Gabon : Une vingtaine d’oiseaux dérobés à la résidence privée d’Ali Bongo ?
Très utiles au cours de sa rééducation après l’accident vasculaire cérébral (AVC) l’ayant frappé en octobre 2018, les oiseaux de compagnie de l’ancien président de la République, Ali Bongo, ont mystérieusement disparu dans la nuit de mardi à mercredi dernier. Visiblement, ces animaux de compagnie ont été dérobés, ainsi que la nourriture se trouvant à la résidence privée de l’ex-chef de l’État, a confirmé son avocate, Me Gisèle Eyué Bekalé. Des questions se posent : comment ces volatiles ont-ils été emportés malgré la protection dont bénéficie cette résidence ?
Que s’est-il passé dans la nuit de mardi à mercredi dernier à la résidence privée de l’ancien chef de l’État Ali Bongo Ondimba à La sablière ? Selon son avocate, Me Gisèle Eyué Bekalé, le domicile de l’ancien locataire du palais Rénovation a été visité par des individus malintentionnés. Ces derniers l’ont privé de ses oiseaux de compagnie, des animaux qui lui avaient été d’une grande utilité lors de sa rééducation à la suite de l’AVC survenu en octobre 2018. Comment ce vol a-t-il été possible, compte tenu des conditions de sécurité dans lesquelles se trouvent les lieux ?
Reclus dans cette villa depuis les événements d’août 2023, l’ancien président trouvait un certain réconfort grâce à la présence de ses volatiles. Malheureusement, ils lui ont été dérobés. La découverte de cet incident a été faite par l’animalier chargé de leur entretien et nutrition. À son arrivée au travail mercredi dernier, il a découvert toutes les cages abîmées et les oiseaux disparus.
Me Gisèle Eyué Bekalé, qui s’est rendue sur les lieux 24 heures plus tard, évoque des individus inconnus qui se seraient introduits dans la résidence privée d’Ali Bongo, emportant la vingtaine d’oiseaux ainsi que le stock de nourriture.
Cet épisode dramatique inquiète profondément l’ancien président, déjà fragilisé par l’absence de son épouse et de son fils, détenus à la prison centrale de Libreville depuis les événements du 30 août 2023. Dans la collection dérobée figuraient, entre autres, des flamants roses, des inséparables, un kéa (perroquet montagnard originaire de Nouvelle-Zélande), un touraco, des loris et des aras.
Face à ces disparitions, des questions se posent, d’autant que la résidence de l’ancien chef de l’État est sous surveillance permanente, pour ne pas dire sous haute surveillance. Ces appartements sont protégés 24 heures sur 24 par des militaires de la Garde républicaine (GR). De plus, des blindés sont stationnés à l’entrée principale, tandis que des caméras de surveillance scrutent les environs en continu. Que s’est-il donc réellement passé ?
RFI, qui a également évoqué cette actualité ce lundi 2 décembre, rapporte que «si le vol n’a pas eu lieu avec la complicité de ses gardiens, alors Ali Bongo s’estime mal gardé et craint désormais pour sa sécurité». Toujours selon notre confrère, il aurait confié ses inquiétudes à son avocate.
Désormais, le commun des Gabonais, et sans doute l’opinion internationale, attendent des informations, voire une communication officielle, de la part des autorités sur cet épisode survenu chez l’ex-chef de l’État, pourtant censé être sous la protection des forces de l’ordre.
2 Commentaires
Les gars ont rôti les oiseau de Ibubu. Des méchants.
Ce sont les mêmes tuers du peuple gabonais qui ont accès dans les résidences privées des gens,les jiens,les banques bancaires. Quand vous avez à des personnes dont le niveau de scolarité est cp2.les auteurs de ses crimes sont posé par lez mêmes qui faisaient la sécurité des Bongos.