Le  musée de recherche Jean Émile Mbot de l’Université Omar-Bongo (UOB) de Libreville  a récemment accueilli un invité de marque. L’ambassadeur des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim FitzPatrick, s’est rendu, le 16 janvier dernier, dans cette académie où elle a visité le vernissage baptisé «Nier qui nous sommes» de l’artiste-peintre Dyane Briand-Massounga. Une exposition invitant à se reconnecter à nos racines et à célébrer nos identités culturelles.

Vernelle Trim FitzPatrick et Dyane Briand au musée de recherche de l’UOB. © Facebook/USEmbassyLibreville

 

À l’Université Omar-Bongo (UOB) a lieu depuis le 9 janvier, le vernissage «Nier qui nous sommes» de la Gabonaise Dyane Briand-Massounga. Exposition-vente visant à explorer et à célébrer les racines culturelles du Gabon, tout en invitant à réfléchir sur l’identité personnelle et collective, elle a reçu la visite d’une invitée et non des moindres en la personne de l’ambassadeur des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim FitzPatrick.

Œuvre d’une ancienne chrétienne engagée, l’exposition «Nier qui nous sommes» est la matérialisation de la redécouverte de ses origines, de ses racines, de la célébration de la culture de son pays et de l’union entre les cultures et les peuples. Dyane Briand indique d’ailleurs qu’il est important pour elle de redécouvrir ses origines pour mieux comprendre qui elle est aujourd’hui. «La vérité se trouve non pas ailleurs, mais chez nous», a-t-elle indiqué, dans des propos rapportés par Gabonews.

Lors de sa visite, la représentante de Washington à Libreville a exprimé son admiration pour son travail, saluant son engagement à promouvoir et à préserver l’identité culturelle gabonaise à travers son art. L’exposition «Nier qui nous sommes» est une invitation à se reconnecter avec ses racines et à célébrer la diversité des cultures.

«Dyane Briand, artiste engagée, explore dans cette exposition les liens entre spiritualité et héritage culturel, en mettant en avant l’importance de l’union entre les peuples et la transmission des traditions. Ses œuvres, profondément émouvantes, évoquent des souvenirs familiaux et posent un regard critique sur les dérives des institutions religieuses, tout en célébrant l’amour et la solidarité entre les générations», fait-on remarquer. À l’UOB, Vernelle Trim FitzPatrick a salué la capacité de l’art à transcender les frontières culturelles et à créer des dialogues. Elle a exprimé son soutien aux initiatives culturelles qui renforcent les liens entre les peuples et contribuent à un meilleur partage des valeurs humaines universelles.

Dyane Briand Massounga exporte, à sa manière, l’art gabonais au-delà des frontières et sous plusieurs coutures. Artiste plasticienne autodidacte, ses créations, pleines d’émotions, évoquent des souvenirs de sa grand-mère, transformant la tristesse en célébration de la vie.

«Nier qui nous sommes» se tient jusqu’au 31 janvier 2025. Au-delà de la beauté de l’art, ce vernissage, cette exposition transmet un message d’espoir et de résilience et invite les uns et les autres à se reconnecter à ses racines et à célébrer nos identités culturelles.

 
GR
 

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