«Gabon 2050» : Une Étude nationale prospective pour anticiper et mieux bâtir l’avenir
Prévue pour durer trois mois, une Étude nationale prospective baptisée «Gabon 2050» a officiellement été lancée mercredi 30 octobre à Libreville par le Premier ministre de la transition. Placée sous la conduite de la vice-primature, cette étude vise à mieux guider la prise de décisions en matière de politiques publiques, tout en orientant efficacement les autorités sur les priorités en vue d’améliorer considérablement les conditions de vie des Gabonais.
Au gouvernement, on évoque «une vision stratégique pour le Gabon à long terme». Une étude nationale prospective baptisée «Gabon 2050» a officiellement été lancée mercredi à Libreville. Celle-ci, placée sous la conduite de la vice-primature en charge de la Planification et de la Prospective et mise en branle par la direction générale de la Prospective, se veut une façon d’anticiper les enjeux et les défis futurs en vue de bâtir un avenir véritablement prospère pour le Gabon, en adéquation avec les aspirations profondes des populations.
En cela, les autorités assignent à cette étude plusieurs objectifs, dont les principales : établir un diagnostic stratégique du développement national, créer des scénarios pour guider nos décisions, identifier les aspirations des citoyens, renforcer la cohérence entre prospective et planification stratégique, mettre en place un mécanisme de veille stratégique.
Sur le terrain, cette étude dont la durée est fixée à trois mois portera sur trois questionnaires : un questionnaire ménage prenant en compte l’ensemble des citoyens, un questionnaire adressé aux opérateurs économiques et un dernier dédié aux partenaires de développement du Gabon, précise Ephraïm Magnaga, directeur général de la Prospective. Le déploiement sur le terrain des enquêteurs est envisagé pour fin novembre prochain. Aucune zone, même la plus éloignée, ne sera oubliée, promet-on.
«Gabon 2050» se conçoit donc comme «un puissant outil de planification stratégique». D’autant plus qu’elle permettrait d’explorer différentes éventualités dans le but de renforcer la résilience du pays. «Elle encourage une meilleure anticipation des changements en identifiant des scénarios réalistes et en coordonnant les interventions publiques», défend-on à la vice-primature.
Au cours de cette cérémonie à laquelle ont pris part plusieurs membres du gouvernement de la transition, des étudiants et des cadres de l’administration publique, le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a également remis officiellement au vice-premier ministre, Alexandre Barro Chambrier, le document contenant les termes de référence (TDR) de l’étude. Celui-ci comprend notamment les différents questionnaires qui seront soumis aux cibles de l’enquête.
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