Critiqués pour leur participation infime, voire inexistante, au tissu économique national, des membres de la diaspora gabonaise annoncent pour début 2025 le lancement à Libreville d’une activité dans le secteur des transports, par l’entremise d’une nouvelle structure commerciale, la Société de réalisation des projets des Gabonais établis à l’étranger (SRPGE).

Des représentants de la Confédération G10, dont la coordinatrice générale, le 10 décembre 2024 à Libreville.(captured’écran). © GabonReview

 

Contrairement à d’autres, à l’instar des ressortissants des pays ouest-africains ou ceux du Maghreb, les Gabonais de l’étranger ne participent que très peu voire pas du tout à l’économie de leur pays. Avec la Confédération de la diaspora gabonaise multicontinentale (G10), les choses devraient changer dès l’année prochaine. C’est, en tout cas, la promesse faite par ses représentants au vice-président de la République, Joseph Owondault-Berre, à la faveur de l’audience qu’il leur a accordée mardi 10 décembre à Libreville.

Ces compatriotes annoncent en effet pour le premier trimestre 2025 le lancement au Gabon d’une activité dans le secteur des transports. Ce service, baptisé Projet G10 Transport, sera proposé par la Société de réalisation des projets des Gabonais établis à l’étranger (SRPGE). Il s’agit, explique Marie-Josée Ngomo épouse Klutsch, d’«une société anonyme à capital variable» dont la création, après plus d’un an de réflexion, «était absolument indispensable», estime la Coordinatrice générale de la Confédération qui dit avoir répondu aux critiques de plusieurs Gabonais.

«On nous demande : “qu’est-ce que la diaspora fait au Gabon ?” Là maintenant, nous allons pouvoir dérouler nos projets. Ça fait 15 mois que nous réfléchissons sur ces projets, 15 mois que nous nous organisons, et à partir du 1er trimestre 2025, le premier projet de la diaspora va avoir lieu au Gabon», annonce-t-elle.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Akoma Mba dit :

    Et pourtant le Département ministériel des Gabonais de l’Etranger qui fut l’idée d’Akoma Mba, alors Conseiller au Ministère de la Refondation, ce département qui n’existe que de nom avait pour objectif faire des gabonais valables à l’étranger des Conseillers du Président de la République au Commerce Extérieur chargés de dénicher des investissements extérieurs pour le Gabon.
    Il.n’est jamais trop tard

  2. Fredie. dit :

    “qu’est-ce que la diaspora fait au Gabon ? »

    Je pense que pour avoir une ébauche / un début de réponse, il serait intéressant de demander les statistiques aux opérateurs comme Money Gram, Western Union, RIA, etc.. a quoi sont destinés les fonds qu’ils délivrent de l’étranger vers notre beau pays.

    Que font les conseillés culturelles de nos ambassades partout dans le monde?

    Selon moi nos ambassades à l’étranger devraient être le trait d’union/ pont/ relais entre les diasporas et les instituions au pays sans par force créer ad hoc des boites vides destinée juste comme siphonneuses de ….
    Avec le nouveau régime, les responsables semblent être non seulement à l’écoute, mais aussi sont soucieux d’établir la communication avec la diaspora en leur disant  » Dites nous ce que nous pouvons faire pour vous »..fait absolument remarquable.
    Il était temps..nous sommes sur la bonne voie.

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