Affaire Opiangah : Plus de 179 millions de francs saisis au domicile de l’ancien ministre
Portant en premier lieu sur des faits présumés de viol et d’inceste, le dossier d’accusation visant l’homme d’affaires et éphémère ministre des Mines vient de s’alourdir avec des soupçons de tentative d’atteinte à la sûreté de l’État, selon le procureur qui informe par ailleurs de la saisie aux domiciles d’Hervé Patrick Opiangah de près de 180 millions de FCFA et des bijoux.
L’affaire Opiangah ne se résume plus aux faits présumés de viol et d’inceste ayant fait l’objet d’une plainte le 14 novembre 2024 à l’initiative de son ancienne compagne. Dans une déclaration à la presse ce vendredi 13 décembre, Bruno Obiang Mve, procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, a informé que l’homme d’affaires et éphémère ministre des Mines au début de la transition en cours est désormais aussi sous le coup d’une enquête liée aux soupçons de tentative «d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation» portés à son encontre.
Selon le magistrat, les perquisitions effectuées à ses domiciles sis aux quartiers Tahiti et Razel à Libreville ont permis de mettre la main sur «des documents susceptibles d’atteindre à la sûreté de l’État». L’enquête en cours devrait permettre de déterminer leur provenance et surtout l’usage que leur détenteur présumé comptait en faire.
Le procureur informe également qu’une somme de plus de 179 millions de francs CFA a été retrouvée dans un des domiciles d’Hervé Patrick Opiangah ainsi que des montres et des bijoux. Des biens saisis par les enquêteurs dont Bruno Obiang Mve assure qu’ils «ont été versés au Trésor public».
«Notons qu’aucune maison n’a été scellée et aucun enfant n’a été du domicile. Les clés des maisons se trouvent d’ailleurs entre les mains de son fils, Ali Ben», a déclaré le magistrat comme pour anticiper les critiques.
1 Commentaire
Bizzaroïde tout ça. Ce Monsieur déclare que le Général Présidenr n’a pas tenu la promesse qu’il lui avait faite après le Coup d’Etat et ses problèmes commencent. Ça me rappelle les règlements de comptes au temps de Petit Piment Omar Bongo,le rancunier comme disait de lui Léon Mebiame