Un an après son lancement, le Salon national de l’orientation revient en 2025 avec une ambition renouvelée et une portée géographique élargie. Organisé par le Secrétariat d’orientation scolaire, universitaire et professionnel (Sosup), cet événement se tiendra à Libreville, avant de s’étendre, pour la première fois, à Franceville, Port-Gentil, Mouila et Oyem. Cette deuxième édition vise à renforcer l’accès des jeunes Gabonais à des informations stratégiques pour leur avenir éducatif et professionnel, tout en répondant aux besoins du marché de l’emploi dans plusieurs régions.

La réussite de cette deuxième édition repose sur la mobilisation d’un large éventail d’acteurs issus des secteurs institutionnels et privés. © D.R.

 

Du 12 au 15 février 2025, Libreville sera le point de départ du Salon national de l’orientation. Cependant, la véritable nouveauté réside dans son extension à quatre autres capitales provinciales : Franceville, Port-Gentil, Mouila et Oyem, où il se tiendra du 28 février au 1er mars. Avec cette expansion, le Sosup ambitionne de toucher un public plus diversifié, notamment dans des localités souvent éloignées des grandes initiatives éducatives.

En accueillant jusqu’à 40 000 participants, l’objectif principal est de garantir une couverture nationale, offrant ainsi aux jeunes de toutes les régions un accès équitable à l’orientation et à des opportunités éducatives adaptées. La tenue du salon dans plusieurs villes reflète une volonté claire d’inclusion géographique et de représentativité.

Lors de ces différentes étapes, un accent particulier sera mis sur des secteurs en forte croissance tels que l’ingénierie, les technologies numériques, l’agriculture et les énergies renouvelables. Ces thématiques visent à sensibiliser les participants aux métiers d’avenir et aux opportunités stratégiques pour le développement durable du Gabon.

En rendant cet événement accessible aux populations situées en dehors de la capitale, le Sosup cherche à garantir une représentation équitable sur le plan national. Dans cette optique, l’événement favorise les interactions entre jeunes, professionnels, établissements de formation et entreprises. Ces échanges ont pour objectif d’éclairer les choix d’orientation tout en établissant des passerelles concrètes entre l’éducation et le marché de l’emploi.

La réussite de cette deuxième édition repose sur la mobilisation d’un large éventail d’acteurs issus des secteurs institutionnels et privés. Les délégués des zones académiques (DZA) et les proviseurs des lycées techniques jouent un rôle clé dans la préparation de l’événement, en coordination avec la Conférence gabonaise des grandes écoles et universités privées (CGEUP) et l’Agence nationale pour la formation professionnelle (ANFP).

Le Centre national des œuvres universitaires (CNOU) et le Conseil national des parents d’élèves (CNPE) apportent également leur soutien pour harmoniser les actions et garantir une organisation efficace. Par ailleurs, les représentants des confessions religieuses contribuent à la dynamique collaborative en partageant leur expertise et leur appui à cette initiative.

Chaque acteur s’emploie à garantir le bon déroulement du salon en anticipant les défis logistiques, en organisant les espaces dédiés et en coordonnant les flux de participants. Ce travail concerté illustre l’engagement collectif pour offrir aux jeunes Gabonais un événement inclusif et porteur d’avenir.

 
GR
 

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