenir», a-t-il déclaré, craignant que les perturbations qui sont à prévoir impactent jusqu’à la durée des vacances de fin d’année. «Si nous perdons tout le mois d’avril, il faudra impérativement revoir le calendrier. Cela reporterait les examens à fin juin, réduisant ainsi les vacances à un seul mois. Ce serait une contrainte pour les élèves et les enseignants», prévient-il. Le ministère de l’Éducation nationale est attendu pour des éclaircissements au moment où de folles rumeurs circulent déjà sur le sujet, dont certaines portent sur la suppression d’un trimestre.

 
GR
 

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