Desserte en eaux à Moanda : en 2025, l’État gabonais et la Comilog veulent renforcer l’offre

En novembre 2024, à l’occasion du dialogue communautaire, les populations des quartiers de Moanda avaient invoqué la question de l’insuffisance d’eau dans les ménages. Elles la présentaient comme l’une des grandes priorités, à côté de l’éclairage, de l’emploi et de l’accès au financement pour l’entrepreneuriat. Depuis lors, la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), en partenariat avec l’État gabonais, ne ménage aucun effort pour enrayer le stress hydrique dans la ville. Les travaux ont déjà été lancés et la visite de terrain des premiers forages industriels par l’Administrateur directeur général (ADG) de la Comilog révèle un réel potentiel.

L’Administrateur directeur général (ADG), Léod Paul Batolo, et les équipes en activités sur le terrain. © Communication Comilog
À Moanda, la ville minière abritant la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), le gouvernement et cette entreprise, filiale du groupe Eramet, font bloc pour apporter de meilleures conditions de vie à la population. Outre le pavoisement des routes et l’éclairage public déjà entamés, le secteur de l’eau fait partie des priorités. Ainsi, à travers le Fonds RSE -Responsabilité sociétale des entreprises (RSE)-, des travaux sont en court dans cette localité en vue d’apporte ce précieux liquide en quantité et en qualité aux ménages et autres industries de la ville. La délégation conduite par l’Administrateur directeur général (ADG), Léod Paul Batolo, a récemment fait une décente sur le terrain afin de s’enquérir de l’évolution de ces travaux.
Alors que la population de la ville se chiffrait à environ 70.000 habitants en 2020, elle est passée, en moins de 5 ans, à plus de 80.000 habitants. Les besoins en eau ont également évolué et atteignent 640 m³ par heure, tandis que la capacité de production actuelle est restée à environ 350 m³par heure, avec un réseau de distribution insuffisant.
Augmenter la capacité d’eau fournie à la population

Les ouvriers sur le chantier d’un forage. © Com. Comilog
L’État gabonais et Eramet-Comilog se sont donc donné pour mission, dans le cadre du partenariat matérialisé par ce Fonds RSE, de répondre à cette question brûlante du manque d’eau à Moanda en 2025. Rendu sur le terrain, le constat montre que les travaux sont lancés et les premiers forages industriels révèlent que le potentiel hydrique est immense.
Déployant donc sa feuille de route, notamment son projet RSE Act for positive mining, la Comilog, Eramet-Comilog et l’État gabonais apporte ainsi un début de solution à cette problématique de l’eau. Lancé en décembre dernier, le projet de 11 forages industriels dans Moanda permettra une production destinée au réseau SEEG -Société d’énergie et d’eau du Gabon-. Une opération devant augmenter la capacité d’eau fournie à la population du cru.
Le lancement de ces 11 forages industriels est censé apporter une augmentation d’environ 110 m³ par heures de la capacité d’eau fournie à la ville. «L’eau sera analysée par les services compétents du Cirmf -Centre international de recherches médicales de Franceville- et de la SEEG, puis traitée via des stations de traitement sur les sites de production et renvoyée vers les points de stockage de la SEEG par le réseau de raccordement complémentaire compris dans ce projet», expliquent des sources de la Comilog.
Cette première étape du projet permettra résorber les 300 m³ nécessaires par heure, tandis que d’autres solutions en études vont se poursuivre, en attendant la réalisation du grand projet prévu par la SEEG. Ce dernier projet permettra d’aller chercher de l’eau dans le fleuve Ogooué. Il est donc question pour l’heure de parer au plus pressé d’ici à la fin de l’année 2025.

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