Accidents et incidents aériens : le Gabon et le Congo s’accordent «en cas de …»

Dans le but de mutualiser leurs compétences en matière de sécurité aérienne, le Gabon et le Congo, par l’entremise de leurs différents Bureaux d’enquêtes sur les incidents et accidents d’aviation, ont signé lundi à Libreville un protocole d’accord permettant de renforcer leur coopération. 

Les deux homologues signant le protocoles d’accord, le 23 décembre à Libreville. © Capture d’écran/GabonReview

Pour leur permettre de mieux gérer d’éventuelles situations entrant dans le cadre de leurs missions respectives, le Bureau d’enquêtes sur les incidents et accidents d’aviation (BEA) du Gabon et son homologue du Congo Brazzaville, le Bureau permanent d’enquêtes d’accidents et incidents d’aviation (BPEIA), ont signé lundi 23 décembre à Libreville le protocole d’accord leur permettant de mutualiser leurs compétences et de renforcer leur coopération. Pour le colonel Pamphile N’nang Ndong, alors que les autorités de la transition ont initié depuis plus d’un an la relance du secteur du transport aérien, cette signature tombe à point nommé.

Photo de famille au terme de la cérémonie de signature. © Capture d’écran/GabonReview

«Pour nous entraider entre pays frères, parce que nous sommes d’abord voisins ; ce qui est le plus important. De plus, avec la création de Fly Gabon, qui va bientôt desservir plusieurs pays d’Afrique et Afrijet qui dessert déjà le Congo, il était donc important pour nous, entre Congolais et Gabonais, de signer un protocole “en cas de…” Ce que nous ne souhaitons pas, mais que nous puissions nous entraider», a défendu le patron du BEIAA.

«Le protocole d’accord que nous avons signé ce jour traite de plusieurs aspects, dont une assistance mutuelle entre les deux bureaux, dans le cadre de la conduite des enquêtes, et traite également des questions de formation donc de renforcement des capacités avec le partage d’expérience, l’harmonisation, mais également des différentes procédures pour la conduite des enquêtes», a renchéri Jean-Verseau Rafils Mombouli, patron du bureau congolais, qui y voit «un pas vers une amélioration continue du système d’aviation civile régional et international».