En réponse à une requête du gouvernement gabonais, une mission d’évaluation des besoins électoraux a été déployée au Gabon par le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU). En séjour à Libreville pour un accompagnement des autorités dans le processus électoral de sortie de la Transition, cette mission a été reçue par le vice-premier ministre Alexandre Barro Chambrier.

Photo de famille à l’issue de la rencontre. © Vice-primature

 

«Nous sommes une mission d’évaluation des besoins électoraux, qui a été déployée au Gabon par le secrétaire général de l’ONU en réponse à une requête qu’il a reçue du gouvernement pour un accompagnement dans le cadre du processus électoral de sortie de la Transition», a déclaré le 11 décembre au sortir d’une rencontre avec le vice-premier, ministre en charge de la division de l’Assistance électorale du département des Affaires politiques et de la consolidation de la paix, Simon-Pierre Nanitelamio. L’objectif de cette mission, a-t-il indiqué, est de rencontrer les différents acteurs et toutes les parties prenantes au processus électoral dans le pays. Mais surtout, échanger avec ces acteurs pour identifier les besoins spécifiques au Gabon.

Simon-Pierre Nanitelamio et un instantané de la rencontre. © Vice-primature

Ce, «pour identifier ensemble les principaux défis, essayer de trouver des pistes de solution et déterminer à la fin de ces rencontres quel serait le type d’accompagnement qui serait le plus adapté à la situation du Gabon», a-t-il indiqué. Cette mission, indique la vice-primature, vise à évaluer le cadre politique, juridique, institutionnel, technique et sécuritaire entourant le processus électoral ; les capacités et besoins des parties prenantes électorales ; les modalités et paramètres d’une assistance électorale des Nations unies, en tenant compte des principes de durabilité, de rentabilité et de participation inclusive.

Selon Simon-Pierre Nanitelamio, la mission se conclura par la production d’un rapport à soumettre au secrétaire général des Nations unies, accompagné de suggestions sur le type d’assistance électorale adapté au processus de sortie de la Transition au Gabon. «Quand le secrétaire général prendra connaissance du rapport, la décision et le type d’accompagnement seront communiqués aux autorités de la République gabonaise», a-t-il fait savoir. Ces problématiques, souligne la vice-primature, sont directement rattachées au premier pilier du Plan national de développement pour la Transition (PNDT) consacré à la réforme des institutions.

 
GR
 

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