Les Gabonais de la diaspora ont également pris part, ce samedi 16 novembre, au référendum constitutionnel devant valider ou non la nouvelle Constitution du pays. Pour leur permettre d’accomplir leur vote dans les quatre villes retenues, l’Ambassade Haute représentation du Gabon en France a mis des conditions d’aide au transport pour faciliter les déplacements des électeurs dans ces villes. Les villes de Paris, Marseille, Bordeaux et Lyon étaient concernées par le scrutin.

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Comme les autres électeurs gabonais de la diaspora disséminés dans le monde, ceux de France ont accompli leur vote pour le référendum, ce samedi 16 novembre, dans les villes de Paris, Marseille, Bordeaux et Lyon. Pour que les opérations se déroulent sans anicroche, la représentation diplomatique gabonaise à Paris s’est proposé de mettre en place des commodités de transport pour ceux désirant se déplacer pour voter.

Avant cette étape cruciale pour l’avenir du pays, l’ambassadeur Marie-Edith Tassyla Doumbeneny a invité ses compatriotes à aller exercer leur devoir civique en toute liberté et discernement. «Vous avez le choix : Oui ou Non. Ne tombez surtout pas dans le piège de l’abstention : votre voix compte pour la reconstruction de notre cher Gabon», déclarait-elle.

Faisant savoir que «chaque citoyen a le devoir de s’exprimer et ainsi donner le top pour avancer tranquillement, mais sûrement dans un pays en paix, en sécurité et qui cherche à se rebâtir grâce à tous ses enfants», elle a indiqué que la Commission consulaire de France déploie des centres de vote dans les villes de Paris, Marseille, Lyon et Bordeaux.

Pour ce scrutin donc, à Paris, sont concernés les compatriotes inscrits dans les bureaux de vote de Paris et sa banlieue, Lille, Rennes, Strasbourg et Nantes. À Marseille, ce sont les inscrits dans les bureaux de Marseille, Montpellier et Toulouse, tandis qu’à Lyon, les compatriotes des bureaux de la Région Rhône-Alpes sont concernés. Quant à Bordeaux, sont concernés uniquement, les compatriotes de cette ville et sa banlieue.

Comme sur le territoire national les bureaux de vote se sont ouverts à 7 heures et se referment à 18 heures. Les électeurs des deux bords étaient bien présents avec la ferme conviction que, pour les années à venir, «seuls les Gabonais ont le pouvoir de changer le cours de l’histoire de leur pays» afin que les droits fondamentaux et la justice sociale soient garantis dans le pays.

Avant la fermeture des bureaux de vote sur le territoire national, l’abstention est actuellement la chose la plus redoutée. Le faible engouement des électeurs expliquant ces appréhensions.

 
GR
 

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