La gestion budgétaire de l’État a été au centre d’un séminaire gouvernemental ce lundi 23 décembre à Libreville. Présidés par le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, ces échanges ont porté sur la stratégie à mettre en œuvre pour une meilleure maîtrise des finances publiques. L’accent a donc été mis sur trois axes principaux à savoir les grands principes d’élaboration du budget, d’exécution du budget, les constats, défis et enjeux stratégiques.

Le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, présidant les travaux consacrés aux procédures et mécanismes de la gestion budgétaire. © Com. Primature

 

Une rencontre de haut niveau, autour du Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, a réuni, le 23 décembre à Libreville, les membres du gouvernement pour une réflexion collective sur les mécanismes et les solutions à envisager devant améliorer et rendre la gestion budgétaire optimale.

Initiateur de ce rendez-vous, le chef du gouvernement a indiqué que son souhait pour cette année «est que les problèmes qu’on a eu en début d’année 2024 ne se reproduisent pas en 2025 et que les problèmes de modalités de mise en œuvre du budget dont les uns et les autres se sont plaints soient rapidement maîtrisés au début de cette année, afin que chacun sache exactement ce qu’il doit faire, ce qu’il peut attendre de ses collègues et à quelle entité il doit s’adresser».

Pour ces travaux, le ministre des Comptes publics, Charles M’ba a fait une communication détaillée sur la situation. Lors du dernier conseil interministériel, il avait rappelé qu’au 31 octobre 2024, le Gabon était à 66 % de taux d’exécution du budget et à 60 % de règlement de dépenses. 77 % de recettes recouvrés, mais que les ressources de trésorerie qui étaient mobilisées n’étaient qu’à 45 %.

Les débats ont donc permis d’aborder les questions des dépenses publiques, les raisons des difficultés budgétaires, les questions de règlement et la gestion de la trésorerie. Et Raymond Ndong Sima de préciser que «le budget est le carburant de l’économie». «Pour que l’économie marche, il faut que l’ensemble des rouages soit synchronisé ; la synchronisation est le maître-mot de l’économie. Autrement dit, si on collecte les recettes et on ne paie pas les opérateurs économiques, ils ne pourront pas continuer à faire marcher la machine», a-t-il dit.

Vue des membres du gouvernent lors des travaux consacrés aux procédures et mécanismes de la gestion budgétaire. © Com. Primature

Globalement, l’objectif principal de cet atelier a été d’améliorer la compréhension des rôles respectifs des différents acteurs impliqués dans le processus budgétaire. Les ministres sectoriels ont été rappelés à leurs obligations concernant l’élaboration des budgets de leurs secteurs respectifs, tandis que le ministère des Comptes publics a été confirmé comme organe central de coordination.

Le chef du gouvernement de la Transition a évoqué d’autres mesures dont l’évaluation mensuelle de chaque membre de son gouvernement. Au final, l’initiative s’inscrit dans une démarche visant à relever les défis de la gestion budgétaire et à préparer le terrain pour une meilleure planification des ressources à l’avenir.

Les conclusions de cette réunion serviront de base pour des réformes futures, permettant une gestion plus transparente et efficace des finances publiques. Ce qui fait dire que cet atelier traduit la volonté du gouvernement de renforcer la rigueur et la discipline budgétaire, tout en impliquant activement tous les acteurs dans la recherche de solutions aux problèmes rencontrés.

 
GR
 

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