Modernité et hommage : Oligui Nguema et la métamorphose du carrefour Acae
Le carrefour Acae «new-look», dans le 5e arrondissement de Libreville, a été mis en service, le 22 décembre, par le président Oligui Nguema. Entièrement réfectionné et pavoisé par une PME gabonaise, Mika Services, ce carrefour à la lisière de la Commune d’Owendo, s’ancre dans la modernité. Baptisé «Place Jean-François Aveyra», premier industriel gabonais, l’endroit illustre la volonté des autorités de mettre à jour et embellir les espaces urbains dans le pays.
Le carrefour Acae, dans le 5e arrondissement de Libreville, a été entièrement métamorphosé et relooké grâce à l’expertise d’une entreprise 100% gabonaise. Lancés en mars dernier, les travaux de réaménagement sont définitivement arrivés à leur terme. A cet effet, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, accompagné de plusieurs membres du gouvernement, a officiellement mis en service l’espace dorénavant baptisé «Place Jean-François Aveyra», en hommage au premier industriel gabonais. Une reconnaissance et des lauriers pour cette personnalité ayant marqué, à sa manière, l’histoire et le développement du Gabon.
Défoncé, quasi-impraticable en toutes saisons depuis plusieurs années, le carrefour Acae, non loin du pont Nomba, présentait un visage indigne de la capitale d’un pays. Grâce aux instructions du CTRI et de son président, Brice Clotaire Oligui Nguema, des travaux d’envergure ont permis de moderniser et de rendre plus fonctionnel ce carrefour vital, mais surtout d’améliorer la circulation dans le quartier et d’optimiser la qualité de vie de ses résidents.
Après neuf mois de travaux intensifs, le carrefour a drastiquement changé de visage. Désormais opérationnel, il présente une fière allure et de nouvelles infrastructures. Un jardin avec des arbres, du gazon, des bancs publics, des lampadaires, des panneaux de signalisation horizontale et verticale, des passages cloutés, des trottoirs larges de 2 à 4 m, des parkings, des espaces pour les activés physiques en plein air, des allées pour footing et fitness, un parking municipal et surtout des feux tricolores donnent de nouvelles couleurs à cet espace.
«Cet aménagement représente une grande avancée pour les populations locales», a indiqué Lewis Awa Nyare, responsable d’exploitation chez Mika Services. «En quelques mois le CTRI a véritablement dévoilé le génie des entreprises gabonaises», a déclaré pour sa part un habitant de la localité.
Les travaux ont été exécutés en trois phases à savoir l’aménagement du rond-point sur un espace de 280m², d’un jardin municipal de 2700m², d’un bassin versant, et a rénovation de la bretelle rond-point Acae-Horizons Nouveaux, jusqu’à la station de stockage de gaz de PétroGabon, près du pont Nomba, sur un linéaire 233m, réalisé en béton armé.
A l’occasion de sa mise en service officielle, l’espace a été entièrement visité par le président Oligui Nguema. Le chef du CTRI s’est entretenu avec les jeunes riverains auxquels il a offert des équipements pour la pratique du sport, notamment le basketball, le volleyball et le handball. Fidèle à ses habitudes, le chef de l’État a testé les installations, s’adonnant à quelques exercices.
Le réaménagement de ce carrefour offre plus de beauté et de verdure à cette partie de la ville et surtout améliore la qualité de vie des habitants dans cette zone, d’autant plus qu’il devient un lieu de détente et de loisirs pour les populations.
Jean-François Aveyra, dont la place porte le nom, est né le 6 avril 1937 à Libreville et est décédé le 8 mai 2010 en France, à l’âge de 73 ans. Ayant ouvert les premières usines fabriquant des produits plastiques (casiers de boissons, chaises, sachets) il est considéré comme le premier industriel gabonais, même si en homme d’affaires ayant été entravé par Omar Bongo selon la légende, il a embrassé d’autres domaines. Dans sa jeunesse, il a joué au football comme attaquant, notamment pour le FC Nantes. Après sa carrière sportive, il s’est lancé dans l’industrie au Gabon.
1 Commentaire
La legende. Omar Bongo et sa famille ont entravé l`essor du Gabon et des gabonais. Ils voulaient rester les seuls dans la politique et les affaires pendant que d`autres se hissent au sommet de l`état pour rendre leurs concitoyens riches et non s’enrichir en les volants et les entravant.