Extension de la Sogara : Marcel Abéké veut y voir clair
À Port-Gentil, le ministre du Pétrole et des hydrocarbures s’est entretenu avec les responsables de la Société gabonaise de raffinage (Sogara) sur le projet d’extension de ladite société. Une visite de terrain du site prévu pour la construction d’une nouvelle unité de raffinerie dont les études sont en cours.
À Port-Gentil, la Société gabonaise de raffinage (Sogara) devrait s’étendre avec la construction d’une nouvelle unité de raffinerie dont les études sont en cours. Le 14 janvier, le ministre du Pétrole, Marcel Abéké, a visité le site devant abriter cette nouvelle raffinerie et échanger avec les responsables de la Sogara. Au centre de leurs échanges, les questions de financement du projet qui est d’ailleurs, très apprécié par plusieurs investisseurs du continent désireux apporter un accompagnement ainsi que la question des délais. «Il y a encore un certain nombre d’interrogations en termes de délais. C’est encore long ! S’il nous faut attendre jusqu’en 2033, etc., on trouve que c’est long», a déclaré Marcel Abéké.
«Que la Sogara analyse également les différentes suggestions des investisseurs qui semblent tenir la route, présentant les mêmes avantages en termes de capacité et de coût», a-t-il suggéré. Pour le gouvernement, l’objectif est de produire le plus rapidement possible et moins cher. Le rôle central de cette extension pour les consommateurs serait de les aligner au prix de ménage à la pompe. «Plus on réfléchit, plus il va nous coûter cher, parce que la Sogara continue d’importer. L’objectif c’est d’avoir un produit raffiné à moindre coût», a-t-il déclaré. Sur une superficie de 130 hectares, le projet d’extension de la Sogara va gérer plusieurs emplois directs et indirects.
«Les études que nous menons emmènent à envisager près de 7 000 postes pour la construction de cet édifice. De manière pérenne, la Sogara aura besoin d’employer 250 personnes dans le temps de l’exploitation de cette nouvelle unité», a dit le directeur général de la Sogara Christian Avaro Yeno. Cette raffinerie créée en 1964 fait face à de multiples difficultés financières et a du mal à honorer ses engagements auprès des producteurs de pétroles au Gabon. Entre baisse de son chiffre d’affaires, et baisse continue des volumes de pétrole traité, la Sogara traite en moyenne 1 million de tonnes/an de brut. Sa capacité initiale est de 60 000 tonnes/an et son potentiel porté à 1,2 million de tonnes/an. Elle produit essentiellement du butane, de l’essence sans plomb, du jet A1 (carburant pour les aéronefs), du gasoil et du résidu atmosphérique.
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