Lambaréné, le chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué. Dans la nuit du 29 au 30 novembre 2024, un tragique accident et survenu sur le pont d’Adouma : une camionnette et ses passagers se sont malencontreusement engouffrés dans les eaux, suscitant inquiétude et courroux de la population du fait notamment de l’absence d’une brigade nautique. La route a été barricadée, tandis que les recherches, vaines, menées par les sapeurs-pompiers ont été suspendues au soir du samedi 30 novembre.

Les recherches s’organisant sous le pont d’Adouma pour retrouver les victimes de l’accident. © D.R.

 

Dans la nuit du 29 au 30 novembre, un camion semi-remorque a perdu le contrôle avant de plonger dans les eaux, sous le pont d’Adouma ; une infrastructure située dans le 1er arrondissement de Lambaréné, dans la province du Moyen-Ogooué. L’accident a immédiatement attiré des foules avant que ne s’en suit une vague d’inquiétude et de colère face à la lenteur des secours. Pendant ce temps, les riverains et leurs pirogues ont entamé des recherches pour retrouver les occupants du véhicule, en attendant. Depuis le drame, les fouilles sont infructueuses jusqu’alors, malgré la présence des pompiers venus de Libreville.

Pourtant et en effet, à l’annonce de l’accident, outre les habitants, les forces de défense et de sécurité ont été déployées sur les lieux pour évaluer la situation, avant que dans la journée du samedi, 30 novembre, les sapeurs-pompiers dépêchés depuis Libreville n’entrent en scène pour les recherches… en vain.

La lenteur dans le déploiement des secours n’a eu que pour mérite de déclencher la colère de la population qui a dénoncé l’absence d’une brigade nautique bien équipée dans la  localité. Dans ce contexte, plusieurs objets hétéroclites ont été déposés sur la route pour empêcher toute circulation sur cette voie de grande circulation menant à dans le sud du pays. L’arrivée des sapeurs-pompiers a toutefois permis d’apaiser quelque peu la tension et le trafic a été rétabli sur cette route nationale numéro 1.

À la tombée de la nuit le samedi, les sapeurs-pompiers ont interrompu les recherches. Celles-ci doivent reprendre dans la matinée du dimanche 1er décembre. Le correspondant de l’Agence gabonaise de presse (AGP), sur les lieux du drame, affirme pour sa part que «la tension demeure palpable parmi les manifestants présents sur place. Ces derniers exigent des autorités le retrait rapide du corps de l’un des leurs, toujours prisonnier des eaux».

Qu’à cela ne tienne, on ne connait pas exactement le nombre de personnes disparues dans cet accident. Les recherches pourront donc définitivement, au-delà des sources autorisées et officielles, apporter des précisions sur le nombre de disparues dans ce drame.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire