En 2025, le président de la transition entend davantage faire résonner la voix du Gabon à l’international, notamment sur des questions liées aux conflits armés, aux déplacements forcés, aux crises alimentaires et aux catastrophes naturelles en Afrique centrale. Il compte jouer le rôle de porte-voix des populations affectées par ces situations dans la sous-région.

Brice Clotaire Oligui Nguema face au corps diplomatique, le 9 janvier 2025 (capture d’écran). © GabonReview

 

Face aux membres du corps diplomatique accrédité au Gabon ce jeudi 9 janvier, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a assuré de la détermination de son pays à honorer ses engagements à l’égard de la communauté internationale, en dépit du régime d’exception né du coup d’État du 30 août 2023. Aussi, mieux qu’en 2024, le Gabon devrait-il davantage être présent sur la scène internationale. C’est, en tout cas, la promesse faite par le président de la transition.

«Pour la nouvelle année qui commence, mon pays assurera résolument sa présence sur la scène internationale et renforcera son rôle sur tous les sujets qui permettront de faire avancer les grandes questions. Fidèle à son engagement en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique centrale […] À cet égard, mon pays s’implique davantage dans la coordination des efforts pour répondre aux besoins urgents des populations affectées par les conflits armés, les déplacements forcés, les crises alimentaires et les catastrophes naturelles exacerbées par les changements climatiques. C’est tout le sens que j’accorde à la nécessité d’élargir notre champ d’action internationale à de nouveaux horizons», a-t-il déclaré face aux diplomates.

En 2025, le Gabon devrait donc renforcer sa «diplomatie humanitaire» et sa «diplomatie militaire», a annoncé le chef de file du CTRI qui entend poursuivre activement ses efforts dans la mobilisation des ressources nécessaires à cette ambition.

 
GR
 

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