Les policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, agents de la protection civile du ministère de l’Intérieur et de la Croix-Rouge assistent, depuis le 3 décembre à Libreville, à une formation relative à l’«identification des victimes de catastrophes et d’attentats terroristes». Il est donc question de corriger le déficit constaté en matière d’identification des victimes d’incidents majeurs. Une situation décriée par les ministres et chefs de Police mettant les États en marge de la communauté internationale, dans ce domaine régi par une uniformisation des pratiques entre États.

Les participants et les officiels posant à l’ouverture de la formation, le 3 décembre 2024. © Facebook/pplibreville

 

À l’École nationale de police d’Owendo s’est ouvert, le 3 décembre, une session de formation intitulée «identification des victimes de catastrophes et d’attentats terroristes». Initiée par le Comité  des chefs de police de l’Afrique centrale (CCPAC), avec l’appui technique d’un groupe d’experts en identification des restes humains, cette séance entend aider les policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, agents de la protection civile du ministère de l’Intérieur et de la Croix-Rouge à mieux s’outiller dans le but de mener efficacement leur travail.

Présidée par le chef d’État-major des Polices d’investigations judiciaires, le colonel Emmanuel Constant Boubata, représentant le Commandant en chef des Forces de police nationale (FPN), cette session a été notamment marquée par les exposés des experts belge et camerounais.

Au nom Commandant en chef des Forces de police nationale, le colonel a souligné que l’accueil par le Gabon d’accueillir de cette session de formation, sur instructions président de la Transition, chef  suprême des Forces de défense et de sécurité, Brice Clotaire Oligui Nguema, traduit «la pleine conscience de nos autorités de la nécessité de disposer des structures opérationnelles capables d’intervenir efficacement en cas de catastrophe ou d’attentats terroristes qui sont des évènements imprévisibles».

L’un des experts lors de la formation. © Facebook/pplibreville

Le chef d’État-major des Polices d’investigations judiciaires a également souligné que «le Gabon, bien qu’étant dans une situation de grande quiétude au plan sécuritaire, il n’en demeure pas moins qu’il reste, à l’instar des autres pays, exposé aux sinistres naturels comme ce fut le cas du naufrage du navire Esther Miracle, le 9 mars 2023, au large des côtes de Libreville, et l’incendie survenu sur une plateforme de la société Perenco, le 20 mars 2024, à Port-Gentil».

Quant au Secrétaire permanent du CCPAC, le Colonel Esaïe Ovono Eyi Mezui a souligné que cette formation devrait corriger «le déficit constaté en matière d’identification des victimes d’incidents majeurs, décrié par les ministres et chefs de Police». Ce, d’autant plus que ces manquements mettent nos États en marge de la communauté internationale, dans ce domaine régi par une uniformisation des pratiques entre différents États.

Ce stage national, qui concerne les policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, les agents de la protection civile et de la Croix Rouge, s’achève, le 6 décembre.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire