L’association Prison et Hôpital pour Jésus-Christ (PHJS) offre une formation en électricité bâtiment et en froid et climatisation aux détenus de la prison centrale de Port-Gentil. Une initiative de trois mois pour leur donner des compétences techniques, favoriser leur réinsertion sociale et lutter contre la récidive.

La réinsertion des détenus est au cœur des préoccupations de l’association Prison et Hôpital pour Jésus-Christ (PHJS), qui s’engage activement à offrir des perspectives d’avenir aux détenus. © GabonReview

 

La réinsertion des détenus est au cœur des préoccupations de l’association Prison et Hôpital pour Jésus-Christ (PHJS), qui s’engage activement à offrir des perspectives d’avenir aux détenus. À la prison centrale de Port-Gentil, une vingtaine d’hommes en conflit avec la loi suivent depuis peu une formation en électricité bâtiment et en froid et climatisation, dispensée sur une période de trois mois.

Chaque semaine, des séances de deux heures sont organisées : le mercredi pour l’électricité bâtiment et le jeudi pour le froid et la climatisation. Ces cours, animés bénévolement par des formateurs qualifiés, visent à leur transmettre des compétences techniques solides. «La formation vise la réinsertion des détenus. C’est pour leur permettre d’acquérir un métier et de se prendre en charge après leur sortie», explique Sostina Ndoumou, responsable de l’association PHJS.

Les sessions comprennent à la fois des enseignements théoriques et pratiques. Lors d’une récente séance, les détenus ont découvert le fonctionnement d’un climatiseur à éléments séparés, comprenant des composants clés tels que le compresseur, le condenseur, l’évaporateur et le décanteur. Une première étape essentielle pour ouvrir leurs esprits à ces métiers techniques.

Olivier Aboghe, chef du département froid et climatisation au lycée technique de Port-Gentil, se réjouit de leur implication : «Ils prennent conscience qu’ils en ont besoin. Ils ont ce désir d’apprendre un métier et d’être autonomes en sortant d’ici».

Une certification pour garantir l’avenir

«La formation vise la réinsertion des détenus. C’est pour leur permettre d’acquérir un métier et de se prendre en charge après leur sortie», explique Sostina Ndoumou, responsable de l’association PHJS. © GabonReview

Pour couronner cette initiative, une attestation sera remise à chaque participant à l’issue de la formation. «Cela prouvera qu’ils ont été formés et qu’ils possèdent des compétences reconnues, ce qui augmentera leurs chances de réinsertion dans la société», souligne Sostina Ndoumou.

En offrant ces opportunités, l’association PHJS entend réduire le taux de récidive, souvent lié à l’absence de perspectives professionnelles à la sortie de prison. Avec des compétences techniques en poche, ces hommes pourront envisager un avenir meilleur, loin des chemins qui les ont conduits en détention.

 
GR
 

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