[Électricité] 20 ans de partenariat avec Aggreko : Stop ou encore ?
En dépit des tensions enregistrées ces derniers mois en raison des dettes cumulées par la SEEG, la firme britannique et le gouvernement gabonais sont en passe de renforcer leur partenariat vieux de plus de 20 ans. Une séance de travail présidée par le Premier ministre de la transition de travail a eu lieu mardi 10 décembre à Libreville avec des représentants du groupe, dont le président pour les zones Afrique, Asie et Moyen-Orient.
Retour à l’apaisement entre Aggreko et l’État gabonais après les tensions d’août dernier. Si le groupe britannique, un des leaders mondiaux dans le domaine de l’énergie, réclamait à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) le paiement d’une dette de 15 milliards de francs CFA, son président pour les zones Afrique, Asie et Moyen-Orient, Johan de Villiers, a confirmé mardi au Premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima, la volonté de sa firme de renforcer son partenariat technique et financier avec le pays. Cette nouvelle ambition était au centre de la séance de travail organisée hier à la Primature, à Libreville.
Au cours de cette rencontre, il s’est agi d’«aborder ce partenariat et voir comment il faut le développer dans l’intérêt des deux parties», a rapporté Edith Kikonyogo. Pour la directrice générale Afrique d’Aggreko, «ce partenariat est extrêmement fort», d’autant qu’il dure depuis plus de 20 ans. Aussi, pense-t-elle que celui-ci va continuer à se développer sur les prochaines années. «C’est une collaboration technique et financière. Nous allons travailler encore plus de façon étroite avec la SEEG pour relever les défis auxquelles nous sommes confrontés», a-t-elle confié à la presse au terme des échanges avec les autorités gabonaises, dont le ministre de l’Énergie.
Vers une électricité à moindre coût
Johan de Villiers a également profité de l’occasion de cette rencontre pour annoncer aux autorités gabonaises la remise supplémentaire des coûts de l’électricité au bénéfice de son partenaire privilégié, la SEEG, ainsi que la possibilité pour l’État gabonais d’acquérir une centrale appartenant à Aggreko. Le but étant de parvenir à réduire considérablement le coût de l’électricité pour les ménages.
Pour ce faire, le groupe britannique propose de mettre à contribution ses deux investisseurs, américains et anglais, pour le développement de l’énergie au Gabon. Une proposition qui n’a pas manqué de plaire au chef du gouvernement. Les discussions se poursuivent au moment où les populations, particulièrement dans le Grand Libreville, continuent d’être en proie aux délestages récurrents.
1 Commentaire
NON, NON et NON !!!
Le Gabon de doit plus dépendre de ce type de prestation (production thermique très couteuse) venant de l’extérieur.
La stabilité en fourniture de l’électricité dans tout le pays doit se faire par la production en hydro-électricité en moindre coût (environ 25 à 50 F CFA/KWh).
1) Relancer la construction du barrage hydro-électrique de FE2 à MITZIC (30 à 40 MW) pour stabiliser la fourniture de l’électricité dans le WELEU-NTEM.
2) Lancer la construction d’un barrage dans l’OGOOUE IVINDO dans le cadre du projet de l’exploitation du fer de BELINGA.
3) Relancer la construction du barrage de l’IMPERATRICE (30 à 60 MW au fil de l’eau) pour stabiliser La NGOUNIE et la NYANGA.
4) Lancer la construction du barrage de MANDJI (près de MAKOGONIO) de 15 MW en renfort au barrage hydro-électrique de BONGOLO (5 MW) pour stabiliser également la NGOUNIE et la NYANGA.
5) Finaliser les constructions des barrages hydro-électriques de KINGUELE AVAL (30 MW) et NGOULEMEDJIME (30 à 60 MW) pour renforcer la fourniture en électricité de l’ESTUAIRE et le MOYEN OGOOUE.
N.B: Le HAUT-OGOOUE et l’OGOOUE LOLO sont déjà stables par la fourniture de l’électricité vannant des centrales hydro-électriques de POUBARA 1 (16 MW), POUBARA 2 (16 MW) et GRAND POUBARA (160 MW).
6) Faire des interconnexions de toutes ces différentes centrales hydro-électriques pour des dispatchings efficaces des énergies.
De part son isolement, l’OGOOUE MARITIME restera en fourniture de l’électricité à partir de la production thermique GAZ.
NE FAISONS PLUS DU PILOTAGE A VUE..