Après Ntoum, Owendo et Akanda, Radio-Gabon, la principale radio nationale publique, s’est déployée du 16 au 21 décembre dernier à Kango, dans le département du Como-Mondah. Expérience riche et instructive, elle a permis une proximité avec les populations et particulièrement les auditeurs. Les reportages, les journaux, les magazines, les interviews et les plages musicales ont notamment meublé cette expérience articulée autour de la délocalisation des programmes de Radio-Gabon. 

Des élèves faisant l’expérience de la radio grâce à la délocalisation des programmes de Radio-Gabon. © Radio Gabon

 

Radio-Gabon, la principale radio nationale, avec son slogan «la référence» s’inscrit depuis quelque temps, sous la supervision de sa directrice générale, Claudette Éwore, dans une dynamique de délocalisation de ses productions. Si ses missions d’informer, d’éduquer, de sensibiliser et de divertir restent les mêmes, le plus de cette démarche amenant les journalistes auprès des populations est qu’elle permet aux auditeurs de coller des visages à des noms et à des voix.

Contrairement à la télévision où on colle facilement une voix, un nom à un visage, les personnels en poste à la radio restent mystérieux. Arrivée à la tête du top management de Radio-Gabon, il y a un peu plus d’un an, Claudette Éwore, pur produit de cette chaîne de radio nationale, essaie de développer avec ses équipes des stratégies visant à remettre la radio au cœur des foyers, en dépit de la mondé en puissance des nouveaux médias, notamment des réseaux sociaux.

Du 16 au 21 décembre dernier, c’est donc à Kango, à près de 100 kilomètres de Libreville, que les équipes de Radio-Gabon ont ainsi déposé leur logistique. «Le but de cette stratégie de délocalisation est avant tout de permettre aux populations de continuer à nous écouter et de se familiariser avec Radio-Gabon, au-delà de nos missions professionnelles», a fait savoir la  directrice chez nos confrères de l’Agence gabonaise de presse (AGP).

Falonne Bissagholi, Chris Nguema, Véronne Nyingoye pour «la Parole aux auditeurs», Jean Marie Piantony pour «vie de quartiers», Rolande Andeme pour «Rêve d’enfants» ou encore Éric Lapetha et Annie Charmelle Ovolo pour «La grande famille» et Théophile Lié Moubassango pour «Le Polyglotte», entre autres journalistes, présentateurs et animateurs, ont été particulièrement mobilisés et mis en vedette pour la diffusion de ces émissions, en direct et sur la place publique, pour le grand bonheur des populations.

Instantanés des programmes délocalisés de Radio-Gabon © Radio Gabon

Ce d’autant plus que, pour cette opération de charme, l’énorme logistique de production a été déployée à l’exemple du véhicule de transmission-radio et du personnel allant des techniciens aux journalistes. D’où ce contact direct ayant donné l’opportunité d’échanger avec ces seigneurs du micro. «Très belle initiative. Elle permet aux auditeurs de coller des visages à des noms et à des voix. Il reste maintenant à assurer la couverture dans toutes les localités comme à l’époque», a apprécié une auditrice, félicitant l’initiative et la nouvelle équipe dirigeante de Radio-Gabon.

La démarche du top management de Radio-Gabon est saluée par toutes les populations qui estiment que «cette délocalisation permet, non seulement de se rapprocher des auditeurs, mais également de se rapprocher de l’environnement dont on parle au quotidien sans y avoir mis les pieds». «Ça permet aux populations retirées de s’exprimer et aussi de voir comment la production d’une émission se fait», relèvent-elles.

Fort de son succès, la délocalisation des productions de Radio-Gabon devrait se poursuivre en 2025. Pour les étapes à venir, on évoque Cocobeach dans l’Estuaire, Ndendé dans Ngounié et Ndjolé dans le Moyen-Ogooué. Chaine de radio nationale, Radio-Gabon a été créée le 28 novembre 1959.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire