Baptisée «Forum pour l’organisation de la relance et la concrétisation de l’espoir» (Force), cette association portée sur les fonts baptismaux en octobre dernier s’est positionné comme une véritable force de proposition pour toutes les questions liées aux projets sociétaux, à la formation et la sensibilisation des masses, mais encore et surtout, à la promotion de la culture et des actions caritatives. Depuis lors, elle est sur le terrain à l’instar de cette sortie, le 16 janvier, à Franceville. Dans cette ville du Haut-Ogooué, il a été question pour les membres de sensibiliser les étudiants sur l’exercice de la citoyenneté en milieu estudiantin.

Les responsables de Force et les conférenciers posant avec les étudiants de Masuku. © D.R.

 

Estimant que l’environnement actuel est plus favorable à la prise d’initiatives et que le climat national est apaisé et caractérisé par une sérénité d’esprit retrouvée, plusieurs jeunes, hommes et femmes du pays ont lancé en octobre dernier l’association Force -Forum pour l’organisation de la relance et la concrétisation de l’espoir-. Sensibiliser la population sur des enjeux cruciaux tels que l’éducation, l’autonomisation des couches défavorisées, la santé et l’environnement, sont quelques points sur lesquels ils s’activent. C’est dans ce sens que, le 16 janvier dernier, certains membres se sont rendus dans le Haut-Ogooué pour la sensibilisation sur l’exercice de la citoyenneté en milieu estudiantin, ainsi qu’il sur la nécessité de s’inscrire sur les listes électorales. Une action donnant le droit de faire valoir sa citoyenneté, entre autres, lors des scrutins dans le pays.

À Masuku, autre appellation de Franceville, notamment à l’auditorium de l’Université des sciences et techniques (USTM), s’appuyant sur le slogan de leur association «Ensemble, bâtissons l’édifice nouveau auquel tous nous rêvons», le groupe s’est entretenu avec les étudiants sur les questions à l’ordre du jour. «Il était question de leur montrer que la citoyenneté, ce sont les droits (droit de s’exprimer, à la santé, à bourse). Mais aussi que la citoyenneté s’exprime par le fait de participer à la vie en communauté», a indiqué le professeur Bruno Mve Ebang, conférencier lors de cette rencontre avec les jeunes.

Quelques intervenants et étudiants participants au rendez-vous de l’association Force. © D.R.

Allier des politiques publiques, l’Association Force veut incarner une nouvelle génération de plateforme associative dynamique, engagée et innovante, capable de catalyser le changement positif du Gabon. A Masuku donc, c’était l’occasion d’appeler tous ces jeunes à s’impliquer dans la vie du pays. «C’est une jeunesse structurée. C’est l’avenir de notre pays et c’est l’élite de demain. Si l’élite de demain n’est pas au fait des problématiques sociétales, il nous revient à nous, les aînés, adultes et responsables, de leur rappeler le devoir qui est le leur», a dit Ultry Okenkali, le chargé de la Communication et des Relations publiques.

L’implication et l’investissement dans cette vie publique passant par l’enrôlement sur les listes électorales, ces jeunes et les populations entières ont été conviés à s’inscrire massivement en vue des prochaines élections. «Ils ont pris conscience du fait que dans les jours à venir, ils doivent aller s’inscrire sur les listes électorales…leurs voix comptent dans l’orientation de notre pays», a-t-il ajouté.

L’initiative de «Force» à Franceville s’est donc concentrée sur le renforcement de l’engagement civique des Gabonais, sur l’éducation des citoyens concernant leurs droits et responsabilités, tout en promouvant l’inclusion et la participation active de tous.

 
GR
 

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