Retenue pour faire partie des observateurs lors du référendum à venir, l’Union européenne (UE) dont l’ambassadrice au Gabon a récemment lancé une tournée d’échanges avec les autorités de transition précise que la mission d’observation qu’elle entend déployer dans le cadre de cette consultation sera beaucoup moins conséquente que pour une élection présidentielle. Son périmètre d’intervention sera d’ailleurs très réduit.

Pour le référendum constitutionnel au Gabon, la mission d’observation de l’UE sera réduite. © D.R.

 

Cécile Abadie poursuit sa tournée d’échanges avec les autorités gabonaises en prélude au référendum constitutionnel du 16 novembre. Jeudi 7 novembre, l’ambassadrice de l’Union européenne (UE) a devisé avec Dieudonné Aba’a Owono, le président de la Cour constitutionnelle. «Nous avons simplement voulu avoir des clarifications sur le rôle de la Cour constitutionnelle, sur les textes qui régissent ce rôle, sur la manière avec laquelle la Cour constitutionnelle se prépare, par exemple, au contentieux», a-t-elle expliqué à la presse au terme de leur entretien.

Cette rencontre a surtout permis de mieux comprendre le rôle qu’entend jouer la mission d’observation de l’UE dans les jours qui viennent. Et sur le sujet, la diplomate s’est voulue plus précise : «Il ne s’agit pas d’une mission d’observation à proprement parler». Selon elle, il s’agit plutôt d’une mission déclinée sur un «plus petit dispositif» «qui n’a pas vocation à examiner le scrutin sur l’ensemble du territoire, mais à analyser un certain nombre d’aspects techniques, juridiques, organisationnels qui nourriront le dialogue entre l’Union européenne et le Gabon».

En dépit de ce format «plus léger», Cécile Abadie continue de croire que «c’est une très bonne nouvelle que le Gabon ouvre la porte à une présence, qu’elle soit domestique ou internationale» dans le cadre de cette consultation référendaire. «Nous avons vu cela comme une opportunité. Nous avons vu aussi la possibilité de déployer cette mission comme un des moyens d’accompagner le Gabon dans le cadre de la transition», a apprécié l’ambassadrice.

 
GR
 

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