Au cours d’une opération conjointe menée à Lambaréné par la direction de la Lutte contre le braconnage des Eaux et Forêts, la direction provinciale des Eaux et Forêts du Moyen-Ogooué et les éléments de la Police judiciaire (PJ) appuyés par l’ONG Conservation justice, deux personnes suspectées de trafic d’ivoire ont été interpellées. Elles ont été prises en flagrant délit de tentative de vente de sept pointes d’ivoire.

Les pointes d’ivoire saisies. © D.R.

 

Au moment de son interpellation, R.M, le principal suspect avait en sa possession les sept pointes d’ivoires entières qu’il tentait de vendre. Pris en flagrant délit de détention illégale et tentative de vente de l’ivoire, il va citer W.W.M comme étant son complice. Lequel sera à son tour interpellé par les éléments de la Police judiciaire (PJ) et d’un élément des Eaux et Forêts. Les deux ont été immédiatement conduits dans les locaux de la PJ de Lambaréné et gardés à vue en attendant leur déferrement au parquet spécial de Libreville.

Pour avoir détenu, transporté et tenté de vendre de l’ivoire sans autorisation préalable de l’administration des Eaux et Forêts, ils risquent une peine d’emprisonnement allant jusqu’à 10 ans et une amende équivalant au quintuple de la valeur du produit saisi conformément aux articles 390 et 398 du Code pénal. Une énième arrestation, quelques jours après l’arrestation de cinq présumés trafiquants d’ivoire à Kango qui démontre le combat mené par l’administration des Eaux et Forêts, appuyée par l’ONG Conservation Justice et la nécessité de poursuivre des opérations de terrain.

Au Gabon où le ramassage des ivoires en forêt sans informer l’administration des Eaux et Forêts est condamnable par loi forestière, les présumés trafiquants d’ivoire présentent souvent le ramassage des trophées d’animaux protégés (ivoire) comme justificatif. Une technique dont ils se servent pour se dédouaner de toute responsabilité dans le braconnage d’éléphants, mais surtout un mobile qui ne convainc pas toujours les autorités chargées de la lutte contre le braconnage. En cas de ramassage, il faut pour ainsi dire, rapidement informer les autorités et en particulier celles des Eaux et forêts pour éviter tout problème avec la justice.

 
GR
 

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