Alors que s’ouvre ce mercredi 6 novembre la campagne référendaire pour la future Loi fondamentale du pays, l’Appel des Mille et Une a organisé, le 4 novembre, une rencontre citoyenne à Libreville. Objectif : édifier les adhérentes sur le texte proposé au peuple. Pour présenter les contours de ce document, le docteur Nicole Assélé, la présidente de cette plateforme, a fait appel à l’enseignant-chercheur, politologue, Romuald Assogho Obiang.  

Nicole Assélé et l’enseignant-chercheur, politologue, Romuald Assogho Obiang, le 5 novembre 2024, à Libreville. © GabonReview

En attendant le référendum, l’occasion a donc permis, le 5 novembre, à l’enseignant-chercheur et politologue, Romuald Assogho Obiang de revenir sur quelques articles de la future Loi fondamentale soumise au peuple, le 16 novembre prochain par la voie référendaire. Initiative est à mettre à l’actif du mouvement féministe, l’Appel des Mille et Une, elle a donné l’opportunité à l’exposant de clarifier certains articles de ce texte

Pour ce rendez-vous, s’agissant du pouvoir exécutif, ils ont évoqué «les conditions non inclusives d’éligibilité à la présidence de la République» ; «les prérogatives renforcées de la Cour constitutionnelle» ; «l’équilibre des pouvoirs» ; de même qu’ils se sont appesantis sur  «les conditions sociales et le statut de la femme, de la mère, de l’enfant et des personnes âgées».

«Il était question, lors de cette rencontre de l’Association ‘’Mille et Une’’, d’étayer quelques préoccupations sur la nouvelle Constitution qui est proposée au référendum et soumise à la sanction du peuple gabonais, pour que ces femmes, en allant voter, votent en connaissance de cause», a expliqué l’universitaire.

Pour ce mouvement féministe, la rencontre avait également pour but d’édifier sur les articles qui concernent les femmes. «Appelant à l’organisation de ces concertations thématiques et  périodiques dans ma précédente communication, le 10 octobre dernier, j’avais demandé aux femmes, membres de L’Appel des Mille et Une de lire intégralement et de comprendre les avancées par rapport à la Constitution de 1991 pour ne pas se laisser dicter une conduite à tenir, le moment venu», a rappelé la présidente de L’Appel des Mille et Une, Nicole Assélé.

Des femmes assistant à l’instant pédagogique de l’Appel des Mille et Une autour de la nouvelle Constitution. © GabonReview

«Nous sommes des femmes et nous devons savoir ce qu’il y a de bon pour nous dans cette Constitution par rapport à celle de 1991. Nous prônons la natalité. Il est certes mentionné à l’article 33 de cette Constitution que la natalité est promue, mais sans plus de détails sur ce qui est contrairement préconisé», a-t-elle fait savoir.

Si le mot d’ordre du vote n’a pas été donné, car n’étant pas encore campagne, pour la présidente de ce mouvement féministe,  «il est important d’aller voter, mais il est tout aussi important de bien comprendre ce que nous devons voter».

 
GR
 

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