Référendum 2024 : l’appel au «Oui» du député Ella Engonga dans le 2e arrondissement de Libreville
Député de la transition et président de SOS Prisonniers Gabon (SPG), Lionel Ella Engonga, en compagnie du Mouvement rationnel pour la libération (Moral), a invité lundi les populations du 2e arrondissement de la capitale à opter pour le «Oui» samedi prochain, entre autres, parce que le projet de Constitution soumis au référendum «garantit désormais l’intangibilité des nouveaux acquis démocratiques».
Au 2e arrondissement de Libreville où la campagne référendaire bat également son plein, à l’instar d’autres parties de la capitale gabonaise, le quartier Avea 3 a reçu la visite de Lionel Engonga. Le député de la transition et président de l’association SOS Prisonniers Gabon (SPG) qu’accompagnaient des membres du Mouvement rationnel pour la libération (Moral) a animé une causerie axée sur le sujet du référendum du samedi 16 novembre. Une consultation au cours de laquelle il a exhorté les populations à voter massivement en faveur du «Oui».
Pour Lionel Ella Engonga, répondre par l’affirmative à l’unique question de cette consultation permettra de faire entrer le pays dans une nouvelle ère. Au nombre des avancées contenues dans le projet constitutionnel soumis à l’approbation ou non des Gabonais, il a fait valoir que la mouture actuelle «garantit désormais l’intangibilité des nouveaux acquis démocratiques et s’oppose à la confiscation du pouvoir, aux mandats ad vitam æternam du juge constitutionnel», notamment dans ses articles 42, 123 et 169. Le parlementaire et acteur de la société civile a défendu en outre la garantie, par ce projet de Constitution, de l’indépendance des élus du peuple vis-à-vis de leur parti politique (article 90).
«Cette échéance reste d’autant plus fondamentale qu’il s’agit du vote de la nouvelle Constitution écrite par les Gabonais eux-mêmes, en fonction de notre expérience démocratique. En disant donc «Oui» au référendum, nous bâtirons un Gabon inclusif où chaque citoyen trouvera sa place et contribuera à son développement», croit-il.
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